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les brèves

Aïn-Bessam : Une salle de sport destinée à une éco

L’école primaire Lamri Boudjemâa, de la localité d’Ain-Bessem, vient de bénéficier d’un projet de construction d’une salle de sport. En effet, l’opération dont les travaux seront bientôt entamés, est inscrite dans le cadre du programme sectoriel de développement.

C’est le plus important projet inscrit en faveur de l’établissement qui enregistre, depuis son ouverture, des résultats satisfaisants. Ainsi, la nouvelle a été chaleureusement accueillie, tant par les élèves que par les professeurs dudit établissement scolaire.

O. K. [LA DÉPÊCHE DE KABYLIE - 16-05-2013]

Aïn-Bessam : Le problème du manque d’eau toujours

Les habitants de trois villages, relevant de la commune d’Aïn Bessam, à savoir Rouabiaâ, Aïn Chellala et Ouled Brahim, se plaignent de la non-inscription de leurs hameaux au programme de la nouvelle conduite d’eau potable desservant leurs villages via le barrage Takesbt, et ce, malgré le manque crucial d’eau potable dont souffrent ces trois localités.

«Même durant l’hiver, nous sommes souvent confrontés à des pénuries d’eau potable. Parfois, nous restons jusqu’à vingt jours sans la moindre goutte d’eau dans les robinets. Cette situation est due à la vétusté du réseau local d’AEP », affirme l’un des villageois. «Malheureusement, nos villages n’ont pas été inscrits dans le projet de la nouvelle conduite, et ce, malgré qu’elle transite sur notre territoire », ajoute notre interlocuteur selon qui, plusieurs demandes et réclamations ont été adressées aux services de la wilaya, pour le raccordement de leurs hameaux à la nouvelle conduite du barrage Takesbt, mais en vain. « Les responsables du secteur refusent de nos raccorder à la nouvelle conduite, sous prétexte, que nos villages sont déjà raccordés à l’ancienne conduite du barrage Oued Lek’hal », ajoute-t-il.

Les citoyens que nous avons interrogés ont signalé, également, la mauvaise qualité d’eau qui coule dans leur robinet. Ces derniers affirment que c’est dû à la dégradation et la vétusté des réseaux d’AEP. « L’eau qui coule de nos robinets est d’une qualité douteuse, et il n’est pas à écarter que des infiltrations d’eaux usées en soient la cause. Nous avons alerté les services de l’ADE, mais jusqu’à ce jour, aucune mesure, au moins préventive, n’a été prise par les responsables de l’unité », se désole un villageois qui précise qu’un échantillon de cette eau a été déposé au laboratoire.

Interrogé sur cette question, les responsables de l’APC d’Aïn Bessem affirment qu’ils avaient officiellement saisi les responsables de la wilaya à propos de ce sujet. « Nous avons adressé une lettre officielle aux services de la wilaya et à la direction des ressources hydriques de Bouira, à propos de ce problème, mais à ce jour, nous n’avons pas encore reçu de réponse», nous dira un élu de l’APC.

O. K. [LA DÉPÊCHE DE KABYLIE - 11-05-2013]

A l’image de Aïn-Bessem, Une piscine pour BirGhbal

La commune de Bir Ghbalou abritant une population de treize mille habitants, à 30 km à l’ouest de la wilaya de Bouira, a bénéficié d’un projet de réalisation d’une piscine semi olympique d’une génération moderne.

Selon notre source locale, les travaux débuteront dans les prochains jours. Le délai de réalisation est de 18 mois. Les pouvoirs publics ont alloué une enveloppe de 170 millions de dinars. A noter par ailleurs, que six autres piscines olympiques sont programmées à travers les grandes daïras de la wilaya de Bouira. A l’image de Aïn Bessem, Bir Ghbalou, Lakhdaria, M’Chedallah, Kadiria, et Bechloul, en plus d’une autre piscine qui sera implantée à Bordj Okhris inscrite dans le cadre du programme des Hauts- Plateaux. Une fois que ces dernières verront le jour, elles feront certainement le bonheur des jeunes de la région.

El watan > 10/09/09 >  B. Atoui

Aïn-Bessem : Les chantiers piétinent

 Ce ne sont pas les coups de semonce qui ont manqué lors de la dernière sortie du wali dans les deux daïras, à l’ouest de la wilaya, en l’occurrence Aïn Bessem et Souk El Khémis. Les retards sont enregistrés dans les études, dans le lancement et dans la réalisation des projets.

Cela a commencé avec les 40 logements LSL, à l’entrée est de Aïn El Hadjar, où l’entrepreneur s’est attiré les foudres du premier responsable pour un retard dans le lancement du projet, un retard jugé inadmissible. De même que ce responsable a estimé la situation des nouveaux relogés confrontés au problème d’électricité intolérable et donné des instructions fermes pour son règlement d’ici au 27 du mois de Ramadhan. A Aïn Laloui, la colère du premier chef de l’exécutif a pris pour cible les indus occupants dont les logements ont poussé comme autant de champignons près et sur le site où vont être édifiés les 90 logements. Sans prendre de gants avec ces occupants indésirables, il a donné l’ordre de débarrasser le terrain pour le lancement sans délai du projet. « Ceux qui n’ont pas de justificatif d’au moins 5 ans de présence sur les lieux » ne peuvent espérer y demeurer, a-t-il tonné. Et d’ordonner de « démolir tous ces gourbis » qui encombrent le site. A Souk El Khémis, une daïra en pleine transformation, pour ne pas dire révolution urbaine, avec ses nouveaux projets de siège de daïra, de lycée, de 100 logements et bientôt de gaz de ville, la consigne a été d’utiliser les mêmes études de labo ayant déjà servi au le lancement des 50 logements pour les 50 autres, les deux projets se trouvant sur le même, et ce pour des raisons d’économie de temps et d’argent. L’autre consigne a concerné la récupération des assiettes laissées vides.

Mais c’est à Aïn Bessem que le premier responsable de la wilaya a donné libre cours à sa vindicte, accusant les indus occupants, à l’origine du retard accusé dans le lancement du projet de 50 logements LSL. La pique particulièrement acérée a visé ces commerçants qui ne savaient pas où aller, selon l’un d’eux qui en l’occurrence s’est fait leur porte-parole. La réplique du wali s’est voulue cinglante : « Je n’attribue pas d’assiette foncière pour les commerçants, mais pour les investisseurs, créateurs de richesses et d’emplois. » Et comme le commerçant en question insistait pour qu’on reconsidère leur situation en fonction de leur ancienneté en tant qu’occupant, le même responsable, s’en tenant à sa décision a fait savoir qu’en l’absence de tout document administratif justifiant leur présence sur les lieux, seul moyen qui pourrait donner lieu à des compensations, il était inutile d’espérer quoi que ce soit de ses services. Et se tournant vers le directeur des domaines qui faisait partie de sa délégation, il l’instruisit d’avoir à engager des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux qui refusent d’évacuer les lieux, occasionnant des retards considérables dans le lancement des projets.

El watan > 11/09/09 > Ali D.

Aïn-Bessem : Routes dégradées et embouteillages

La ville de Aïn Bessem, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Bouira, d’une population de plus de quarante mille habitants, connaît ces derniers temps plusieurs aménagements des quartiers urbains, néanmoins certains chemins comme celui qui mène vers le technicum qui se trouve dans un état dégradé, voire impraticable.

Cette situation cause des désagréments aux usagers de la route ainsi qu’aux piétons, particulièrement les lycéens, vu la présence des flaques d’eau durant la période hivernale, le revêtement de ce dernier est d’une nécessité absolue. Pour l’embouteillage, la ville n’est pas dotée de feux tricolores afin de réguler la circulation automobile et par-là même éviter les accidents qui peuvent être provoqués par des chauffards. Le transport urbain, qui est devenu nécessaire, vu l’extension de la ville, n’existe pas. Les responsables concernés doivent se pencher sur ce cas afin de délivrer des autorisations d’exploitation de lignes urbaines aux transporteurs publics, pour le soulagement des citoyens de la ville et ce dans le but d’y remédier à cette situation, qui n’a que trop duré.

El Watan > 18/08/09

Aïn-Bessem : Gare routière sans commodités

Les transporteurs publics de voyageurs de la ville de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, ainsi que les usagers se plaignent de l’état déplorable de l’arrêt principal.

Ce dernier ne dispose d’aucune commodité, il est dépourvu d’infrastructures d’accompagnement comme les toilettes publiques, les abribus. La piste n’est pas revêtue et en état dégradé où, on constate pendant l’hiver, que celle-ci est recouverte de boue et flaques d’eau un peu partout, dont l’accès devient impénétrable. L’été c’est la poussière insupportable en plus de l’absence de sécurité, étant donné que le site est dépourvu d’éclairage. La situation environnementale de cette dernière est pitoyable puisque les alentours dégagent une odeur nauséabonde où se trouvent des tas d’ordures amassés. En outre, certains transporteurs déplorent l’anarchie qui règne notamment dans la régulation du trafic de transport de voyageurs, et dénoncent les agissements de leurs collègues concernant les pratiques illégales pour le chargement des voyageurs en dehors de l’arrêt homologué par la direction des transports de la wilaya en utilisant d’autres points non autorisés ou en cas d’accident, le voyageur risque de ne pas recouvrir ses droits d’assurance ainsi que le transporteur. Les services habilités doivent agir afin de mettre un terme à ce phénomène de fraudes. Par ailleurs, certains transporteurs imposent leur loi en obligeant les voyageurs de descendre à l’arrêt Harkat, au lieu de continuer jusqu’à la gare routière, et ce dans le but de faire demi-tour pour effectuer le plus de rotations en pénalisant les usagers. Certains jours de la semaine, beaucoup de voyageurs restent immobilisés pendant une demi-journée pour se déplacer, en l’absence de moyens de transport. Un projet de réalisation d’une gare routière adéquate résoudra les problèmes existants et permettra par-là même aux usagers de voyager dans de bonnes conditions. Ce dont, ils demandent l’intervention des services concernés afin de remédier à cet état de fait qui n’a que trop duré.

El watan > 09/08/09 > M. Guergaoui

Aïn-Bessem : Une pelouse pour le stade Zerouki

Le stade Zerouki Abdelkader de la ville de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira vient de bénéficier d’un projet de réalisation d’une pelouse en tartan de la nouvelle génération, la construction des gradins en forme de L et la charpente métallique d’une capacité d’accueil dépassant les six mille spectateurs, ainsi que l’aménagement des vestiaires.
Ce projet a été inscrit à la fin de l’année 2007 et a coûté une enveloppe de 65 millions de dinars pour le premier, et 22 millions de dinars pour le reste. Les travaux de réalisation n’ont débuté qu’au cours de l’exercice 2008 et ont été achevés au mois d’avril 2009, selon la directrice de la jeunesse et des sports de la wilaya de Bouira, le terrain sera prêt incessamment et inauguré dans les prochains jours pour accueillir la compétition officielle avant l’entame de la saison footballistique 2009/2010, alors que les travaux de chantier des tribunes sont toujours en cours. Le délai de réalisation de ces dernières est de quatre mois. En rappel, les travaux ont tardé à cause des intempéries. Les plus heureux seront évidement les supporters des divers clubs, mais surtout les dirigeants et les joueurs de ces derniers. Cette pelouse que recevra ce terrain, permettra surtout à ce club d’y recevoir ses invités et y jouer à l’aise après son homologation. Par ailleurs, cette modernisation offrira les conditions adéquates aux clubs locaux de s’épanouir, jouer les premiers rôles dans le football national.

