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les brèves

Ain-Bessem. Les archives du tribunal détruites

Avec l’incendie d’origine criminelle qui a ravagé, dans la nuit de dimanche à lundi, la salle des archives du tribunal de Aïn Bessem, ce sont, selon la police, 100 boîtes contenant chacune 100 à 120 dossiers qui ont été ainsi détruites. On estime que la reconstitution de ces milliers de dossiers partis en fumée, sera longue et fastidieuse.
L’enquête ouverte avait conclu que l’incendie était dû à un court-circuit qui aurait été à l’origine de ce sinistre, s’est ensuite orientée progressivement, vers une piste qui a conduit à l’auteur de cet acte criminel. Il s’agit, selon la même source, de A. A., 20 ans, malfaiteur connu des services de la police. Il était 22h, ce soir-là, lorsque, ayant forcé sur la bouteille, il s’était retrouvé dans la rue où se situe le tribunal. Ses cris d’ivrogne ont réveillé deux riverains qui l’ont envoyé cuver son vin plus loin. Ils l’ont aperçu s’approcher de l’enceinte du tribunal sans se douter de la suite.
Interpellé puis arrêté le lendemain par la police, le mis en cause avait réussi la veille, à jeter un morceau de carton enflammé mettant le feu aux archives. Le malfaiteur, acculé, a fini par avouer son forfait. Il a été placé sous mandat de dépôt.
El Wtan > 26/07/07 > A. D.

Ain-Bessem. Foot ball: L'échec du HCAB

Hamzaouia club d’Ain Bessem Atones, les responsables du club !
L’échec du HCAB, qui est relégué en régionale II, semble avoir anéanti toute volonté chez les responsables du club bessami. C’est en tout cas ce qui ressort de la passivité, voire l’état atone, de la quasi-totalité des membres du bureau du club. Comme une espèce de dégoût ou d’incapacité  à relever le défi. Ces derniers n’ont pas bougé le petit doigt pour essayer de rectifier le tir pour redonner au club les moyens de ce remettre sur rails. “Rien, absolument rien, n’est programmé pour la préparation d’avant-saison, nous dira un ancien dirigeant du club. Pire encore, alors que des équipes manifestent d’ores et déjà leur détermination en prévision de la prochaine saison, ici à Ain Bessem, c’est le calme plat comme si de rien n’était”.

Payez au moins les joueurs !

L’attente dure et perdure pour les joueurs du Hamzaouia. En effet, leur situation financière n’a pas été régularisée car leurs dus antérieurs, notamment la 2e tranche de la prime de signature, ne leur ont pas été versés jusqu’à ce jour. “Pourtant, nous dira l’un des joueurs en question, nous avons honoré notre contrat jusqu’à la fin de la saison contrairement à certains joueurs qui ont abandonné l’équipe lors de la phase aller”. Le comble dans cette “histoire” est que, dès la confirmation de la relégation du club à la R2, les responsables du club se font rares, très rares, fuyant le contact. C’est malheureux !

 La passivité des autorités locales : l’autre facteur de l’échec bessami

Si les dirigeants du club ont une grande part dans le décompte finale catastrophique du HCAB, il n’en demeure pas moins que le principal pourvoyeur de fonds, les autorités locales, y est pour quelque chose. Si l’on s’en tient à ce qui se dit dans l’environnement sportif de la commune d’Ain Bessem, “ces autorités ont fermé les vannes lors des trois dernières saisons. Ce qui a provoqué une saignée au sein de l’effectif de l‘équipe senior. Les résultats sont catastrophiques.


La depeche de kabylie > 11/07/07 > B. Mechoub

Ain-Bessem. On se souvient des martyrs

Comme il a été déjà rapporté dans nos précédentes éditions, à propos du fameux massacre ayant eu lieu en juin 1958, où il a été question de l'oubli caractérisé de l'événement par les différentes autorités ; l'on se rend, finalement, à l'évidence puisque, selon certains anciens moudjahidine de la localité, les responsables compétents s'apprêtent à honorer la mémoire des martyrs de la localité. Selon nos sources, le Courrier d'Algérie avait contribué grandement dans le sens de rétablir une justice historique, d'autant qu'il a été le seul journal ayant évoqué cet événement, mais surtout rappelé à l'opinion les sacrifices consentis par la population de Aïn Bessem, connue pour son engagement irréfragable dans la lutte pour la libération du pays. Ainsi, des messages de reconnaissance nous sont parvenus par ces mêmes citoyens qui voient enfin leur passé ressuscité. Rappelons que durant cette journée du 18 juin 1958, l'armée coloniale avait procédé à une véritable razzia en tuant et arrêtant plusieurs citoyens pour enfin exécuter en public une dizaine de personnes. Sur le lieu du crime une stèle commémorative avait été érigée juste après l'Indépendance du pays, mais, depuis, rien n'a été fait pratiquement pour immortaliser cette date unique et doublement significative. Hormis les quelques survivants de la tragédie, presque personne ne s'est dit dans l'obligation morale de transmettre ce legs historique aux générations montantes. Cependant, et Dieu merci, l'amnésie semble être évacuée à Aïn Bessem puisque en cette occasion du 45 e anniversaire de l'Indépendance du pays, l'on se remet à remuer les cendres du passé, et tout l'honneur revient aux moudjahidine de la localité, à leur tête Chettar Slimane, ayant depuis toujours fourni des efforts considérables pour perpétuer la mémoire collective de la ville martyre de Aïn Bessem. Gloire à nos valeureux martyrs. 
 