El watan > 05/08/09 > M. Guergaoui

Amélioration urbaine à Aïn Bessem

Décidément la ville centenaire de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, semble bien vouloir opérer sa mue.En effet, plusieurs chantiers sont engagés dans le cadre du plan sectoriel de développement (PSD). La direction de l’urbanisme, de la construction et de l’habitat (DUCH) a déjà engagé les travaux d’aménagement de plusieurs quartiers de la ville, dont la cité Sociale, 120 Logements évolutifs, 100 Logements et le Lotissement 227. Les habitants ont accueilli avec un grand soulagement ces travaux qui contribuent à l’amélioration de leur cadre de vie, après avoir enduré le calvaire durant des années, étant donné que l’endroit précité est devenu presque inaccessible vu l’état des routes qui étaient en dégradation constante, en plus de la présence de la poussière pendant l’été et la boue en hiver. Cependant, ses habitants se posent la question quant au tronçon de l’entrée principale située à l’ouest de la cité entre l’Office national d’aliments de bétail (ONAB) et le centre de formation professionnelle (CFPA), qui est dans un état dégradé voire impraticable. Le chemin en question mène vers la zone d’activités industrielle et commerciale où le trafic routier est important, vu l’importance d’activités de certains établissements implantés dans cette zone. En outre, faut-il noter que cette cité est dépourvue d’infrastructures publiques à savoir, centre de santé, bureau de poste, annexe administrative, complexe de proximité, aires de jeux pour enfants. Les habitants du quartier demandent par ailleurs l’ouverture d’un chemin menant vers le cimetière des martyrs qui les rapproche au centre-ville.

 

El watan > 03/08/09 >  B. Atoui

 

Aïn-Bessem : Les jeunes réclament une piscine

En cette période caniculaire, les jeunes de la commune de Aïn Bessem sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, et d’une population de 40 000 habitants, ne savent plus où s’enfuir pour espérer trouver de la fraîcheur, mis à part les barrages et autres retenues collinaires constituant un énorme danger pour leur vies.

En effet, cette ville ne dispose pas de piscine, et ce malgré la disponibilité des ressources hydriques. Les jeunes de la localité ayant pris attache avec nous, voient mal comment les autorités compétentes n’ont pas pensé à la réalisation d’une piscine à ce niveau, alors qu’il s’agit bien de l’une des plus importantes villes de la wilaya. Autre raison, la région referme une nappe d’eau importante, en plus du barrage situé à quelques kilomètres seulement de là. Les plus âgés parmi les citoyens de cette ville, soutiennent qu’il s’agit là d’une nécessité impérieuse que les pouvoirs publics doivent impérativement prendre en compte. Car, faut-il le noter, pendant la période d’été la chaleur incite les jeunes et moins jeunes à s’aventurer du côté du barrage pour se baigner avec tous les risques encourus.

El watan > 01/08/09 > Par B. Atoui

Aïn-Bessem : Lenteurs au bureau de poste

De nombreux citoyens habitant la localité de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se plaignent ces derniers temps des lenteurs constatées dans la prestation de service au niveau de l’agence postale de la ville.

Les clients d’Algérie Poste déplorent ainsi l’accueil qui leur aura été réservé par les préposés aux guichets. Certains de nos interlocuteurs ne cachent pas leur gène devant toutes ces lenteurs inexpliquées. L’un d’entre eux dira : « A chaque fois que je viens ici, ils (les guichetiers) m’informent qu’il y a un manque de liquidités. » Celui-là ajoute que même le distributeur automatique de billets de banque (DAB) est constamment hors service, ce qui incite la plupart des personnes à se rabattre sur d’autres bureaux postaux des villes environnantes, dont celui du chef-lieu wilaya qui se trouve à son tour submergé par un nombre sans cesse croissant de citoyens qui y viennent effectuer leurs opérations postales. Ainsi et devant cette situation, les aïnbessemois dénoncent l’anarchie qui y règne et qui ne manque pas d’affecter même le service de distribution du courrier. Celui-là, à en croire nos interlocuteurs, n’arrive aux destinataires qu’après une longue période. Une situation pour le moins contraignante qui porte les concernés à demander des mesures adéquates permettant de mieux réguler ces services postaux.

El Watan > 19-07-09 > Mohamed. G 

Aïn-Bessem : Un bloc opératoire en chantier

D’une capacité de 92 lits, l’établissement public hospitalier de Aïn Bessem, dans la wilaya de Bouira, englobe un personnel de 200 employés, dont 15 spécialistes, 12 généralistes et 137 paramédicaux, répartis sur les différents services confinés dans des locaux exigus, composés de 2 salles de consultation, une salle de radiologie dotée d’une radio mobile, une salle de soins et une pour le plâtre.
Notre virée sur les lieux, nous a permis de constater de visu qu’une nette amélioration est enregistrée au niveau des différents services de l’EPH. Un nombre important de malades sont présents au niveau du service des urgences. Le chef de service, rencontré sur place, explique que cette situation est due au fait que certaines polycliniques situées dans les différentes localités ne disposent pas d’un service d’urgence, notamment celui relatif à la maternité, de la médecine avec ses spécialités, de la pédiatrie et de la chirurgie générale.
Le directeur-adjoint de l’EPH dira que le service des urgences enregistre une moyenne de 200 malades durant la journée. Au service des admissions, médecine interne, interrogé, un diabétique dira « à mon arrivée, il n’ y avait pas de médecin, j’ai attendu jusqu’à 9h pour être pris en charge ». Les responsables de l’hôpital expliquent : « Nous avons reçu plus de 60 urgences jusqu’à midi mais sans que les malades comprennent la différence entre les soins et les urgences, face à cela les médecins, veillent à ce que le patient soit pris en charge ». Un autre service qui a également connu une amélioration remarquable, celui du néonatal qui dispose actuellement de tous les moyens nécessaires, six couveuses et une table chauffante, cela en vérifiant que les nouveaux-nés se portent bien auprès de leurs mamans après la photothérapie pour ictère. Ledit service dispose de 3 pédiatres.
Par ailleurs, l’EPH de Aïn Bessem sera renforcé, selon les responsables du secteur, de nouvelles structures, à l’image d’un bloc opératoire dont les travaux sont en cours d’exécution. L’enveloppe dégagée pour ce projet est de 7 milliards de centimes. Composé de trois salles d’opérations dont une pour la traumatologie, la gynécologie et la chirurgie générale ainsi qu’une salle de réanimation d’une capacité de six lits. Le directeur de l’EPH affirme « le futur bloc opératoire de notre établissement sera le seul qui sera doté d’un scialytique plafonné au niveau de la wilaya de Bouira, aussi que pour le matériel mis en place qui est d’une haute gamme ». D’autre part, le secteur de la santé au niveau de cette ville est renforcé aussi par l’ouverture d’un centre d’hémodialyse qui recevait 23 patients de la daïra. Il est doté de six générateurs avec un corps médical bien structuré permettant ainsi un séjour agréable pour les dialysés. Tout comme une autre salle est réservée pour les réanimations en cas d’urgence. Une perspective de transformer ce centre en service de néphrologie est l’un des objectifs de l’EPH de Aïn Bessem.

El Watan > 06/07/09 > Salima Boubekeur

Tension à l’hôpital de Aïn Bessem

Le Syndicat national des paramédicaux, (SAP) de l’Etablissement public hospitalier de Aïn Bessem, localité sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, sont revenus encore à la charge en dénonçant la gestion de la commission des œuvres sociales dudit établissement.
En effet, les animateurs de cette section syndicale exigent tout bonnement le renouvellement de la composante de la commission, tout en demandant une enquête sur le terrain. C’est ce qu’a déclaré le président de la SAP, M Tahri. « Nous avons déjà adressé des requêtes aux différentes instances, au ministère de la Santé, à l’IGF afin de procéder à l’ouverture d’une enquête ». Notre interlocuteur rappelle que le 2 mai dernier, une assemblée générale a été organisée afin de renouveler la composante de la commission des œuvres sociales, en présence de tout le personnel de l’EPH, et d’un huissier de justice mais, a-t-il affirmé, « des individus ont saccagé l’urne et commis des actes de vandalisme ». Par ailleurs, notre interlocuteur dira que la gestion des œuvres sociales demeure floue depuis 2005 à ce jour. Ainsi, les animateurs de la SAP réclament une enquête au sujet de l’actuelle commission pour faire toute la lumière sur ce dossier et cela dans l’objectif d’assurer une stabilité de l’équipe dirigeante de l’EPH.

El Watan > 27 juin 2009 > Amar Fedjkhi 

Coupures d’électricité à Aïn-Bessem

La ville de Aïn Bessem, sise à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, comptant parmi les villes les plus importantes de la wilaya et abritant environ 40 000 h, connaît ces derniers temps des coupures de courant récurrentes qui durent parfois jusqu’à deux heures.
Pour le commun des personnes que nous avons interrogé, il s’agit bien de délestages opérés de manière cyclique. Cela au moment où l’on évoque par ailleurs des pannes sur le réseau électrique. Du côté des services de la Sonelgaz, l’on préfère parler des efforts de l’entreprise dans le cadre de l’électrification. Cependant, une chose est sûre, ces coupures fréquentes de courant électrique au niveau de cette ville, provoquent des désagréments aux abonnés. Ainsi et en plus de la détérioration de certains produits alimentaires, médicamenteux et autres articles électroménagers, dont souffrent les ménages, il y a aussi les arrêts répétitifs et non programmés de certaines unités de production et d’utilité publique. Pour le commun des citoyens aïnbessemois, il plus qu’urgent que les services de la Sonelgaz se penchent sur cet état de fait et y remédier pour éviter à ce que toute une population ne soit pénalisée.

El Watan > 17 juin 2009 > B. Atoui

Aïn-Bessem. Les arcades livrées à la dégradation

Confrontée à la dégradation du temps et aux différents projets inscrits dans le cadre de l’amélioration urbaine qui pourrait l’affecter profondément, la ville de Aïn Bessem faisait craindre pour la conservation de son patrimoine culturel matériel.
Par ce concept, il faut entendre quelques sites datant de l’époque coloniale, comme le square, la place publique qui lui fait face, l’église, le groupe scolaire, la salle de cinéma, et surtout, les arcades qui donnent à ce chef-lieu de daïra de 60 000 h tout son cachet architectural. Le P/APC de la ville qui nous recevait à son bureau, dira que tout ce qui compose le patrimoine historique et par conséquent le charme et l’identité urbaine de la ville sera préservé. Exemple : la dizaine d’arcs démolis par nécessité pour rebâtir la banque seront construits dans les formes architecturales primitives. Quant à l’état de délabrement où se trouve le reste, le responsable de la commune a fait savoir qu’en raison du danger public que constitue leur équilibre instable pour les passants, des mesures ont été prises. Une mise en demeure a été adressée il y a quelque temps à la direction de l’ancienne SNTV qui dispose d’un grand garage à cet endroit. Il faut dire que les autorités ont débloqué, il y a quatre ans, une importante enveloppe estimée par notre interlocuteur à trois ou quatre milliards pour « habiller de faïence » le bas de ces arcs. Les locaux ainsi que les habitations que supportent ces arcades de l’autre côté de la place sont propriétés privées. Malheureusement ces monuments connaissent eux-aussi une lente dégradation par suite des eaux pluviales qui y ruissellent. Le travail de sensibilisation serait d’attirer l’attention sur la valeur de ces sites historiques auxquels la ville doit son identité.

El Watan > 14 juin 2009 > Ali D.

Ain-Bessem. Campagne de don de sang

Sur invitation de groupe Alwafa des Scouts musulmans algériens de Aïn Laloui (daïra de Aïn Bessem) le Dr Kohli, responsable de la transfusion sanguine au CHU Mustapha Bacha d’Alger, a participé en début de ce mois à l’encadrement d’une journée de sensibilisation pour le don de sang dans la commune d’Aïn Laloui.
Cette journée est ainsi incluse dans le programme de travail du CHU Mustapha Bacha, apprend-on sur place. Lors de cette journée, les organisateurs ont insisté sur le fait que les donneurs de sang doivent être en bonne santé, et doivent avoir impérativement bénéficié d’un suivi médical. L’opération s’est déroulée au centre culturel de Aïn Laloui a accueilli plus de 150 donneurs de sang, un nombre important par rapport à d’autres villes du pays où la même opération a été organisée, dira le Dr Kohli. A noter en fin que cette initiative a été encouragée par les responsables locaux, à leur tête ceux de l’APC, qui ont mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l’équipe médicale.

El Watan > 09/06/09 >  M. Guergaoui

Hôpital de Aïn-Bessem. Rififi entre SAP et UGTA

Les membres de la section locale du SAP (Syndicat algérien des paramédicaux) de l’hôpital de Aïn Bessem, 20 km à l’ouest de Bouira, qui ont dénoncé le mois écoulé dans une déclaration rendue publique, la gestion controversée de la commission des œuvres sociales gérée par la section syndicale de l’UGTA, dont ils demandent le renouvellement de la composante, sont revenus à la charge en réclamant la tenue d’une assemblée élective pour élire les membres de la commission.
En effet, une assemblée élective a été organisée, en début du mois en cours en présence d’un huissier de justice, affirme le président de la section SAP, M. Tahri, qui a souligné qu’au moment de la tenue de cette assemblée, certains parmi les membres affiliés à la section syndicale de l’UGTA de l’établissement, ont procédé à la destruction des biens de l’hôpital et à saccager l’urne, tout en demandant le départ du directeur de l’EPH. « Pourquoi ont-ils peur de l’urne ? », s’interrogent-ils. D’autre part, le SAP dénonce ces agissements « condamnables » et déclarent soutenir le directeur de l’EPH.
Un soutien qui est par ailleurs exprimé par plusieurs autres associations de la région, à l’image du bureau de wilaya des fils de chouhada, l’association Nour de Aïn Bessem, les fonctionnaires de l’hôpital et les présidents des APC de Aïn Bessem, Aïn Laloui, Aïn Lahdjar, Souk El Khemis, El Mokrani, Khabouzia et El Hachimia. A noter enfin que toutes nos tentatives pour joindre la section syndicale de l’UGTA pour entendre leur version des faits ont été vaines.

El Watan > 20 mai 2009 > Par Nadia Hamani

Aïn-Bessem. L’ERIAD au bout du rouleau

Depuis que le groupe Dahmani a laissé tomber l’unité d’Eriad de Aïn Bessem, il y a 20 jours, celle-ci est à l’arrêt, selon nos sources. Notre déplacement, samedi dernier sur les lieux, n’a pu nous permettre d’apprendre davantage sinon que les 100 employés de l’unité n’ont pas touché leur dernier salaire, c’est-à-dire celui d’avril.
Le directeur de l’unité n’étant pas présent, nous n’avons pu aller plus loin que le seuil de l’entreprise. Cependant, contacté par téléphone, celui-ci nous a invités par deux fois à nous adresser au PDG de la filiale Eriad à Bouira. L’un des responsables de cette filiale nous a orientés vers le groupe Eriad à Alger. Joint par téléphone, le directeur commercial de ce groupe se dit surpris d’apprendre que le groupe Dahmani pour lequel l’unité de Aïn Bessem fait le processing, c’est-à-dire la trituration du blé et la mise en sac, a rompu le contrat qui le lie à cette unité. Pour ce responsable, rien n’a changé pour l’unité Eriad de Aïn Bessem puisqu’on ne lui a rien signalé à ce sujet. Quant au retard accusé dans le versement des salaires, cela arrive à toutes les entreprises, selon lui, sans pour autant signifier qu’elles ont des difficultés financières. Nouveaux contrats avec nos sources qui persistent et signent dans leurs déclarations : l’unité Eriad est à l’arrêt du fait de son lâchage par le groupe Dahmani il y a 20 jours. « Avec quoi tournerait l’unité privée sans le produit fourni par le groupe Dahmani ? », ironisent ces sources. Et pour montrer que les difficultés dans lesquelles se débat l’Eriad de Aïn Bessem remontent à deux ans et que le groupe Dahmani n’a fait que reculer l’agonie de cette unité, ces mêmes sources ajoutent que « les travailleurs n’ont touché que 50% du salaire de février ». Le mois qui a vu le groupe Dahmani offrir à l’unité son label et son partenariat.

El watan > 18/05/09 >  Ali Douidi

Aïn-Bessem. Les locataires de l’OPGI et la Hogra..

Plus dune vingtaine d’habitants de la cité des 170 Logements, sise à Aïn Bessem à 20 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya, ayant bénéficié de logements sociaux en 2002, crient à la «hogra». Ils soutiennent qu’ils s’acquittent d’un loyer plus onéreux que les autres locataires relogés dans le cadre du RHP et les victimes du terrorisme. Le loyer est fixé par l’Opgi pour ces derniers à 850 DA contre 4000 DA pour les premiers cités. Deux poids, deux mesures, soulignent les mécontents qui affirment que les logements sont identiques, aussi bien en superficie qu’en nombre de pièces. Ayant soulevé le problème depuis fort longtemps et n’ayant reçu aucune réponse, ces locataires ont décidé de ne plus s’acquitter de leurs loyers et ce, depuis 2003.
Certes, avant la fin de l’année dernière, un accord a été conclu avec le responsable de l’unité de l’Opgi au niveau de Aïn Bessem stipulant que le loyer serait de 850 DA. De leur côté, les habitants se sont engagés à s’acquitter du cumul des dettes. Cinq mois après, les choses n’ont pas évolué dans le bon sens. De ce fait, ils demandent aux autorités compétentes, en l’occurrence le directeur général de l’Opgi de Bouira, d’intervenir pour mettre un terme à cette double politique des loyers menée depuis six ans.

L’expression > 16/04/09 > Ali CHERARAK

Aïn-Bessem. El Hachimia: Grève des lycéens

Les lycéens d’El Hachimia ont entamé leur deuxième semaine de grève suite au recrutement de nouveaux professeurs dans leurs établissements. En effet, les six enseignants contractuels, trois de langue française, un professeur d’allemand et deux moniteurs de sport, exerçant au lycée ont été remerciés par l’administration au début du mois. Ce qui aurait été mal perçu par les élèves qui sont entrés en grève illimitée pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’instabilité. Selon les dires des lycéens, il est inconcevable “de changer nos professeurs au beau milieu de l’année scolaire. C’est une perturbation dans notre cursus d’autant plus que nous avions, avec les enseignants, développé une méthode de travail qui a fait ses preuves.’’  Les enseignants contractuels de leurs côtés n’ont pas voulu faire de déclarations, ils nous feront comprendre que l’intérêt des élèves passe avant tout autre considération. Les parents d’élèves redoutent que cette grève pénalise leur progéniture et ils s’inquiètent de la tournure des événements à moins d’un trimestre des examens. “Nous ne comprenons pas pourquoi des professeurs se font recruter au milieu de l’année scolaire, les concours de recrutement devraient se dérouler avant la rentrée scolaire pour que les enseignants rejoignent leurs postes au mois de septembre. C’est aberrant !’’, dira un parent d’élève soucieux quant à l’avenir de ses deux fils scolarisés dans ce lycée. 

La depeche de kabylie > 15/04/09  > B.D.B

Ain-Bessem. Tourmente pour les producteurs de lait

Le différend qui avait opposé les producteurs du lait de la wilaya de Bouira et la laiterie de Draâ Ben Khedda depuis le 1er avril 2009 a enfin trouvé un dénouement. En effet, cette laiterie “avait refusé de recevoir l’ensemble de la production laitière collectée au niveau du centre de regroupement à Aïn Bessem évaluée à quelque 3 000 litres par jour en arguant la saturation de ses moyens de stockage.” Cette justification ne semble pas tenir la route selon le président de l’association des producteurs de l'air de la wilaya de Bouira. Ce refus a irrité les producteurs de la wilaya qui s’étaient dirigés vers la chambre de l’agriculture et les services de la DSA dimanche dernier. Avec l’intervention des différents services inhérents au secteur qui s’y sont penchés et ont pris en charge cette sérieuse préoccupation des éleveurs. D’autant plus que des actions diligentées par ces services ont buté sur la signature des conventions entre les producteurs et le point de regroupement situé à Aïn Bessem affilié à la laiterie de Draâ Ben Khedda, nous informe notre source. Selon M. Hamdani président de l’association des producteurs du lait, “à partir du 14 avril 2009 la laiterie de Draâ Ben Khedda procédera comme d’habitude à la réception du lait de ces producteurs. Une production qui s’élève à quelque 15 000 litres par jour issue des 150 éleveurs entre agréés et permanents. Seulement, abstraction faite de ce dénouement, une autre contrainte serait apparue inhérente au refus du lait collecté par une collectrice par le point de regroupement Aïn Bessem. Ce refus aurait pour grief la signature de cette dernière d’une autre convention avec une autre laiterie”.  Procédure réglementaire ou non, les producteurs tiennent à ce que cette dernière soit réintégrée car “elle procédait à la collecte de pas moins 3 000 litres par jour à elle toute seule”, poursuit notre interlocuteur qui souligne que la collecte non effectuée pénalise largement les éleveurs. Actuellement cette “collecte est acheminée vers le point de regroupement de Aïn Bessem par les éleveurs eux-mêmes et avec leurs propres moyens”, créant par voie de conséquence “une gène non seulement pour la bonne marche de leur activité mais aussi une perturbation totale dans le circuit de distribution”, insiste-t-il à nous informer. Enfin, dans le cadre de la multiplication des établissements activant dans le secteur, chargés de la collecte de la production laitière, ledit éleveur a tenu à nous informer aussi de l’installation prochaine de l’opérateur économique “Danone” à Bouira à partir du 1er mai 2009, une chose qui apportera sans aucun doute un plus pour le secteur qui a tant besoin de soutien. 

 

 La depeche de kabylie 14/04/09. F. K.

Ain-Bessem. Rixe familiale meurtrière à Bir-Ghbalo

Un sexagénaire a été blessé mortellement lors d’une rixe familiale à Bir-Ghbalou. Selon nos sources, mercredi dernier, une heure avant la rupture du jeûne, une bagarre générale a éclaté entre les membres d’une même famille. Bilan : un mort et plusieurs blessés. Les services de sécurité sont intervenus et ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes. Les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire.

Liberté > 13/09/08 > A. DEBBACHE
 
 

Ain-Bessem: Producteurs de pomme de terre inquiets

On ne peut pas dire que la plantation de la pomme de terre d’arrière-saison dans les périmètres des Arribs (Bouira) s’annonce sous de bons auspices.
La crainte de voir se répéter le même scénario comme lors de la dernière récolte rend les agriculteurs méfiants et suscite des appréhensions. Rencontrés dernièrement à l’Office d’irrigation de Aïn Bessem (OPIBO), des producteurs venus protester contre la mauvaise distribution de l’eau qui les désavantageait, soutenant que la fois précédente, ils avaient laissé 40 millions de centimes de perte dans chaque hectare. Un des responsables de cet office estime qu’avec une dotation de 3 millions de mètres cubes, l’OPIBO a de quoi satisfaire les 75 EAC et les 145 producteurs privés qui exploitent cette saison une superficie de l’ordre de 1000 ha pour la seule plaine des Arribs, située à l’ouest de Aïn Bessem. S’il relève lui aussi une perturbation dans la distribution, c’est pour la mettre sur le compte de ce qu’il appelle la simultanéité de l’opération, celle-ci s’effectuant en même temps sur tout le périmètre à 60%, le reste se faisant à tour de rôle.

Comprenant 54 antennes de distribution prenant en charge chacune 50 à 60 ha, la distribution serait réglée comme un papier millimétré, aux dires de notre interlocuteur. Pour la récolte de la saison passée, ce responsable est du même avis que les agriculteurs. Evaluée à 350q/ha, elle aurait été compromise à 35%. Il a fallu la maintenir longtemps en terre à un certain taux d’humidité du sol pour la conserver. Malheureusement, explique ce responsable qui incrimine le déficit en moyens de conservation, une partie de la production a été endommagée. Il faut signaler que l’Opibo dont le siège se trouve à Aïn Bessem a connu par le passé une situation qui l’avait mis au bord du dépôt de bilan. Grâce à une politique de redressement spectaculaire, il connaît une meilleure situation qui lui permet de prospérer. Rappelons que pour la seule redevance de l’eau, l’office paye 14 209 DA à l’hectare.

El watan > 08/09/08 > Ali D.