Le courrier d'Algérie > 10/07/07 > Yazid K

Aïn-Bessem. Formation:Des cadres devant la justice

La police judiciaire de la daïra de Aïn Bessem a mis la main sur plusieurs cadres du secteur de la formation professionnelle qui seraient impliqués dans une affaire de faux et usage de faux. Accusés de falsification de documents, en l’occurrence des attestations de travail établies au niveau du CFPA de Aïn Bessem signée par son ex-directeur H. M., au profit de la dénommée A. Z., âgée de 37 ans. D’autres prévenus sont poursuivis, à savoir H. M., 43 ans, chef de service de la formation professionnelle à la DFP, A. N., 53 ans, sous-directeur du personnel au centre universitaire de Bouira, S. M., 50 ans, directeur de l’annexe CFPA d’El Hachimia et Z. S. L., 59 ans, directeur du CFPA de Aïn Bessem. Après l’enquête préliminaire et à la demande du procureur de la République, les concernés ont été présentés devant le juge d’instruction qui a requis la liberté provisoire en attendant un complément d’enquête.

La nouvelle republique > 04-07-2007

Ain-Bessem. La voleuse sous les verrous

Un serrurier de la ville a reconnu en l’assistante administrative, la personne qui avait fait le double des clefs du coffre-fort.

L’énigme du vol de 583 millions de centimes commis, il y a quelques jours, dans une usine de céramique privée à Aïn Bessem (25 kilomètres à l’ouest de Bouira), a fini par être élucidé, du moins en partie, avec l’arrestation de la principale accusée dans cette affaire. Ceci étant, l’enquête ouverte par la brigade de la police judiciaire de cette ville, n’est toujours pas close et on croit même savoir que les enquêteurs sont sur d’autres pistes qui risquent, dans les jours qui viennent, de mener à de nouvelles preuves impliquant d’autres personnes.
Le vol des 583 millions a eu lieu au niveau du coffre-fort de la direction de l’usine qui appartient à trois associés. Deux d’entre eux, les nommés A.A., 29 ans, et H.M., 37 ans, assument les fonctions de directeurs administratifs alors que le troisième associé A.M.H., 56 ans, est chargé, quant à lui, de gérer la manufacture de céramique.
Récemment, de retour de France où ils s’étaient rendus pour des motifs personnels, les deux directeurs de l’usine se sont vite aperçus qu’il manquait une bonne somme d’argent dans le coffre. Interrogé, le gérant principal, leur associé, seul à posséder les clefs du coffre pendant l’absence de ses coassociés, affirma que l’argent était bel et bien dans le coffre et que la veille il avait tout laissé en l’état. Chose qui amena les propriétaires de l’usine à aller déposer plainte pour retrouver l’argent disparu et le ou les coupable(s). Sur les lieux du vol, la police ne découvrit ni effraction ni empreinte étrangère au personnel employé. Au cours de leurs investigations, les éléments de la police ont réussi toutefois à recueillir les témoignages d’un serrurier de la ville lequel avait affirmé qu’une demoiselle s’est présentée chez lui pour faire les doubles d’un coffre-fort. Parmi les employées de l’usine, la fille répondant aux initiales S.S., âgée de 26 ans, fut tout de suite reconnue par le témoin, elle est assistante administrative chargée du personnel au sein de la fabrique. Présentée devant le procureur de la République près le tribunal d’Aïn Bessem, S.S., l’assistante administrative, a été placée sous mandat de dépôt. Le gérant de l’usine, K.H.M., qui est l’un des trois associés de l’usine a été mis, quant à lui, en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête. Le vol aurait-il été commis avec complicité et y aurait-il une ou plusieurs personnes impliquées dans cette affaire? Les éléments de la police chargés de cette enquête et les juges sont à pied d’oeuvre pour répondre à ces questions.

L'expression > 03/05/07 > Ali SEBAÂ

Ain-Bessem. Les sept projets de Bouira

Autoroute, logements, hydraulique… ..Le wali, qui en a recensé au moins 6 ou 7 parmi les 2363 projets inscrits pour une enveloppe de 500 milliards de dinars contre 88 projets inscrits pour 81 milliards dans le cadre des Hauts-Plateaux, n’a cessé de le marteler au théâtre communal au cours de son intervention qui a duré près de deux heures devant un parterre composé essentiellement d’élus, de notables, de représentants du mouvement associatif et des organisations de masse.

Ces 6 grands projets qui assureront l’autosuffisance, tout en mettant le chef-lieu de wilaya à moins d’une heure d’Alger, porte essentiellement sur les routes, les chemins de fer, les barrages, le bâtiment, l’énergie et le centre universitaire. Le projet d’autoroute Est-Ouest, qui traverse la wilaya de Bouira sur 101 km et qui comprend pour cette même wilaya, 3 tronçons : Lakhdaria-Bouira sur 33 km, Bouira-Adjiba 26 km et Adjiba-limite avec Bordj Bou Arréridj sur 16 km, une fois achevé, mettra, selon l’orateur, la ville de Bouira à moins d’une heure de la capitale, faisant d’elle une banlieue de cette dernière. L’enjeu est évidemment d’offrir aux opérateurs économiques d’autres wilayas, les conditions nécessaires à leur implantation chez nous, et, qu’Alger, confrontée au problème financier, ne peut leur présenter. Le projet, qui connaît une accélération intéressante dans la réalisation, permettra, en outre, de soulager la tension sur la RN5 induite par un trafic estimé à 40 000 véhicules par jour, et d’éliminer les points noirs signalés à hauteur d’Aomar et d’El Esnam. Alors que le tronçon de Lakhdaria-Bouira est à un taux d’achèvement de 98 %, que la livraison de la chaussée droite est prévue pour juin-juillet, le wali a tout particulièrement mis l’éclairage sur le viaduc — le plus grand ouvrage d’art d’Afrique et du tunnel géant de Aïn Chriki — dont le tube 2 reste à percer pour les deux tiers. De même, il fera remarquer qu’une solution à l’instabilité du sol constatée à hauteur de la commune de Aïn Turk où un glissement de terrain a affecté l’autoroute sur près de 100 m est en voie d’être trouvée. Alors que le 2e tronçon Bouira-Adjiba, lancé en 2005, (26 km) est en voie d’achèvement, le 3e qui prend fin à la limite avec Bordj Bou Arréridj sur un tronçon de 16 km, est confié à une entreprise chinoise qui en entreprendra prochainement la réalisation. « Cela permettra de sortir la wilaya de l’isolement dans lequel elle est confinée, et de constituer un pôle attractif pour les investisseurs à la recherche des meilleures conditions de travail », illustrera-t-il. Pour la voie ferroviaire, le wali fera savoir qu’il existe un grand projet de modernisation qui consiste en la construction d’une double voie qui permettra aux trains, circulant en sens inverse, de ne pas marquer de longs arrêts au niveau des gares, estimant à 20 minutes le temps que mettra un voyageur qui prend le train pour aller de Bouira à Alger. En plus, les trains qui seront mis en service fonctionneront à l’énergie électrique. « Ce qui leur conférera un caractère moins polluant tout en leur assurant une grande vitesse », assurera le conférencier. La proposition du wali est de réhabiliter l’ancienne voie qui allait, à l’époque coloniale, de Bouira vers M’lila en passant par Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Proposition soumise au ministère concerné, qui l’aurait trouvée digne d’intérêt. Là, le conférencier se fend d’un verset coranique sur l’eau pour montrer quelle importance Dieu accorde à cet élément qui procure la vie à toute chose. L’eau dont la pénurie est ressentie tout particulièrement à l’est (Ahnif, Adjiba, etc.), au sud (Bordj Khreis), à l’ouest (Aïn Bessam, Sour El Ghozlane), et au nord (Lakhdaria...).

Les ouvrages hydrauliques dans l’attente des adductions
A ce propos, le premier responsable de la wilaya vantera tout spécialement les deux plus grands ouvrages hydrauliques de la wilaya. Celui de Tilzdit, d’une capacité de 167 millions de m3, est achevé et n’attend que les installations d’adduction vers les 12 communes, à l’est de la wilaya. En attendant, l’eau du barrage est utilisée par les agriculteurs à des fins d’irrigation sans bourse déliée. Une enveloppe de 40 milliards pour chacune des 4 communes de M’chedellah a été débloquée par l’Etat pour amener l’eau dans ces communes à partir de la source Aberkane, dans le but de renforcer les capacités hydriques de Tilzdit. Le wali, qui est informé d’un projet de mise en bouteille de l’eau d’Aberkane, est catégorique : « On ne peut parler d’un tel projet qu’après la couverture en besoins de la population de cette denrée vitale. » Pour le barrage de Oued Lakhal, dont la capacité est estimée à 30 millions de mètres cubes, qui alimente en eau potable 3 daïras, en l’occurrence Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia, son contenu pourrait servir exclusivement à l’irrigation des plaines des Arribs qui s’étendent sur une superficie que le conférencier a estimée à 3200 ha. Pour l’heure, les périmètres irrigués ne vont pas plus loin que 320 ha. Certes, la production de la pomme de terre se pratique trois fois par an, mais le chef de l’exécutif invite la nombreuse assistance à se faire une idée du nombre de postes d’emploi qui seront créés le jour où l’eau ne servira plus qu’à l’irrigation, où en multipliant les 1400 travailleurs en exercice par 10. Cela ne pourra évidemment devenir possible que lorsque les stations d’épuration de Sour El Ghozlane dotées d’une enveloppe de 90 milliards, et celle de Bouira de 200 milliards entreront en service avec la station d’épuration de Lakhdaria et lors de la mise en eau du barrage de Koudiet Asserdoune, le 2e d’Algérie dont la capacité est estimée à 647 millions de mètres cubes. Après avoir souligné avec pertinence la forte dépendance des deux daïras, en l’occurrence Lakhdaria et Kadiria vis-à-vis de la nappe fleuviale alimentée fort capricieusement par les oueds Isser et Djemaâ, le wali annonce la fin du calvaire pour cette partie de la wilaya en plus d’autres communes limitrophes, à l’est (Tizi Ouzou), à l’ouest (Médéa) et au sud (M’sila). Ce sont en tout 18 communes qui bénéficieront de la distribution de l’eau à partir de ce barrage. Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia en seront également bénéficiaires. Alors, l’eau du barrage de oued Lakhal sera destinée entièrement à l’agriculture afin d’étendre encore plus les surfaces réservées aux maraîchages. Grâce aux trois stations d’épuration suscitées, les oueds seront également exploités à des fins d’arrosage, ce qui portera la superficie destinée aux cultures maraîchères à 7500 ha, à l’est de la wilaya.