Aïn-Bessem. Réouverture prochaine de la polycliniq

Une enveloppe de deux milliards de centimes a été, récemment octroyée à la commune , 7 km à l’ouest de Bouira, relevant de la daïra de Aïn Bessem, pour le réaménagement de l’infrastructure de la polyclinique de la ville.
Les habitants de Aïn Lahdjar qui, jusque-là, accusent un manque flagrant en matière d’infrastructures de santé, sont contraints de rallier les différentes cliniques du chef-lieu de la wilaya. A souligner que ladite polyclinique a été sabotée par les terroristes, il y a de cela presque une décennie. Par la suite, ce sont les patriotes qui ont occupé les lieux avec quelques familles qui se sont réfugiées à l’intérieur du bloc sanitaire.
L’octroi de cette enveloppe permettra donc à la direction de la santé de récupérer ses biens.D’autre part, faut-il noter que l’unique salle de soins sise au chef-lieu communal, accuse aussi un manque flagrant de commodités, ce qui ne manque pas d’accentuer les souffrances des habitants de la localité.
El watan > 02/09/08 > Amar Fedjkhi

Aïn-Bessem. Un sexagénaire assassiné parson cousin

Un sexagénaire répondant aux initiales de B.D.B. a été froidement assassiné, jeudi dernier, par son cousin et gendre de son frère, âgé de 26 ans, après une altercation qui n’aurait duré que quelques minutes devant son domicile à Aïn Bessem (ouest de Bouira), affirment des sources locales. L’assassin, habitant à Baraki (Alger), venu, selon nos sources, demander le retour de sa femme répudiée récemment, avait essuyé un refus catégorique de la part de la victime ; ce qui provoqua sa furie. Plusieurs coups de couteau avaient été assénés au vieillard qui mourra sur le coup. Quant à l’agresseur, se rendant compte de son forfait, il a pris la poudre d’escampette pour s’évanouir dans la nature. A présent, il demeure toujours en fuite, affirment nos sources

El watan > edition du 01/09/08

Ain-Bessem. Où stocker la pomme de terre ?

 Hier c’étaient des dizaines de producteurs venus de Aïn Bessem se plaindre devant le siège de la wilaya au sujet des chambres froides qu’ils n’arrivent pas à se procurer pour mettre leur production à l’abri des aléas du temps et pour qu’ils ne risquent pas une perte après tant d’investissements financier et humain.

Dans la région de Aïn Bessem, selon leurs dires, on compte plus d’un millier d’hectares de pomme de terre cultivés,  prêts, semble-t-il, à la cueillette. Seulement, les producteurs ont indiqué avoir eu du mal à trouver des chambres froides disposées à recevoir leur récolte assez conséquente quand même.

Les producteurs parlent de 700 000 quintaux dans les périmètres de Aïn Bessem et les plateaux des Arribs qui comptent en tout approximativement plus de 4 000 hectares de pomme de terre cultivés. Ainsi, nous comprenons que la non-disponibilité des chambres froides en quantité suffisante est la vraie préoccupation de ces agriculteurs qui ne cessent ces derniers jours de se démener comme des fous et d’aller d’un lieu à l’autre rien que pour leur signifier qu’il n’est possible de faire quelque chose pour eux afin de sauver leur récolte de la plus pire perte qui s’annonce. Ils se sont exprimés de manière querelleuse quant à  «l’indifférence des services concernés de nous procurer des chambres froides pour la conservation du tubercule et nous sauver de la sorte d’une perte incommensurable». D’autres producteurs ont avancé avoir laissé leur production sous terre sous peine qu’elle s’abîme en attendant de trouver des chambres froides parce qu’il leur est arrivé de cueillir des quantités et à force de courir de droite à gauche pendant des jours en quête de chambres froides, leur marchandise risque l’avarie et la moisissure par ces chaleurs qui sévissent.

Hier, ils étaient uniquement de la région de Aïn Bessem, ces producteurs venus se plaindre de ce problème et il y a des jours de cela, c’étaient les agriculteurs  de la région des plateaux d’El-Esnam qui se sont plaints de cette situation. Dans la région d’El-Esnam, ce sont 6 000 hectares de pomme de terre qui sont cultivés. En somme, si la surproduction de la pomme de terre a ramené un grand apaisement, elle a laissé, par contre, des producteurs, notamment les moins riches pour se permettre des chambres froides et de gros moyens, dans l’embarras le plus total. Il faut rapporter qu’avant-hier les producteurs de pomme de terre de la localité d’El Esnam ont procédé à la fermeture de la RN5 pour attirer l’attention des autorités sur cette pénible situation et les contraindre à faire en sorte qu’elle soit réellement prise en considération.

En attendant, le problème persiste et les producteurs perdent patience...

Par Farid Haddouche
Source : Le jour d'Algérie 16/07/08

Aïn-Bessem se souvient de ses dix fusillés

Emouvants rappels de la mémoire, en ce jeudi 10 juillet à Aïn- Bessem, 25 km à l’ouest de Bouira. La population et les autorités locales, l’APC, et aussi les moudjahidine, ont décidé d’ouvrir une page de l’histoire de la ville de Aïn-Bessem.
Une page douloureuse puisque, l’événement rappelle le souvenir de dix personnes parmi les plus valeureuses de la ville qui furent froidement fusillées devant la population en cet été 1959. Des centaines de personnes : femmes, enfants, vieillards mais aussi, les prisonniers étaient conduits de force vers le lieu pour voir ce qui allait se passer, pour que plus personne n’ose faire la même chose sous peine de se voir réservé le même sort. Chettar Slimane, aujourd’hui âgé de 72 ans, était parmi les prisonniers. Il a assisté à cet événement. Il raconte. «Tout a commencé lorsque en cette fin du mois de mai 1959, les moudjahidine ont attaqué pendant la nuit deux endroits de la ville ; la station d’essence appartenant au colon français, Pich Berty, qui était à l’époque des faits, adjoint au maire d’Aïn-Bessem, et la pharmacie de Guillot, également un colon établi à Aïn- Bessem. Après ces deux attaques, les militaires français allaient rapidement sévir en se vengeant contre la population de la ville de Aïn-Bessem, coupable, selon eux, de complicité avec les «fellagas» comme ils appelaient nos valeureux moudjahidine. De fait, trois jours après l’attaque, les militaires français, venus en renfort avec le maire de la ville, Austurin, ont quadrillé la ville avant de rassembler au niveau de la place publique toutes les personnes soupçonnées d’être de connivence avec l’ALN. Ils les ont embarqués ensuite vers la caserne 410 de Aïn-Bessem, réputée pour ses pratiques de torture. Au total, 150 personnes, entre adolescents et adultes, furent embarquées. Je fus parmi eux. Pendant plusieurs jours, nous étions à tour de rôle interrogés et torturés pour nous extraire des aveux et des informations que nous ne détenions pas. Du moins en ce qui me concernait. Après quelques jours, nous fûmes transférés vers la prison de Sour- El-Ghozlane. Au deuxième bureau, célèbre pour ses pratiques atroces. Là aussi, nous avons tous subi les pires tortures et toutes sortes d’interrogatoires imaginables et inimaginables. Après quelques jours de cette vie infernale où chacun de nous souhaitait la mort pour échapper aux sévices dont nous étions l’objet, nous fûmes embarqués de nouveau vers Aïn-Bessem à bord de trois camions. Je me rappelais, parmi tous les prisonniers que nous étions, dix avaient cette fois-ci des menottes aux poignées. A Aïn-Bessem, après une nuit passée dans la même caserne, le lendemain, nous étions le 20 juillet, nous fûmes conduits tous vers une place où nous avons trouvé également des centaines de nos frères et sœurs ; toute la population y était rassemblée. Là, les militaires ont aligné les dix personnes qui avaient les menottes aux mains devant un mur. Et avant que les militaires ne les abattent de sang-froid, le maire de la ville de Aïn-Bessem, Austurin, secondé par un député algérien dépêché d’Alger et qui était avec la France, nous expliquent que si quelqu’un de nous s’amuserait à aider les «fellagas», son sort sera le même que ces dix personnes. Et là, le maire Austurin ordonna aux militaires de tirer.
Des exécutions sommaires
Les dix héros de la Révolution venaient d’être lâchement assassinés par les soldats français. Cependant, si huit d’entre eux se sont écroulés sur le coup, deux par contre, les martyrs, Sekkak Laïd et Bouchakour Mohamed, étaient toujours debout et criaient «Tahya El Djazaïr !» (vive l’Algérie) par trois fois avant que les militaires ne les abattent à bout portant à l’aide de pistolets en leur tirant des balles sur la tempe. Après cette exécution sommaire, les militaires ont disparu laissant le soin aux gardes champêtres de débarrasser la place des dépouilles. Quant à moi, après le départ des militaires, je fus abandonné sur les lieux au même titre que les 140 autres personnes. J’avais 18 ans. Je me rappelais avoir couru des centaines de mètres avant de me réfugier chez une Bretonne, Mme Marcellezi, femme d’un juge, qui était contre la guerre et pour l’émancipation du peuple algérien. Elle m’accueillit dans sa maison où je suis resté longtemps avant de regagner ma demeure. Le lendemain, nous avons appris que les moudjahidine ont voulu se venger de ces exécutions mais de peur de nouvelles représailles contre la population civile désarmée, ils ont renoncé. Par contre, ils n’ont jamais renoncé aux dépôts de bombes le long des routes menant vers les maquis de Souk- El-Khmis et Makraoua, fiefs des moudjahidine. Je me rappelle de ce détail, car pendant plusieurs semaines après cette fusillade, les militaires nous faisaient appel à chaque fois qu’ils voulaient se déplacer vers ces forêts, en nous utilisant comme boucliers.
Les Algériens, de la chair à canon
Les militaires nous donnaient les détecteurs de bombes et marchaient loin derrière nous. De la sorte, si quelqu’un d’entre nous découvrait la bombe, il n’avait qu’à la signaler sinon, si jamais il ne la détecte pas, c’est lui-même qui sauterait. Je fus parmi les jeunes Algériens qui effectuaient cette sale besogne imposée par les soldats français à plusieurs reprises et je me rappelle avoir détecté une fois une bombe, désamorcée plus tard par les soldats français. Comprenant que cette pratique allait me coûter la vie, des proches me conseillèrent de quitter la ville pour aller à Ghardaïa, le temps que cette pratique soit oubliée. C’est ce que je fis avant de revenir quelques mois plus tard après que la pratique fut abandonnée par les soldats français. Voilà, l’histoire des dix fusillés telle que je l’ai vécue personnellement en cet été 1959. Encore une chose que je voulais signaler. Lors de mon incarcération au deuxième bureau à Sour-El-Ghozlane, je fis la connaissance dans la cellule de deux grands moudjahidine qui avaient été arrêtés dans les montagnes de Boussaâda alors qu’ils étaient blessés. Il s’agissait des officiers de l’ALN, Mihoubi Brahim et un certain Aït Youcef. Les deux officiers de l’ALN ont été transférés vers une destination inconnue deux jours plus tard. Après ma sortie de prison plus d’un mois plus tard, j’ai appris que les deux officiers de l’ALN étaient morts lâchés par les soldats français depuis un hélicoptère». Témoignage émouvant que celui de Ammi Slimane qui racontait les choses d’une manière tellement naturelle. Ce jeudi, aux côtés de Ammi Slimane, il y avait plusieurs autres moudjahidine de la région, à commencer par l’officier de l’ALN, natif de la région, Ali Drafli, le sécrétaire général de l’ONM de Bouira, qui était également chef de zone, Abdi Salah, l’ex-ministre Abderrazak Bouhara, le sécrétaire général de l’Organisation des enfants des moudjahidine, Khalfa M’barek, des cadres du RND, à leur tête le sénateur, le Dr Bouha Mohamed ainsi que le député Maouche Mohamed. Tout ce beau monde a bien voulu partager avec la population de Aïn- Bessem cette journée commémorative d’une des journées les plus noires de son histoire, une journée noire mais grâce à laquelle les jeunes d’aujourd’hui ont pu jouir de l’indépendance du pays. L’ensemble de la délégation conduite par le P/APC actuel de la ville, Nouri Mohamed, s’est recueilli devant les tombes des dix martyrs mais également celles des dizaines d’autres martyrs dont les dépouilles furent découvertes après l’Indépendance non loin du lieu où les dix ont été fusillés. Après la lecture de la Fatiha à leur mémoire, les hôtes de la ville de Aïn-Bessem se sont dirigés vers la salle de la maison de jeunes Malek-Bouguermouh, où une sympathique cérémonie a eu lieu et où des prix symboliques ont été remis aux moudjahidine et aux enfants de chouhada de la région et de la wilaya. Pour rappel, pendant la guerre de Libération nationale, plusieurs exécutions sommaires ont été perpétrées par les soldats de l’armée française. Au niveau de la wilaya de Bouira, outre les dix fusillés de Aïn-Bessem, il y en a eu six à Dechmia, 18 à Ath- Mansour, exécutés à Maillot, ainsi que l’exécution par pendaison de quarante-cinq personnes au niveau de la commune de Saharidj durant la sinistre opération Jumelles.