El Watan > Ali D. > 9 mai 2007

 

 

Ain-Bessem. HCAB-MBB: Un derby aux grands enjeux

Incontestablement, l’actualité footballistique à Bouira sera dominée ce week-end par le match au sommet qui se tiendra demain vendredi au stade de Bir Ghbalou, et mettra aux prises le HC Aïn Bessam avec son voisin le MB Bouira pour le compte de la 23e journée du championnat de Régionale 1. Un match que les deux équipes doivent absolument gagner pour entretenir l’espoir de se maintenir. En effet, les Bessamis qui occupent la dernière marche du classement avec seulement 15 points au compteur miseront beaucoup sur cette confrontation pour se rapprocher du deuxième reléguable qui n’est autre que leur adversaire du jour. Une victoire leur permettra de respirer un tant soit peu, bien que les affres de la relégation hantent déjà les esprits. Le MBB pour sa part classé à six points de retard sur le HCAB est tenu d’éviter la défaite pour maintenir l’espoir de sauver les meubles à six journées du tomber de rideau. En plus donc du caractère derby de cette confrontation, l’enjeu du mach donnera une dose supplémentaire à la rivalité qui existe entre les deux équipes.
Le buteur > 12/04/2007 > Idir Mameri 

Ain-Bessem. A. Belkhadem en campagne électorale

Discours bref pour une échéance importante - Le secrétaire général du FLN, M. Belkhadem, a choisi la journée de vendredi qui est celle du marché hebdomadaire et la localité de Aïn Bessem pour entamer sa campagne électorale et celle de ses candidats dans la perspective des législatives du 17 mai prochain. Dans cette localité où ce parti a enregistré, au début du mois en cours, un grand nombre de contestataires par rapport à la liste qui a été établie par la direction du FLN, les responsables locaux des différentes kasmas ont mobilisé tous leurs partisans pour réussir la sortie du secrétaire général et essayer d'apaiser la colère de ceux qui ont été déçus de ne pas figurer sur la liste. En effet, comme l'a confirmé Mohamed Seghir Kara, tête de liste du FLN au niveau de la wilaya, des militants et des sympathisants sont venus des quatre coins de la région pour assister au meeting électoral qui a été programmé au niveau de la place des Martyrs de la ville de Aïn Bessem. Pour la circonstance, toutes les ruelles d'accès à cette place ont été fermées à la circulation par un dispositif d'agents de police et du service d'ordre composé de militants du parti. Aussi, en plus de la presse locale et des chaînes audiovisuelles nationales, nous avons constaté la présence de la chaîne satellitaire iranienne Al Allam pour la couverture de la rencontre ayant eu lieu devant des centaines de citoyens qui se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée.

Après la prise de parole de l'ex-ministre candidat qui a voulu se présenter et donner l'impression qu'il n'y a pas d'indifférence des citoyens par rapport à l'échéance prochaine, le secrétaire général s'est approché du pupitre pour s'adresser à la foule, mais son discours de campagne a été des plus brefs, contrairement à l'attente de l'assistance.


En dix minutes, M. Belkhadem a appelé les électeurs à se présenter massivement aux urnes le jour du scrutin afin de choisir leurs représentants au niveau de l'APN, en axant son propos sur les réalisations du programme du Président et les décisions prises au cours de la dernière législature, telles que l'augmentation des salaires, le statut de la fonction publique et la réconciliation nationale. L'orateur a exhorté la population à renouveler sa confiance aux candidats du FLN «chevaliers du Front». Dans son message, le même responsable a indiqué que les élections du 17 mai prochain sont une étape importante dans l'édification du pays et qu'il est du devoir des citoyens de s'exprimer sur ce qui a été réalisé et de faire le choix entre les programmes et les hommes qui auront la charge de répondre à leurs aspirations. Notons qu'à la fin du meeting, plusieurs citoyens se sont approchés de Belkhadem pour lui faire part de leurs doléances et problèmes qui n'ont pas été réglés au niveau local. Par ailleurs, nous avons appris que, dans l'après-midi, le secrétaire général du FLN a visité le siège du directoire de campagne ouvert au niveau de la ville de Bouira, où il a rencontré des militants  contestataires qui lui auraient remis une lettre pour expliquer leur position à l'égard de la liste des candidatures au niveau de la wilaya.

La Tribune> 28 Avril 2007> Nacer Haniche

Ain-Bessem. La kasma FLN de Aïn Bessam s'insurge

Suite à l'adoption définitive des candidatures FLN au niveau de lawilaya de Bouira, dont la tête de liste est le père fondateur du mouvementde redressement au niveau de cette wilaya et non moins ex-membre du gouvernement, M. Kara, les membres de la kasma de Aïn Bessam se sont insurgés, contre ce qu'ils appellent la marginalisation de leur région. L'un des membres insurgés, Mebarki Hocine, pour ne pas le citer, ne nous a pas caché sa déception et celle de ses coéquipiers de la même daïra, quant àl'écartement des deux candidatures déjà proposées par cette kasma. Il s'agit là des candidatures de Zougari Saed, député et de Zemmar Achour actuel membre de l'APW. Notre interlocuteur nous dira à ce propos "l'on ne comprend pas la raison d'une telle décision au moment où notre région est considérée parmi la plus importante avec au moins 2 800 votants" cela, avant de préciser que leur démarche ne vise pas à discréditer ceux qui sont retenus, mais qu'ils revendiquent seulement que leur région soit représentée. Ce qui les pousse, par ailleurs, à tenir une réunion d'urgence dans la soirée de lundi dernier pour décider des suites à donner à ce qu'ils appellent "un fait accompli préjudiciable ". Dans le même contexte, un autre membre de la même Kasma, visiblement agacé par cette décision de la direction du parti, nous fera savoir qu'étant donné que Aïn Bessam est depuis toujours considérée comme le fief du FLN à Bouira, la direction du parti ne doit pas s'attendre à de bons résultats pour cette fois-ci. Cela avant de dire que "nous allons appeler la population à bouder la liste du FLN pour prouver aux responsables ce que vaut cette localité". Par ailleurs, le même état d'esprit existe dans d'autres régions de la wilaya, à l'exemple du chef-lieu de Bouira et de la région Est dont les militants – du moins ceux que nous avons rencontrés – ont exprimé leur désapprobation à cette démarche qui selon leur avis " n'arrange pas la position du plus vieux parti et risque bien de lui porter un grave préjudice ".Cela peut s'avérer juste si les militants insurgés passent à l'action en mettant leurs menaces à exécution. Nous y reviendrons.
Le courrier d'Algérie > 09/04/07 > Yazid K.

Ain-Bessem. Terrorisme: Assassinat de 02 policiers

 Avant-hier, aux environs de 21h, au moment où les fidèles venaient de quitter les deux mosquées situées au centre-ville d’Aïn-Bessam, trois policiers qui étaient en faction devant la grande mosquée furent l’objet d’un attentat terroriste qui a fait deux morts et un blessé. Selon des informations concordantes, et en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les services de la police judiciaire, l’attentat aurait été commis par deux terroristes.
Profitant du nombre impressionnant de personnes qui circulaient dans la rue, les deux terroristes armés de kalachnikovs n’ont eu aucune difficulté de se rapprocher de leurs victimes et tirer des rafales dans leur direction avant de récupérer leurs armes et prendre la fuite à bord d’un véhicule qui les attendait un peu plus loin, exploitant la panique indescriptible qui s’est emparée des passants. Hier, et tandis que les corps des deux défunts étaient transférés vers Alger pour autopsie, le troisième policier, qui avait survécu, était toujours hospitalisé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, mais son état est jugé hors de danger. Pour rappel, cet attentat survient au moment où des contacts sont très avancés entre des groupes terroristes affiliés au GSPC, particulièrement ceux de la phalange El Farouk de Lakhdaria, qui compte une quarantaine d’éléments et dirigée par un certain Ahcène Bouchnak, et les services de sécurité en vue de leur éventuelle reddition à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale sur laquelle le peuple vient de se prononcer favorablement le 29 septembre dernier. L’attentat serait l’œuvre des irréductibles du GSPC qui avaient refusé l’offre de paix contenue dans cette charte.
Le soir d'Algérie > 18/10/2005 > H. M.

Ain-Bessem. Découverte d’un cadavre

Près de la ferme Djouda, à quelque 3 km à l’est de Aïn-Bessem, une surprise désagréable attendait hier les éléments de la brigade de la gendarmerie de Aïn Bessem en patrouille : le corps sans vie d’un homme atteint de plusieurs coups de couteau. L’état de décomposition dans lequel se trouvait le cadavre a permis de situer approximativement la mort à trois jours, en attendant que le médecin
légiste précise l’heure exacte du décès. L’enquête ouverte à la suite de cette découverte macabre a permis, quant à elle, d’identifier le mort comme étant un éleveur de moutons de la région.

El watan > 08/08/2006

Aïn-Bessem. En grève depuis le 06 Janvier dernier

Des centaines d'élèves de Aïn Bessem devant le siège de la wilaya -  Saisissant l’occasion de l’ouverture de la session de l’APW, et devant l’impasse dans laquelle s’est retrouvé le conflit opposant plusieurs villages de la commune de Aïn Bessem à la Direction de l’éducation, concernant l’envoi ou non de leurs élèves vers le nouveau CEM de Sidi Yahia, des parents d’élèves, accompagnés de leurs enfants, se sont déplacés hier en force vers le siège de la wilaya pour organiser un sit-in. Arborant des banderoles à travers lesquelles ils interpellent les responsables de la Direction de l’éducation et ceux de la wilaya, concernant la grève des élèves entamée depuis le 6 janvier dernier, les parents d’élèves, surexcités, exigeaient de voir le P/APW afin de lui exposer le problème et de lui trouver une solution. Une solution consistant dans l’immédiat à permettre au millier d’élèves grévistes des deux paliers de reprendre le chemin de l’école. Pour rappel, ce dimanche et d’après les représentants des parents d’élèves de ces villages, le directeur de l’éducation qui s’était déplacé en personne à Aïn Bessem a proposé une solution consistant en le maintien des filles internes à Aïn Bessem, et l’envoi de tous ceux qui étaient externes, garçons et filles, vers le nouveau CEM de Sidi Yahia. Une solution que les parents d’élèves avaient refusé catégoriquement en insistant sur leur exigence première, à savoir l’envoi de tous les élèves de leurs villages vers les deux CEM de Aïn Bessem, c’est-à-dire là où ils avaient entamé le premier trimestre. Après ce sit-in, le P/APW a accepté de recevoir une délégation à laquelle il a promis de tout faire pour convaincre les responsables de la DE de laisser les élèves poursuivre leurs études à Aïn Bessem, en attendant de trouver une solution définitive au problème. Dans l’après-midi, alors que les élèves sont rentrés chez eux, leurs parents étaient toujours sur les lieux, devant le siège de la wilaya, à attendre une solution qui puisse les soulager. D’après ces parents retrouvés sur place, avec la grève enclenchée depuis le 6 janvier dernier, le spectre d’une année blanche commence sérieusement à planer et l’entière responsabilité de ce pourrissement incombe aux responsables de la Direction de l’éducation. Pour rappel, le problème de ces villages a commencé lorsque, le 6 janvier dernier, de retour des vacances, plus de 600 élèves qui suivaient jusque-là leurs études au niveau des deux CEM situés dans la ville de Aïn Bessem furent refoulés par leurs directeurs en les orientant vers le nouveau CEM construit au village de Sidi Yahia, situé à l’extrémité nord -ouest de la commune. Immédiatement, les parents d’élèves de plusieurs villages se sont insurgés contre cette décision et ont refusé d’envoyer leurs enfants vers le nouveau CEM. Selon eux, les responsables qui avaient décidé la construction de ce nouveau CEM au village de Sidi Yahia n’avaient pas tenu compte de leurs réclamations faites en 2004. A l’époque, une commission chargée du choix des sites devant abriter le nouveau CEM avait choisi le village Ouled Brahim, situé au milieu de beaucoup d’autres villages, mais pour des raisons mystérieuses, le CEM fut construit à Sidi Yahia, un village très éloigné et situé dans un coin perdu, selon les parents d’élèves. Pour faire entendre leur voix, ces parents ont même associé leurs enfants du primaire à cette grève. Du coup, la Direction de l’éducation s’est retrouvée avec plus d’un millier d’élèves en grève illimitée depuis le 7 janvier 2007. Plus de quarante jours après le déclenchement de cette grève, les parents d’élèves qui avaient frappé à toutes les portes n’ont pas trouvé d’oreille attentive à leurs revendications ; des revendications plus que légitimes quand on sait que du point de vue pédagogique et même psychologique, un élève s'épanouit aisément quand, après le passage d’un palier à un autre, il se déplace de son village vers le chef-lieu de commune ou de daïra, en se retrouvant plongé dans un autre monde urbain et plus développé. Aussi, présentement, l’urgence est-elle de permettre aux élèves de poursuivre leurs études à Aïn Bessem, chef-lieu de daïra, mais entre-temps le ministre de l’Education devra envoyer une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités de ceux qui avaient décidé la construction d’un collège à coups de milliards dans un patelin perdu et faisant fi même des recommandations d’une commission technique qui avaient choisi un meilleur site.
Le soir d'Algérie > 15/02/2007 > Y. Y.