Le soir d'Algérie > 15/07/08 > Y. Y.

Ain-Bessem. Pannes electriques récurentes

Phénomène de plus en plus récurrent, même en période d’été où la consommation énergétique atteint son niveau le plus bas, la panne électrique qui a affecté la ligne haute tension desservant les daïras de Aïn Bessem et Souk El Khemis a plongé avant-hier pendant près d’une heure plusieurs communes dans le noir.
Fâcheux déjà de par sa récurrence, ce phénomène l’est davantage encore par la fréquence d’un moment clef du jour. Comme celle d’avant-hier, en effet, ces pannes intempestives interviennent généralement entre 19h et 21h. C’est-à-dire au moment que choisissent les citoyens pour se mettre à table. Les plus prévoyants mangent à la lueur de la bougie. Les moins prévoyants sont obligés d’attendre le retour de la lumière. Ce dont on ne se lassera jamais de signaler encore : sur cette ligne les pannes sont de plus en plus fréquentes et ont, selon les circonstances, leur origine soit dans l’équipement soit dans les conditions atmosphériques.
La panne d’avant-hier qui s’est produite entre 19h50 et 21h30 ne semble pas le fait de perturbations météorologiques.
À charge de la Sonelgaz de localiser ces pannes répétitives et d’apporter les corrections nécessaires, au grand soulagement de sa clientèle.

El Watan > 14/04/08> Ali D.

Ain-Bessem. Un jeune décède pour cause de rage

Un jeune de 17 ans, habitant le lieudit Ouled Bellil, à 3 km de Aïn El Hdjar (Aïn Bessem) est mort avant-hier des suites d’une morsure par un chien enragé.
L’adolescent, selon nos sources, s’est amusé, quarante jours plus tôt, à caresser le dos de l’animal au moment où, la bête, folle de rage, lui plantait ses crocs dans le bras.
Celui-ci, aux dires des mêmes sources, est allé consulter un médecin qui lui prescrivait un traitement antirabique. La victime interrompra le traitement à la sixième injection.
Au bout du quarantième jour, le jeune commençait à ressentir des douleurs dans le bras qui a été mordu par le chien. De la fièvre et une phobie de l’eau commençaient également à se faire sentir chez lui.
Evacué vers l’hôpital d’El Kettar, à Alger, il finit par rendre l’âme… le germe de cette maladie moyenâgeuse qu’est la rage, a eu le temps de faire des ravages irréversibles au niveau des structures du cerveau de la victime.
El watan > 11/06/08  >  A.D

Un jeune homme se suicide à Ain-Bessem

Un jeune homme, ayant des troubles du comportement a mis fin à ses jours, avant-hier, à Aïn Bessem (Bouira). Agé de 30 ans, il était père d’un enfant et commerçant de son état. Lorsqu’il a décidé de passer à l’acte, le jeune homme a attendu d’être seul à la maison, selon notre source, qui ajoute que la dose de tranquillisants, qu’il avait coutume de prendre chaque soir, a été sensiblement augmentée. Après quoi, le malheureux s’est pendu dans sa chambre.

El Watan > 14/04/08

Crime horrible à Aïn-Bessem

Un crime crapuleux a été commis vendredi à Aïn Bessem. Cet assassinat a mis toute la ville en émoi car la victime, M. S., un jeune de 17 ans, était connue pour avoir un bon caractère. On ne lui connaissait d’ailleurs aucun ennemi.

Le vendredi à 9h, racontent nos sources, il prenait sa moto pour une tournée dans ce quartier à l’est de la ville où il habitait. Vers midi, le jeune homme ne donnant pas signe de vie, sa disparition commençait à susciter de l’inquiétude chez ses parents. Les appels vers son portable commençaient alors à fuser, en vain, car l’appareil était éteint. Vers 19h, ses parents alertaient la police qui poussait ses recherches jusqu’au barrage de Oued Lakehal, sans résultat. Entre temps, tous les habitants du quartier se mobilisaient pour passer les environs au peigne fin. Vers minuit, le corps du jeune homme est retrouvé sans vie près du lieudit El Houachria, à quelques kilomètres à la sortie est de Aïn Bessem. Il portait sept coups de couteau dont un fatal au cœur. Le portable et la moto avaient disparu. L’enquête, confiée à la gendarmerie, tente de déterminer les circonstances de cet acte criminel autour duquel le mystère semble total pour le moment.

El Watan > 17/03/08 > Ali D.

Technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem

Les enseignants s’insurgent contre les agressions... - Les enseignants du technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem, à l’ouest de Bouira, ayant tenu samedi dernier une assemblée générale suite à l’agression de deux de leurs collègues dans l’enceinte même de l’établissement, ont décidé à l’unanimité de passer à la vitesse supérieure et ce, en lançant un préavis de grève qui prendra effet à partir du dimanche prochain, apprendon. Ainsi, la situation qualifiée de délétère par certains enseignants que nous avons rencontrés ne manque pas de les faire réagir, surtout que les responsables au niveau de la direction de l’éducation semblent ne pas se presser pour prendre des sanctions envers les présumés agresseurs. Les faits incriminés portent, selon les déclarations de nos interlocuteurs, sur deux agressions dont la première est physique sur un enseignant qui aurait été pris à partie par un groupe d’élèves de cet établissement, la seconde est une agression verbale dont a fait l’objet une enseignante de la part, cette fois-ci, d’un adjoint d’éducation censé donner l’exemple en matière d’éducation et de respect de la discipline sur les lieux. Suite à ces incidents pour le moins graves, les enseignants ayant protesté devant la direction de l’établissement, ont demandé à ce qu’une commission d’enquête soit dépêchée afin de faire la lumière sur ces événements fâcheux qui ne cessent de gangrener les espaces éducatifs. Une revendication qui avait été satisfaite, puisque la DE avait dépêché, en date du 6 février dernier, une commission d’enquête pour relever les infractions. Mais depuis, les espoirs des enseignants quant à la prononciation de sanctions à l’encontre des fautifs, se sont estompés d’autant qu’aucune mesure n’avait été prise, affirme-ton. Cela même qui ne manquera d’arriver au bout de la patience de ces enseignants qui se disent touchés dans leur amour- propre, et que le fait que les fautifs ne soient pas sanctionnés peut être perçu comme étant un laisser-aller qui encouragera, à coup sûr, les atteintes à l’enseignant. Une situation qui ne doit être tolérée puisqu’il n’échappe à personne que depuis quelques années, la violence dans les établissements éducatifs ne cesse de prendre des proportion pharaoniques au point que dans certains établissements, ni l’enseignant ni les staffs administratifs n’arrivent à gérer les choses de façon convenable. Une dérive qui emporte dans son sillage l’essence même de nos établissements qui, dans certains cas, se transforment en fabriques de fauteurs de troubles au lieu d’être des lieux où on forme des générations de cadres. 

Le courrier d' Algérie > 05/03/08 > Lyazid Khaber  

Un voleur de voitures d'Ain-Bessem arrêté

BOUIRA - Celui-ci répondant aux initiales M.I., âgé de 28 ans, marié, originaire de Aïn Bessem, a été arrêté par les services de sécurité à bord d’un véhicule, lors d’un contrôle de routine, sans aucun document prouvant qu’il en est le propriétaire.
Et après avoir fouillé le véhicule, les éléments de la police ont trouvé des documents, dont une pièce d’identité d’une autre personne, S.M., 28 ans, résidant à Lakhdaria et un certificat d’assurance automobile d’un autre véhicule, portant le nom de B.S., demeurant à Bouira. Après investigations auprès des services de police, il s’est avéré qu’une plainte pour vol du véhicule a été déposée en date du 24 février 2008 par S.M., auprès des services de la Gendarmerie nationale de Aïn Turk. Une autre plainte a été déposée au niveau de la brigade de la gendarmerie de la commune de Kadiria par B.M. originaire de Kadiria pour le même motif. Le mis en cause, présenté devant le procureur près le tribunal de Aïn Bessem, tout en reconnaissant les faits retenus contre lui, a avoué qu’il faisait partie d’un groupe spécialisé dans ce genre de vols. Il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et vol qualifié.

L'expression > 04/03/04 > Ali CHERARAK

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Ain-Bessem. Affaire du kamikaze de Bouira

Deux officiers de police devant le parquet d'Aïn Bessem - Décidément, l’affaire de l’attentat suicide avorté grâce aux efforts conjugués du chef du centre opérationnel (CO) de la sûreté de wilaya et du responsable des services techniques de la téléphonie mobile n’a pas fini de défrayer la chronique.

Alors que l’on croyait l’incident clos et que l’enquête ouverte à ce sujet ne serait qu’une simple formalité, qu’est-ce qu’on apprend ? Le chef du CO a d’abord été suspendu de ses fonctions. Placé en garde à vue depuis mercredi dernier, il n’a retrouvé la liberté que pour être présenté, avant-hier, au parquet avec l’autre officier chargé de la communication à la sûreté de wilaya. L’instruction judiciaire ouverte dimanche dernier à 14h au tribunal de Aïn Bessem où les deux officiers ont été présentés n’a pu être menée à terme que vers 18h30. Après quoi, nous apprenons de l’avocat du chef du CO que son client a été placé sous contrôle judiciaire. L’officier chargé de la communication a bénéficié lui d’un non-lieu. Précisions que les deux officiers, lors de ce point de presse sur l’attentat suicide avorté, ont clairement spécifié que le terroriste arrêté près de l’école Bourebache à Lakhdaria, 4 heures après avoir lancé son message d’attentat suicide, ne possédait que son portable. Ce n’est que lorsque l’animateur de la conférence a déclaré que le terroriste a parlé d’un simple canular qu’un de nos confrères a demandé pourquoi n’avoir pas patienté pour le prendre sur le fait. C’est alors que le chef du CO a répondu à notre confrère en lui expliquant ce qui arriverait si une fille kamikaze conduisant un véhicule bourré d’explosifs ou ayant une ceinture explosive foncerait sur une sûreté… avant de conclure que les nouvelles méthodes pour contrer ce genre d’attentats intègrent les paramètres de rapidité et d’efficacité.

El Watan > 19/02/08 > Ali D.

Aïn-Bessem. Fuite de gaz : Un mort par asphyxie

Le drame s’est produit avant-hier vers 14h30 à la cité Bachir Saïd, à proximité du stade communal de Aïn Bessem. Il a pour origine une fuite de gaz.

Le logement où s’est déclarée la fuite était occupé par un jeune couple nouvellement marié. L’homme, un aviculteur, selon nos sources, est mort asphyxié. Son épouse a été évacuée vers l’hôpital, sans connaissance. Hier, où a eu lieu l’enterrement de la victime de ce sinistre, elle a repris ses esprits, mais elle a dû être retenue en observation. Selon la Protection civile qui reprend les explications fournies par Sonelgaz, la fuite de gaz provenait d’un chauffe-bain. L’absence d’issues pour l’aération a conduit à une forte accumulation de gaz à l’origine de ce drame.

El Watan > 13/01/08 > Ali D

Aïn-Bessem. Les boulangers en grève

Les boulangers de la ville d’Aïn Bessam sont en grève illimitée depuis vendredi. Ils revendiquent l’amélioration des conditions d’approvisionnement.
Lors de notre passage au niveau de cette ville située à 25 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya,  nous avons constaté que quelques boulangers assurent encore le service minimum. Au niveau des commerces d’alimentation générale, aucune baguette n’est disponible. Selon un boulanger : “Nous demandons l’intervention des pouvoirs publics afin de nous assurer un meilleure approvisionnement, et ce, tant en prix qu’en qualité.” Pour la raison de la contestation, “le prix de la farine est fixé par un lobby de grossistes qui impose son diktat. Le produit existe mais nous l’achetons en deuxième main. Parfois nous devons faire le trajet jusqu’à Sétif pour nous approvisionner”. un autre boulanger souligne, de son côté, avoir acheté jeudi de la farine à 2 600 DA le quintal en deuxième main, en plus de mauvaise qualité. “Les propriétaires de minoteries privilégient les grossistes. Ces derniers nous vendent à des prix élevés, sans facture et dans des sacs de 25 kg au lieu de ceux de 50, chose qui fait flamber le prix jusqu’à 2 700 DA, dépassant de loin celui subventionné par l’État”, dit-il. Les initiateurs de cette action de protestation sont déterminés à faire entendre leur voix.