Ain-Bessem. Un élève supplicié par un voyou

A Aïn Bessam, devant le CEM Djoublat, une scène d’une atrocité insoutenable s’offrait hier à la vue des élèves, qui attendaient l’heure d’entrer, dont a été victime un de leurs camarades qui était attaché au portail d’entrée par une chaîne passée autour du cou et bouclée par deux cadenas.

Pour ajouter si possible à l’horreur de ce traitement inhumain, le bourreau de la victime lui faisait respirer un pot de peinture afin de la faire sombrer dans l’inconscient. Afin de tenir aussi à distance toute personne qui serait tentée de secourir le malheureux, âgé tout juste de 13 ans, son tourmenteur brandissait un couteau de boucher. Minutes interminables pendant lesquelles les quelque 2000 élèves - il y avait aussi ceux du CEM Djaâdi - ont dû sentir leur petit cœur s’arrêter. Enfin, deux professeurs sont arrivés et ont découvert la scène et se sont empressés d’aller chercher la police en laissant l’adolescent enchaîné au portail. Ils voulaient surtout ne rien déranger pour que l’enquête se fasse sur des faits précis et non sur ce qu’ils auront déposé. Quand la police est arrivée pour constater l’acte crapuleux, le jeune voyou âgé de 24 ans s’était déjà éclipsé. En guise de protestation contre cette forme de violence abjecte, les professeurs du CEM Djoublat ont décrété une demi-journée de grève. Elle l’avait fait l’année dernière pour dénoncer les conditions de sécurité déplorables régnant au sein de l’établissement. Le même voyou avait rendu déjà visite à l’établissement, insulté et menacé le surveillant général qui refusait de laisser regagner sa classe une élève de 2e année qui s’était absentée la veille et qu’il accompagnait sans être un parent à elle. L’explication fournit par l’un de ces deux professeurs qui ont vécu ce drame et qui se sont évertués à nous le faire revivre hier au CEM, était que la veille l’élève maltraité s’était disputé avec cette camarade de 2e année que le jeune voyou semblait protéger malgré tout. « Peut-être, supposait l’autre professeur, tenait-il en agissant de cette manière ignoble, à montrer qu’il est un vrai caïd ». Délivré par la police, le supplicié qui est en 1re année a été évacué vers l’hôpital. Il était traumatisé.

El Watan > 25 octobre 2005 >  Ali D.

Ain-Bessem. Des enseignants surchargés

Dans la circonscription de Aïn Bessem, l’organisation pédagogique conçue pour l’enseignement du français à l’école primaire est au cœur d’une vive polémique.

Pour beaucoup d’entre eux que nous avons rencontrés hier dans la rue ou devant leurs classes, dénoncent le fait d’être chargé de 5 cours pour chaque enseignant ce qui constitue une tâche à laquelle il est humainement impossible de faire face. Nombre d’entre eux considèrent en effet qu’avec les péparations et les efforts qu’exigent le travail en classe avec 3 cours, c’est tout juste si l’instituteur arrive à s’acquitter de sa tâche avec assez de succès. « Au lieu d’alléger notre fardeau, se plaignait Rachid, un ancien instituteur, voilà qu’on nous accable avec un surcroît de travail. Et cela alors qu’on est en fin de carrière. » Pour Farida, une institutrice nouvellement reconvertie à l’enseignement du français : « Même avec toutes les bonnes volontés du monde, on n’y arriverait pas, car c’est une question de moyens (matériel pédagogique). Et où les trouver ? On a déjà de la peine à en réunir pour un cours, sans parler du reste. » « Il y a là deux poids deux mesures, s’insurgeait Aïssa, un autre ancien instituteur. Certains travaillent avec 3 cours alors que d’autres ont la lourde responsabilité d’en assumer 5. Conséquence : nous passons toute la journée à sauter d’une classe à l’autre avec des résultats nuls. » Et d’en appeler aux parents d’élèves pour faire quelque chose, puisqu’ « il y va de l’avenir de leurs enfants. » Une pétition signée par quelque 150 enseignants adressée au directeur de l’éducation et au représentant de l’association des parents d’élèves dénonce cette organisation pédagogique écrasante. Contacté par téléphone, un responsable de la DE nous déclarait tout ignorer de cette pétition.