Liberté > 13/01/08 > A. DEBBACHE

Piquet de grève au technicum de Aïn-Bessem

Hier à 10h, les enseignants du technicum Barbar-Abdellah de Aïn-Bessem, à 25 km au sud-ouest de Bouira, ont observé un piquet de grève d’une heure pour protester contre les agissements d’un adjoint d’éducation. D’après une requête adressée au directeur de l’éducation et signée par 27 enseignants, il est fait état d’un comportement irresponsable d’un adjoint d’éducation envers une enseignante. Les faits qui se sont passés vers 10h et qui ont poussé les enseignants à observer une heure de grève, ne sont pas isolés, selon un enseignant qui s’est déplacé à notre bureau pour nous remettre la requête.
D’après lui, cet adjoint d’éducation, qui a outrepassé ses prérogatives en insultant l’enseignante et en l’humiliant devant ses élèves, n’en est pas à sa première bévue. Las des comportements de cet adjoint et face au silence des responsables du lycée, les enseignants ont décidé de réagir à leur manière, en observant un piquet de grève d’une heure et en s’adressant directement au directeur de l’éducation afin qu’il mette fin aux agissements de ce fonctionnaire en le mutant vers un autre établissement. Dans l’après-midi, nous avons appris que le direction de l’éducation a dépêché une commission d’enquête sur les lieux afin de faire la lumière sur cette affaire et prendre les décisions qui s’imposent.

Le soir d'Algérie > 30/01/08 > Y. Y.

Ain-Bessem. Trafic de passeports

Un homme âgé de 43 ans résidant à Aïn Bessem a été arrêté, samedi dernier, et mis sous mandat de dépôt pour les chefs d’inculpation de possession illégale de plusieurs passeports, fausse déclaration sur l’honneur et faux et usage de faux, alors que son complice, le dénommé T. R., 46 ans, natif de Aïn Bessem, et chef de service des passeports à la daïra de Aïn Bessem, également poursuivi, est laissé en liberté provisoire.
D’après les informations en notre possession, les faits remontent à quelques semaines lorsque K. M. a voulu renouveler son passeport prétextant un changement d’activité. L’enquête envoyée à la Sûreté de daïra de Aïn Bessem n’avait rien trouvé d’anormal chez cet individu qui possède une double nationalité. Sauf que l’année de la date de naissance, à savoir 1946, était quelque peu invisible ; chose qui attira les soupçons des policiers qui envoyèrent le dossier à la Sûreté de wilaya auprès d’une équipe technique spécialisée. Là, après analyse approfondie et le renversement de la date en 1964, il s’est avéré que K. M. existe et s’est fait délivré plusieurs passeports. D’abord au niveau de la daïra de Bouzaréah, où K.M. s’est fait délivrer un passeport en cours de validité jusqu’en 2011, puis à Sidi M’hamed, un autre passeport valable jusqu’en 2012, puis un troisième à Hussein Dey, valable jusqu’en 2011 et enfin un quatrième à Aïn Bessem valable jusqu’en 2011. Sans soulever de soupçons, la Sûreté de daïra renvoya l’enquête à la daïra en ne déclarant rien d’anormal. Quelques jours plus tard, des policiers se rendent à la daïra et demandent le passeport de K.M. Là, ils retrouvent la date de 1964 au lieu de 1946 comme indiqué dans le dossier qui leur a été envoyé. Ils procédèrent immédiatement à l’arrestation du chef de service des passeports, ainsi que du principal accusé. Lors de l’interrogatoire, ce dernier, qui avait pourtant établi une déclaration sur l’honneur au niveau de l’APC mentionnant qu’il n’avait jamais demandé de passeport ailleurs, a reconnu s’être fait délivrer plusieurs passeports mais a nié les avoir vendus à d’autres personnes, sans toutefois pouvoir les montrer. Mais la police est sûre que ces passeports ont été vendus à des qui les utilisent en changeant la photo. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Bessem, le principal accusé a été mis sous mandat de dépôt alors que le fonctionnaire de la daïra a été remis en liberté provisoire.
Le soir d'Algérie > 27/12/07 > Y. Y.

Bibliothèque municipale de Aïn Bessam

Un lieu propice au travail.        
Après avoir été propice à la prière et au recueillement, l’endroit qui fut d’abord un lieu de culte, l’est tout autant pour le genre d’activité qui s’y développe aujourd’hui.

Et c’est un fait que ne contestera personne ; le calme et le silence qui règnent en ce lieu sont recherchés par les cohortes de lecteurs qui se présentent aux heures d’ouverture, avec la même ferveur que par l’armée de fidèles qui se pressaient à ses portes pour la messe du dimanche. On aura enfin deviné qu’il s’agit dans ce propos d’une église ; une église construite vers 1867 et la nef qui accueillait autrefois des catholiques par dizaines sert actuellement de salle de lecture avec au fond les rayonnages de livres. Cette paix et ce silence se trouvent renforcés par la tranquillité même d’un jardin où poussent toutes sortes de fleurs et de plantes grimpantes, avec ses allées rectilignes très bien entretenues. Pour le « pèlerin » fatigué des rumeurs du monde, une pergola offre son ombre et son banc en face de la flèche qui, transperçant la frondaison très dense des arbres, s’élance fièrement vers un ciel idéalement bleu. La ville des arcades, épanouie comme une rose au milieu des plaines des Arribs, Aïn Bessem a la réputation d’une agglomération accueillante très propre et très calme. C’est en ce lieu fortifié contre les bruits de l’extérieur que les étudiants, les lycéens et les collégiens fréquentent en quête d’autre nourriture spirituelle : la culture de l’esprit. La bibliothèque met à la disposition de ses 200 adhérents 2700 ouvrages. Cette richesse se répartit entre différents domaines de la connaissance : la littérature, la science, les jeux, etc. Cependant, malgré les nombreux dons qui affluent de toutes parts, les rayons de livres gagneraient à être mieux garnis afin de diversifier davantage les choix. Le mobilier, vétuste, a besoin d’être renouvelé. Et pour offrir un outil de travail indispensable, les autorités devraient songer à installer quelques micros. Ces modestes moyens n’empêchent pas Belkacem, le nouveau maître des lieux, d’ouvrir à 8h et de rester ouvert jusqu’à 18h, travaillant même le jeudi et le vendredi quand ses lecteurs l’exigent. Prenant à cœur son travail, il est là ce matin en l’absence de lecteurs. Il attend avec impatience la nouvelle bibliothèque dont le projet est annoncé mais qui ne pourra être lancé, hélas, qu’en 2008 convaincu qu’avec de nouveaux moyens, la ville se mettra à rayonner comme un astre.

El Watan > Edition du 9 octobre 2007 > Ali D.

Ain-Bessem. La mal-vie au quotidien à Ain El Hdjar

Au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir.

Relevant de la daïra d’Aïn Bessem et distante à peine de 10 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Aïn El Hadjar, une commune située à l’ouest de Bouira, semble entièrement détachée du reste du monde. De part et d’autre de la RN18 reliant le chef-lieu de wilaya à la ville d’Aïn Bessem, on ne voit que de vieilles bâtisses, constructions délabrées et des bidonvilles. Son emplacement sur cet important axe routier, qui mène vers la ville d’Aïn Bessem et plus loin, à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, n’a eu, hélas, aucun effet positif pour son développement et son épanouissement sur tous les plans. Pour ainsi dire, sa situation géographique des plus envieuses ne l’a pas beaucoup aidée, voire ne lui a pas servi à grand-chose pour lui permettre d’accéder au rang des grandes communes, à l’image des autres localités de même envergure et jouissant du même statut. En effet, de par le trafic que connaît quotidiennement la RN18, l’une des plus fréquentées qui relie Bouira à plusieurs autres wilayas limitrophes telles que Médéa, M’Sila et Aïn Defla, et le nombre considérable de personnes en visite ou de passage à Ain-El-Hadjar, cette agglomération était censée devenir un grand centre urbain, voire même un carrefour en matière de commerce, de culture et d’échanges. Mais au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir. D’ailleurs, les étrangers qui empruntent cette route n’éprouvent aucun besoin de s’arrêter ou de garer leur véhicule, histoire pour s’approvisionner en nourriture ou en boissons fraîches.
Le village n’attire pas et ses commerces ouverts récemment n’affichent pas grand-chose du reste. En matière de développement, il faut souligner que cette commune accuse un retard considérables notamment en terme, d’équipements et d’infrastructures publics. En dehors du siège de l’APC, d’un collège, de l’unique mosquée, d’un bureau de poste datant de l’ère coloniale et deux ou trois immeubles d’habitation nouvellement érigés, la localité n’a absolument rien d’autre à offrir. Oh! si, il y a également un stade communal en tuf sur le bas-côté de la route, sans gradins, ni autre infrastructure allant avec. Et enfin, il ne faut pas omettre de citer le grand terrain vague situé sur la même ligne qui accueille chaque mercredi le marché des voitures. La bourgade ne possède même pas de centre de santé où les citoyens peuvent se soigner.
L’unique centre qui existait avant les années sanglantes du terrorisme a été confié aux groupes de légitime défense (GLD) qui s’y trouvent toujours. Cela étant, et comparativement aux autres collectivités locales bénéficiant du statut de chef-lieu de commune et issues du même découpage administratif, Aïn El Hadjar n’a pas réussi à se soustraire de sa configuration archaïque et son mode de vie dépassé et datant du lendemain de l’indépendance. Et bien que traversée par une voie très fréquentée où, à longueur de journée, règne une ambiance bon enfant en raison de ses multiples commerces, dynamique qui ne semble pas concerner cette localité qui donne une incroyable impression d’isolement et baignant même dans sa léthargie. Le déficit en foncier public est un autre handicap pour la municipalité de Aïn El Hadjar qui n’arrive pas à dégager de terrain ou une quelconque parcelle pour la réalisation de nouveaux édifices ou équipements publics.
La construction d’un immeuble d’habitation afin de répondre un tant soit peu au nombre en perpétuelle croissance des demandeurs de logement, contraint l’APC à grignoter par-ci, par-là sur la bordure de la route où peu d’espace reste à couvrir. Sur son territoire, la commune possède des terrains domaniaux en nombre suffisant mais qui servent de terrains d’assiette à des habitations précaires et des constructions illicites et dont les bénéficiaires ne possèdent aucun document d’acquisition ou acte de propriété.
Au même titre que beaucoup d’autres, ce genre de problème se pose pour les familles habitant tout au long de la route qui traverse la bourgade. Parmi elles, l’on dénombre sept familles vivant en communauté et dans des conditions précaires, au quartier Bengharabi Zohra. Celles-ci ne demandent qu’à être relogées dans des logements sociaux.
De son côté, la commune éprouve tout le mal du monde à répondre positivement à toutes les demandes de logement formulées dans le cadre du social. Initiée, il y a quelques années de cela, la formule LSP n’a pas trouvé preneur. Peu de gens sont des salariés, la majorité des citoyens sont pauvres et sans grandes ressources vivant de l’agriculture et de petits métiers. Comme partout ailleurs, à Aïn El Hadjar, le chômage bat son plein et le désoeuvrement fait subir les pires tourments aux jeunes et aux moins jeunes qui n’ont d’autre lieu où aller que de s’engouffrer dans le seul café qui existe quand ils ne sont pas face à la télévision.
Les week-ends, les jeunes peuvent prétendre à un semblant de changement s’il y a une équipe visiteuse qui vient affronter l’équipe locale ou en cas de programmation de rencontres inter-quartiers. Dans les deux cas, les jeunes et même les enfants sont sûrs de passer d’agréables moments en compagnie du ballon rond et de ses adeptes. Pour échapper à la morosité qui gangrène leur patelin, les habitants de Aïn El Hadjar animés sans doute par le désir de se retrouver dans une grande ville et aussi pour vaquer nécessairement à d’autres besoins, prennent chaque matin le transport public pour descendre cinq minutes après dans le centre-ville de Bouira. Ce geste est devenu presque machinal pour de nombreux habitants et notamment les jeunes de cette bourgade qui préfèrent passer toute leur journée dans le chef-lieu de la wilaya et ne rentrer qu’à la nuit tombante.
Ainsi, le nombre de plus en plus important de personnes qui prennent chaque matin les fourgons du transport public, a créé une crise en matière de transport.
En effet, aux étudiants, lycéens, travailleurs et aux autres citoyens ayant de solides motifs les obligeant à se rendre dans la ville de Bouira, se mêle une autre catégorie de citoyens formée essentiellement de jeunes désoeuvrés. Et, chaque jour que Dieu fait, tout ce beau monde se bouscule et joue du coude pour avoir une place dans le fourgon qui devra les mener vers la grande ville, symbole d’anonymat, de modernité, de culture et de toutes les belles choses qui emplissent la tête de chaque passager et manquent cruellement dans leur village d’adoption.