El Watan > 26 octobre 2005 >  Ali D.

Aïn-Bessem. 20 milliards pour son amélioration

Pour son amélioration,  la ville de Aïn Bessam, chef-lieu de commune et de daïra à 25 km à l’ouest de Bouira, a bénéficié dans le cadre du programme de rattrapage d’une enveloppe de 15 milliards, selon son responsable que nous avons rencontré hier non loin de son bureau.

Selon le P/APC, ce formidable pactole servira au bitumage des cités 227, 260, 100 Logements LSP et 120 logements sociaux, à la cité Kermia, dont il reste à revêtir un partie laissée en plan. La cité Omar Mohamed et des 78 Logements figurent également dans ce projet. Dans la foulée, la commune a dégagé sur son propre budget une enveloppe de l’ordre de 5 milliards pour l’amélioration du centre de la ville. Ce grand projet, confié à l’entreprise Sotrarbo, a permis le revêtement en béton bitumeux (B.B) des artères principales comme les rues Mohamed Meghribi, Rabah Dermouche, Boualem Laloui, Mohamed Rezig ainsi que les petites ruelles. La même opération, qui prend également en compte les avaloirs, a profité aux cités Salah Arar composés de quelque 500 habitations et Ali Senouci comprenant 260 habitations. L’objectif est l’amélioration du cadre de vie du citoyen.

El Watan > Ali D.  > 21 mars 2007

Ain-Bessem. Le pont de tous les dangers

On n’attirera jamais assez l’attention des automobilistes sur ce pont de l’autoroute Est-Ouest qui enjambe la RN 18, devenu l’un des points les plus noirs de la circulation routière de la wilaya.

Des accidents occasionnant morts et blessés sont enregistrés de façon quasi permanente. Ceux évités in extremis et qui pouvaient donner lieu à des bilans désastreux se signalent non pas une fois par jour mais dix fois même. On incrimine souvent l’excès de vitesse et l’imprudence des chauffards, mais depuis quelque temps on s’interroge beaucoup sur les normes de réalisation de cet ouvrage : on le trouve trop étroit pour un trafic aussi dense que celui de la RN 18 devenu presque d’égale importance que la RN 5 par le flux de véhicules qui y circulent chaque jour. On montre également du doigt la bretelle qui relie l’autoroute à la RN 18 : sans risque pour les automobilistes qui l’empruntent pour rentrer à Bouira, elle devient infiniment dangereuse pour ceux qui traversent la RN 18 pour aller à Aïn Bessem. D’où le reproche fait aux concepteurs de ce pont de n’avoir pas prévu deux autres bretelles, pour véhicules qui vont à Bouira et à Aïn Bessem sans avoir à traverser la RN 18 avec tous les risques que cela comporte. Les deux bretelles existantes ne le font que d’un côté. Une Mégane qui venait d’Alger vers Aïn Bessem a été percutée violemment avant-hier par un poids lourd. On parle d’un mort et de blessés. Plusieurs coups de fil donnés à l’hôpital de Bouira pour avoir le bilan de ce terrible accident n’ont jamais pu avoir le standard. Le préposé, malgré sa bonne volonté, n’a pu nous mettre en communication avec les services des urgences ou tout simplement avec le directeur qui assure la permanence. A croire que le vendredi, c’est le jour de repos même pour les hôpitaux ! En tout cas, la mort elle ne connaît pas de repos, et le pont qui enjambe la RN 18 est devenu un lieu de rendez-vous pour beaucoup d’automobilistes. Les accidents mortels sont devenus hallucinants comme celui qui s’est produit avant-hier vers 18h sur la RN 18 à hauteur du pont. Un camion qui arrivait par la bretelle avait percuté une Mégane venant de Aïn Bessam. Cet accident a coûté la vie aux deux occupants de la Mégane.

El Watan > A. D. > 18 octobre 2006

Ain-Bessem. Les jeunes réclament une bibliothèque

 La lecture est un luxe que beaucoup de jeunes de Aïn Bessem ne peuvent se permettre. Non seulement le prix auquel le livre se vend aujourd’hui est élevé pour les modestes bourses, mais la lecture est une entreprise studieuse qui nécessite espace et tranquillité.

Il existe bien une bibliothèque aménagée dans l’ancienne église, mais les conditions de travail ne sont pas du tout du goût des jeunes lecteurs. Ils veulent un espace plus éclairé et plus adéquat. Il y a enfin les ouvrages qui par leur nombre très restreint et trop vieux ne répondent plus à l’attente de la jeunesse qui aspire à une lecture plus diversifiée et surtout plus propre à nourrir ses rêves. Ce jeune qui nous abordait hier dans une petite rue, à notre déplacement dans cette ville, ne semble pas comprendre qu’à l’heure où la ministre de la Culture forme le projet de doter chaque commune d’une bibliothèque, la daïra de Aïn Bessem qui compte plus de 60 000 habitants n’a pas une bibliothèque digne de ce nom. Son incompréhension est d’autant plus sincère qu’il nous fait remarquer que la ministre de la Culture est de Aïn Bessem. Une manière de lancer un appel en direction de Mme Toumi par la création d’une bibliothèque dans cette ville.