L'expression > 29/07/07 > A. SEBAÂ

 

Ain-Bessem. A défaut de piscines...le barrage

En l’absence de piscines, cap sur le barrage Lakehal. Situé à quelques encablures seulement de la ville de Aïn Bessem, ses abords ne désemplissent pas en ces journées caniculaires. Bravant l’interdit, ces enfants, en mal de fraîcheur, font fi des dangers. L’essentiel est de «piquer» une tête. Pour dissuader ces «baigneurs du dimanche», les responsables ont pensé désigner quelques gardiens. Mais l’important flux fait que leur surveillance semble emportée par les «ressacs» qui écument les jours gris.
La grande bleue est derrière le lointain horizon. «A défaut de piscine, on vient ici. La plage, c’est loin et on ne peut pas y aller tous les jours alors le barrage, c’est tout près et on peut même y attraper de la carpe» dira un homme d’un certain âge rencontré le soir au bord de l’eau. 40° à l’ombre. La tentation est forte. Les moyens font défaut. Quête de fraîcheur.
Pour beaucoup, le barrage devient le lieu privilégié de repos et de détente. Les soucis quotidiens mis de côté. «Chaque soir, après le travail, je viens ici parfois avec mes deux enfants dans le but d’échapper au stress de la ville mais pas pour me baigner et je ne laisse pas mes enfants le faire. C’est profond et dangereux», explique un père de famille la cinquantaine bien entamée. Cela dit, et vu les risques que cela représente, en aucun cas la baignade ne peut être permise dans les eaux du barrage. Chaque année, des victimes sont recensées.
Aussi, les autorités se doivent de penser à mettre en place les infrastructures adéquates, telles que des piscines en mesure d’accueillir le flux des baigneurs qui se comptent par milliers durant la période des chaleurs.

L'expression > 24/07/07  > A. SEBAÂ

Ain-Bessem. Les archives du tribunal détruites

Avec l’incendie d’origine criminelle qui a ravagé, dans la nuit de dimanche à lundi, la salle des archives du tribunal de Aïn Bessem, ce sont, selon la police, 100 boîtes contenant chacune 100 à 120 dossiers qui ont été ainsi détruites. On estime que la reconstitution de ces milliers de dossiers partis en fumée, sera longue et fastidieuse.
L’enquête ouverte avait conclu que l’incendie était dû à un court-circuit qui aurait été à l’origine de ce sinistre, s’est ensuite orientée progressivement, vers une piste qui a conduit à l’auteur de cet acte criminel. Il s’agit, selon la même source, de A. A., 20 ans, malfaiteur connu des services de la police. Il était 22h, ce soir-là, lorsque, ayant forcé sur la bouteille, il s’était retrouvé dans la rue où se situe le tribunal. Ses cris d’ivrogne ont réveillé deux riverains qui l’ont envoyé cuver son vin plus loin. Ils l’ont aperçu s’approcher de l’enceinte du tribunal sans se douter de la suite.
Interpellé puis arrêté le lendemain par la police, le mis en cause avait réussi la veille, à jeter un morceau de carton enflammé mettant le feu aux archives. Le malfaiteur, acculé, a fini par avouer son forfait. Il a été placé sous mandat de dépôt.
El Wtan > 26/07/07 > A. D.

Ain-Bessem. Foot ball: L'échec du HCAB

Hamzaouia club d’Ain Bessem Atones, les responsables du club !
L’échec du HCAB, qui est relégué en régionale II, semble avoir anéanti toute volonté chez les responsables du club bessami. C’est en tout cas ce qui ressort de la passivité, voire l’état atone, de la quasi-totalité des membres du bureau du club. Comme une espèce de dégoût ou d’incapacité  à relever le défi. Ces derniers n’ont pas bougé le petit doigt pour essayer de rectifier le tir pour redonner au club les moyens de ce remettre sur rails. “Rien, absolument rien, n’est programmé pour la préparation d’avant-saison, nous dira un ancien dirigeant du club. Pire encore, alors que des équipes manifestent d’ores et déjà leur détermination en prévision de la prochaine saison, ici à Ain Bessem, c’est le calme plat comme si de rien n’était”.

Payez au moins les joueurs !

L’attente dure et perdure pour les joueurs du Hamzaouia. En effet, leur situation financière n’a pas été régularisée car leurs dus antérieurs, notamment la 2e tranche de la prime de signature, ne leur ont pas été versés jusqu’à ce jour. “Pourtant, nous dira l’un des joueurs en question, nous avons honoré notre contrat jusqu’à la fin de la saison contrairement à certains joueurs qui ont abandonné l’équipe lors de la phase aller”. Le comble dans cette “histoire” est que, dès la confirmation de la relégation du club à la R2, les responsables du club se font rares, très rares, fuyant le contact. C’est malheureux !

 La passivité des autorités locales : l’autre facteur de l’échec bessami

Si les dirigeants du club ont une grande part dans le décompte finale catastrophique du HCAB, il n’en demeure pas moins que le principal pourvoyeur de fonds, les autorités locales, y est pour quelque chose. Si l’on s’en tient à ce qui se dit dans l’environnement sportif de la commune d’Ain Bessem, “ces autorités ont fermé les vannes lors des trois dernières saisons. Ce qui a provoqué une saignée au sein de l’effectif de l‘équipe senior. Les résultats sont catastrophiques.


La depeche de kabylie > 11/07/07 > B. Mechoub

Ain-Bessem. On se souvient des martyrs

Comme il a été déjà rapporté dans nos précédentes éditions, à propos du fameux massacre ayant eu lieu en juin 1958, où il a été question de l'oubli caractérisé de l'événement par les différentes autorités ; l'on se rend, finalement, à l'évidence puisque, selon certains anciens moudjahidine de la localité, les responsables compétents s'apprêtent à honorer la mémoire des martyrs de la localité. Selon nos sources, le Courrier d'Algérie avait contribué grandement dans le sens de rétablir une justice historique, d'autant qu'il a été le seul journal ayant évoqué cet événement, mais surtout rappelé à l'opinion les sacrifices consentis par la population de Aïn Bessem, connue pour son engagement irréfragable dans la lutte pour la libération du pays. Ainsi, des messages de reconnaissance nous sont parvenus par ces mêmes citoyens qui voient enfin leur passé ressuscité. Rappelons que durant cette journée du 18 juin 1958, l'armée coloniale avait procédé à une véritable razzia en tuant et arrêtant plusieurs citoyens pour enfin exécuter en public une dizaine de personnes. Sur le lieu du crime une stèle commémorative avait été érigée juste après l'Indépendance du pays, mais, depuis, rien n'a été fait pratiquement pour immortaliser cette date unique et doublement significative. Hormis les quelques survivants de la tragédie, presque personne ne s'est dit dans l'obligation morale de transmettre ce legs historique aux générations montantes. Cependant, et Dieu merci, l'amnésie semble être évacuée à Aïn Bessem puisque en cette occasion du 45 e anniversaire de l'Indépendance du pays, l'on se remet à remuer les cendres du passé, et tout l'honneur revient aux moudjahidine de la localité, à leur tête Chettar Slimane, ayant depuis toujours fourni des efforts considérables pour perpétuer la mémoire collective de la ville martyre de Aïn Bessem. Gloire à nos valeureux martyrs. 
 
Le courrier d'Algérie > 10/07/07 > Yazid K

Aïn-Bessem. Formation:Des cadres devant la justice

La police judiciaire de la daïra de Aïn Bessem a mis la main sur plusieurs cadres du secteur de la formation professionnelle qui seraient impliqués dans une affaire de faux et usage de faux. Accusés de falsification de documents, en l’occurrence des attestations de travail établies au niveau du CFPA de Aïn Bessem signée par son ex-directeur H. M., au profit de la dénommée A. Z., âgée de 37 ans. D’autres prévenus sont poursuivis, à savoir H. M., 43 ans, chef de service de la formation professionnelle à la DFP, A. N., 53 ans, sous-directeur du personnel au centre universitaire de Bouira, S. M., 50 ans, directeur de l’annexe CFPA d’El Hachimia et Z. S. L., 59 ans, directeur du CFPA de Aïn Bessem. Après l’enquête préliminaire et à la demande du procureur de la République, les concernés ont été présentés devant le juge d’instruction qui a requis la liberté provisoire en attendant un complément d’enquête.

La nouvelle republique > 04-07-2007

Ain-Bessem. La voleuse sous les verrous

Un serrurier de la ville a reconnu en l’assistante administrative, la personne qui avait fait le double des clefs du coffre-fort.

L’énigme du vol de 583 millions de centimes commis, il y a quelques jours, dans une usine de céramique privée à Aïn Bessem (25 kilomètres à l’ouest de Bouira), a fini par être élucidé, du moins en partie, avec l’arrestation de la principale accusée dans cette affaire. Ceci étant, l’enquête ouverte par la brigade de la police judiciaire de cette ville, n’est toujours pas close et on croit même savoir que les enquêteurs sont sur d’autres pistes qui risquent, dans les jours qui viennent, de mener à de nouvelles preuves impliquant d’autres personnes.
Le vol des 583 millions a eu lieu au niveau du coffre-fort de la direction de l’usine qui appartient à trois associés. Deux d’entre eux, les nommés A.A., 29 ans, et H.M., 37 ans, assument les fonctions de directeurs administratifs alors que le troisième associé A.M.H., 56 ans, est chargé, quant à lui, de gérer la manufacture de céramique.
Récemment, de retour de France où ils s’étaient rendus pour des motifs personnels, les deux directeurs de l’usine se sont vite aperçus qu’il manquait une bonne somme d’argent dans le coffre. Interrogé, le gérant principal, leur associé, seul à posséder les clefs du coffre pendant l’absence de ses coassociés, affirma que l’argent était bel et bien dans le coffre et que la veille il avait tout laissé en l’état. Chose qui amena les propriétaires de l’usine à aller déposer plainte pour retrouver l’argent disparu et le ou les coupable(s). Sur les lieux du vol, la police ne découvrit ni effraction ni empreinte étrangère au personnel employé. Au cours de leurs investigations, les éléments de la police ont réussi toutefois à recueillir les témoignages d’un serrurier de la ville lequel avait affirmé qu’une demoiselle s’est présentée chez lui pour faire les doubles d’un coffre-fort. Parmi les employées de l’usine, la fille répondant aux initiales S.S., âgée de 26 ans, fut tout de suite reconnue par le témoin, elle est assistante administrative chargée du personnel au sein de la fabrique. Présentée devant le procureur de la République près le tribunal d’Aïn Bessem, S.S., l’assistante administrative, a été placée sous mandat de dépôt. Le gérant de l’usine, K.H.M., qui est l’un des trois associés de l’usine a été mis, quant à lui, en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête. Le vol aurait-il été commis avec complicité et y aurait-il une ou plusieurs personnes impliquées dans cette affaire? Les éléments de la police chargés de cette enquête et les juges sont à pied d’oeuvre pour répondre à ces questions.

L'expression > 03/05/07 > Ali SEBAÂ

Ain-Bessem. Les sept projets de Bouira

Autoroute, logements, hydraulique… ..Le wali, qui en a recensé au moins 6 ou 7 parmi les 2363 projets inscrits pour une enveloppe de 500 milliards de dinars contre 88 projets inscrits pour 81 milliards dans le cadre des Hauts-Plateaux, n’a cessé de le marteler au théâtre communal au cours de son intervention qui a duré près de deux heures devant un parterre composé essentiellement d’élus, de notables, de représentants du mouvement associatif et des organisations de masse.