El Watan > Edition du 18 mars 2007 > Régions  

Aïn-Bessem réclame son stade

Cette réclamation est d’autant plus légitime que l’équipe de football El Hamzaouia, qui évolue en régionale Une, reçoit ses adversaires au stade de Bir Ghbalou, une localité située à 9 km à l’ouest de Aïn Bessem.

Nos sources attribuent les piètres performances d’une formation naguère brillante à l’absence d’une structure sportive à la mesure de son ambition et de la qualité de jeu qu’elle développe. Celle existante, suite aux nombreuses dégradations qu’elle a subies avec le temps et à l’absence de toute commodité qu’elle affiche (non gazonnée et non pourvue de gradins), fait tout juste figure de terrain de proximité. On comprend dès lors l’irruption un peu brutale d’un important groupe de fans de l’équipe El Hamzaouia dans la maison de jeunes où le ministre de la Jeunesse et des Sports, en visite il y a quelques mois à Aïn Bessem, expliquait les différentes activités développées au sein de cette maison. Bien que le stade en question ne figura pas ce jour-là sur son agenda, le ministre fut contraint, sous la pression d’un groupe de jeunes en colère, de se rendre sur les lieux pour se rendre compte de la situation. Au regard de quoi, il a promis une importante enveloppe financière pour la réhabilitation de la structure sportive. Mais de l’avis même du P/APC de cette commune, à 15 km à l’ouest de Bouira, l’opération en question, dont il a estimé le coût entre 4 à 5 milliards de centimes, ne pourra être lancée avant 2007. Le responsable qui nous a reçus à son bureau n’a pas fourni plus de précisions concernant le jour et le mois. Pour reprendre sont terme, une telle opération permettra de donner au stade une dimension de quatrième génération, c’est-à-dire un stade moderne qui redorera le blason quelque peu terni de l’équipe. En revanche, l’opération qui vise à équiper ledit stade de tribunes – une des revendications du groupe de jeunes ayant interpellé Guidoum sur le stade – est en cours. Ayant nécessité une enveloppe de 500 millions de centimes pour la construction des gradins, elle est à un taux de réalisation estimé à 50% par le responsable de la commune. Mais celui fourni par nos sources, qui par SMS nous ont lancé un véritable SOS pour venir au secours du club qui évolue sur un stade qui n’est pas le sien quand il reçoit chez lui, est fort en deçà. Ce taux est de 38%. On comprend que la patience de ce club soit mise à rude épreuve.
El Watan > Ali D. > 2 décembre 2006 

Aïn-Bessem. Scandale à l’hôpital

 L’hôpital de Aïn Bessem est au centre, depuis quelques semaines, d’un scandale. Un chirurgien installé en février ou mars réclamait de certains patients qu’il opérait pourtant à l’hôpital le payement de ses honoraires !

Il exigeait d’eux entre deux et trois millions. Pour plus de discrétion, il choisissait toujours ses victimes parmi les ruraux. C’est ainsi que sept de ses victimes ont révélé avoir remis telle somme, telle date au praticien spécialiste pour le payer de ses services. D’autres, au nombre d’une vingtaine, ont fait savoir qu’ils avaient reçu les mêmes propositions, mais ayant refusé d’y accéder, le chirurgien n’avait pas insisté. L’enquête ouverte par la police au niveau de l’établissement hospitalier a permis de vérifier que les sommes versées au chirurgien par la « clientèle payante » ne figuraient pas sur le registre de comptabilité ! L’affaire menée rondement par les enquêteurs atterrira en septembre devant le parquet de Aïn Bessem. En attendant, les langues vont bon train.

El Watan > Ali D.> 24 août 2006

Ain-Bessem. Hommage à la mémoire de Miralès

Au lycée Taleb Saâd, à Aïn Bessem, le choix du sujet de français en 2e année pour les compositions du premier trimestre a porté intégralement sur un article intitulé « Miralès, une dame au grand cœur », paru le 7 juin 2005 dans la page Régions d’El Watan.

Ce choix n’est pas seulement une marque de considération pour l’un des plus grands quotidiens francophones d’Algérie où à Aïn Bessem El Watan compte de nombreux et fidèles lecteurs, mais aussi et surtout un hommage joint à tant d’autres rendus à la mémoire de Miralès, venue s’établir à Aïn Bessem bien avant le déclenchement de la guerre de libération. Cette militante de la cause algérienne, qui s’est éteinte à un âge avancé l’été dernier, se recommande également aux souvenirs et au respect de ceux, grands et petits, riches ou pauvres, dont elle a partagé le quotidien fait de hauts et de bas, dans cette ville charmante plantée au milieu des plaines des Aribs. Le fait qu’elle ait ouvert un bar-restaurant, conservé jusqu’à son dernier souffle ses prénom et nom - Miralès Angel - n’y change rien pour les Bessemis. A leurs yeux, cette dame, aux idées larges et au grand cœur, s’est largement rachetée en acceptant de se convertir à l’Islam au dernier moment et en demandant à être enterrée au cimetière de ses frères et sœurs musulmans. En se rendant en masse au cimetière l’été dernier pour accompagner à sa dernière demeure l’amie, la sœur que fut pour eux Miralès, les Bessemis ont voulu témoigner de la considération dont jouissait auprès d’eux la dame française de son vivant. En donnant pour sujet à leurs élèves cet article d’El Watan qui a tenté de cerner la personnalité de cette femme admirable de bonté et de générosité, les professeurs du lycée Taleb Saâd ont tenu à faire revivre à travers ce personnage pittoresque un moment de l’histoire de leur ville à laquelle Miralès est intimement liée.

El Watan > Ali D. > 3 janvier 2006

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