Ces 6 grands projets qui assureront l’autosuffisance, tout en mettant le chef-lieu de wilaya à moins d’une heure d’Alger, porte essentiellement sur les routes, les chemins de fer, les barrages, le bâtiment, l’énergie et le centre universitaire. Le projet d’autoroute Est-Ouest, qui traverse la wilaya de Bouira sur 101 km et qui comprend pour cette même wilaya, 3 tronçons : Lakhdaria-Bouira sur 33 km, Bouira-Adjiba 26 km et Adjiba-limite avec Bordj Bou Arréridj sur 16 km, une fois achevé, mettra, selon l’orateur, la ville de Bouira à moins d’une heure de la capitale, faisant d’elle une banlieue de cette dernière. L’enjeu est évidemment d’offrir aux opérateurs économiques d’autres wilayas, les conditions nécessaires à leur implantation chez nous, et, qu’Alger, confrontée au problème financier, ne peut leur présenter. Le projet, qui connaît une accélération intéressante dans la réalisation, permettra, en outre, de soulager la tension sur la RN5 induite par un trafic estimé à 40 000 véhicules par jour, et d’éliminer les points noirs signalés à hauteur d’Aomar et d’El Esnam. Alors que le tronçon de Lakhdaria-Bouira est à un taux d’achèvement de 98 %, que la livraison de la chaussée droite est prévue pour juin-juillet, le wali a tout particulièrement mis l’éclairage sur le viaduc — le plus grand ouvrage d’art d’Afrique et du tunnel géant de Aïn Chriki — dont le tube 2 reste à percer pour les deux tiers. De même, il fera remarquer qu’une solution à l’instabilité du sol constatée à hauteur de la commune de Aïn Turk où un glissement de terrain a affecté l’autoroute sur près de 100 m est en voie d’être trouvée. Alors que le 2e tronçon Bouira-Adjiba, lancé en 2005, (26 km) est en voie d’achèvement, le 3e qui prend fin à la limite avec Bordj Bou Arréridj sur un tronçon de 16 km, est confié à une entreprise chinoise qui en entreprendra prochainement la réalisation. « Cela permettra de sortir la wilaya de l’isolement dans lequel elle est confinée, et de constituer un pôle attractif pour les investisseurs à la recherche des meilleures conditions de travail », illustrera-t-il. Pour la voie ferroviaire, le wali fera savoir qu’il existe un grand projet de modernisation qui consiste en la construction d’une double voie qui permettra aux trains, circulant en sens inverse, de ne pas marquer de longs arrêts au niveau des gares, estimant à 20 minutes le temps que mettra un voyageur qui prend le train pour aller de Bouira à Alger. En plus, les trains qui seront mis en service fonctionneront à l’énergie électrique. « Ce qui leur conférera un caractère moins polluant tout en leur assurant une grande vitesse », assurera le conférencier. La proposition du wali est de réhabiliter l’ancienne voie qui allait, à l’époque coloniale, de Bouira vers M’lila en passant par Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Proposition soumise au ministère concerné, qui l’aurait trouvée digne d’intérêt. Là, le conférencier se fend d’un verset coranique sur l’eau pour montrer quelle importance Dieu accorde à cet élément qui procure la vie à toute chose. L’eau dont la pénurie est ressentie tout particulièrement à l’est (Ahnif, Adjiba, etc.), au sud (Bordj Khreis), à l’ouest (Aïn Bessam, Sour El Ghozlane), et au nord (Lakhdaria...).

Les ouvrages hydrauliques dans l’attente des adductions
A ce propos, le premier responsable de la wilaya vantera tout spécialement les deux plus grands ouvrages hydrauliques de la wilaya. Celui de Tilzdit, d’une capacité de 167 millions de m3, est achevé et n’attend que les installations d’adduction vers les 12 communes, à l’est de la wilaya. En attendant, l’eau du barrage est utilisée par les agriculteurs à des fins d’irrigation sans bourse déliée. Une enveloppe de 40 milliards pour chacune des 4 communes de M’chedellah a été débloquée par l’Etat pour amener l’eau dans ces communes à partir de la source Aberkane, dans le but de renforcer les capacités hydriques de Tilzdit. Le wali, qui est informé d’un projet de mise en bouteille de l’eau d’Aberkane, est catégorique : « On ne peut parler d’un tel projet qu’après la couverture en besoins de la population de cette denrée vitale. » Pour le barrage de Oued Lakhal, dont la capacité est estimée à 30 millions de mètres cubes, qui alimente en eau potable 3 daïras, en l’occurrence Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia, son contenu pourrait servir exclusivement à l’irrigation des plaines des Arribs qui s’étendent sur une superficie que le conférencier a estimée à 3200 ha. Pour l’heure, les périmètres irrigués ne vont pas plus loin que 320 ha. Certes, la production de la pomme de terre se pratique trois fois par an, mais le chef de l’exécutif invite la nombreuse assistance à se faire une idée du nombre de postes d’emploi qui seront créés le jour où l’eau ne servira plus qu’à l’irrigation, où en multipliant les 1400 travailleurs en exercice par 10. Cela ne pourra évidemment devenir possible que lorsque les stations d’épuration de Sour El Ghozlane dotées d’une enveloppe de 90 milliards, et celle de Bouira de 200 milliards entreront en service avec la station d’épuration de Lakhdaria et lors de la mise en eau du barrage de Koudiet Asserdoune, le 2e d’Algérie dont la capacité est estimée à 647 millions de mètres cubes. Après avoir souligné avec pertinence la forte dépendance des deux daïras, en l’occurrence Lakhdaria et Kadiria vis-à-vis de la nappe fleuviale alimentée fort capricieusement par les oueds Isser et Djemaâ, le wali annonce la fin du calvaire pour cette partie de la wilaya en plus d’autres communes limitrophes, à l’est (Tizi Ouzou), à l’ouest (Médéa) et au sud (M’sila). Ce sont en tout 18 communes qui bénéficieront de la distribution de l’eau à partir de ce barrage. Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia en seront également bénéficiaires. Alors, l’eau du barrage de oued Lakhal sera destinée entièrement à l’agriculture afin d’étendre encore plus les surfaces réservées aux maraîchages. Grâce aux trois stations d’épuration suscitées, les oueds seront également exploités à des fins d’arrosage, ce qui portera la superficie destinée aux cultures maraîchères à 7500 ha, à l’est de la wilaya.

El Watan > Ali D. > 9 mai 2007

 

 

Ain-Bessem. HCAB-MBB: Un derby aux grands enjeux

Incontestablement, l’actualité footballistique à Bouira sera dominée ce week-end par le match au sommet qui se tiendra demain vendredi au stade de Bir Ghbalou, et mettra aux prises le HC Aïn Bessam avec son voisin le MB Bouira pour le compte de la 23e journée du championnat de Régionale 1. Un match que les deux équipes doivent absolument gagner pour entretenir l’espoir de se maintenir. En effet, les Bessamis qui occupent la dernière marche du classement avec seulement 15 points au compteur miseront beaucoup sur cette confrontation pour se rapprocher du deuxième reléguable qui n’est autre que leur adversaire du jour. Une victoire leur permettra de respirer un tant soit peu, bien que les affres de la relégation hantent déjà les esprits. Le MBB pour sa part classé à six points de retard sur le HCAB est tenu d’éviter la défaite pour maintenir l’espoir de sauver les meubles à six journées du tomber de rideau. En plus donc du caractère derby de cette confrontation, l’enjeu du mach donnera une dose supplémentaire à la rivalité qui existe entre les deux équipes.
Le buteur > 12/04/2007 > Idir Mameri 

Ain-Bessem. A. Belkhadem en campagne électorale

Discours bref pour une échéance importante - Le secrétaire général du FLN, M. Belkhadem, a choisi la journée de vendredi qui est celle du marché hebdomadaire et la localité de Aïn Bessem pour entamer sa campagne électorale et celle de ses candidats dans la perspective des législatives du 17 mai prochain. Dans cette localité où ce parti a enregistré, au début du mois en cours, un grand nombre de contestataires par rapport à la liste qui a été établie par la direction du FLN, les responsables locaux des différentes kasmas ont mobilisé tous leurs partisans pour réussir la sortie du secrétaire général et essayer d'apaiser la colère de ceux qui ont été déçus de ne pas figurer sur la liste. En effet, comme l'a confirmé Mohamed Seghir Kara, tête de liste du FLN au niveau de la wilaya, des militants et des sympathisants sont venus des quatre coins de la région pour assister au meeting électoral qui a été programmé au niveau de la place des Martyrs de la ville de Aïn Bessem. Pour la circonstance, toutes les ruelles d'accès à cette place ont été fermées à la circulation par un dispositif d'agents de police et du service d'ordre composé de militants du parti. Aussi, en plus de la presse locale et des chaînes audiovisuelles nationales, nous avons constaté la présence de la chaîne satellitaire iranienne Al Allam pour la couverture de la rencontre ayant eu lieu devant des centaines de citoyens qui se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée.

Après la prise de parole de l'ex-ministre candidat qui a voulu se présenter et donner l'impression qu'il n'y a pas d'indifférence des citoyens par rapport à l'échéance prochaine, le secrétaire général s'est approché du pupitre pour s'adresser à la foule, mais son discours de campagne a été des plus brefs, contrairement à l'attente de l'assistance.


En dix minutes, M. Belkhadem a appelé les électeurs à se présenter massivement aux urnes le jour du scrutin afin de choisir leurs représentants au niveau de l'APN, en axant son propos sur les réalisations du programme du Président et les décisions prises au cours de la dernière législature, telles que l'augmentation des salaires, le statut de la fonction publique et la réconciliation nationale. L'orateur a exhorté la population à renouveler sa confiance aux candidats du FLN «chevaliers du Front». Dans son message, le même responsable a indiqué que les élections du 17 mai prochain sont une étape importante dans l'édification du pays et qu'il est du devoir des citoyens de s'exprimer sur ce qui a été réalisé et de faire le choix entre les programmes et les hommes qui auront la charge de répondre à leurs aspirations. Notons qu'à la fin du meeting, plusieurs citoyens se sont approchés de Belkhadem pour lui faire part de leurs doléances et problèmes qui n'ont pas été réglés au niveau local. Par ailleurs, nous avons appris que, dans l'après-midi, le secrétaire général du FLN a visité le siège du directoire de campagne ouvert au niveau de la ville de Bouira, où il a rencontré des militants  contestataires qui lui auraient remis une lettre pour expliquer leur position à l'égard de la liste des candidatures au niveau de la wilaya.

La Tribune> 28 Avril 2007> Nacer Haniche

Ain-Bessem. La kasma FLN de Aïn Bessam s'insurge

Suite à l'adoption définitive des candidatures FLN au niveau de lawilaya de Bouira, dont la tête de liste est le père fondateur du mouvementde redressement au niveau de cette wilaya et non moins ex-membre du gouvernement, M. Kara, les membres de la kasma de Aïn Bessam se sont insurgés, contre ce qu'ils appellent la marginalisation de leur région. L'un des membres insurgés, Mebarki Hocine, pour ne pas le citer, ne nous a pas caché sa déception et celle de ses coéquipiers de la même daïra, quant àl'écartement des deux candidatures déjà proposées par cette kasma. Il s'agit là des candidatures de Zougari Saed, député et de Zemmar Achour actuel membre de l'APW. Notre interlocuteur nous dira à ce propos "l'on ne comprend pas la raison d'une telle décision au moment où notre région est considérée parmi la plus importante avec au moins 2 800 votants" cela, avant de préciser que leur démarche ne vise pas à discréditer ceux qui sont retenus, mais qu'ils revendiquent seulement que leur région soit représentée. Ce qui les pousse, par ailleurs, à tenir une réunion d'urgence dans la soirée de lundi dernier pour décider des suites à donner à ce qu'ils appellent "un fait accompli préjudiciable ". Dans le même contexte, un autre membre de la même Kasma, visiblement agacé par cette décision de la direction du parti, nous fera savoir qu'étant donné que Aïn Bessam est depuis toujours considérée comme le fief du FLN à Bouira, la direction du parti ne doit pas s'attendre à de bons résultats pour cette fois-ci. Cela avant de dire que "nous allons appeler la population à bouder la liste du FLN pour prouver aux responsables ce que vaut cette localité". Par ailleurs, le même état d'esprit existe dans d'autres régions de la wilaya, à l'exemple du chef-lieu de Bouira et de la région Est dont les militants – du moins ceux que nous avons rencontrés – ont exprimé leur désapprobation à cette démarche qui selon leur avis " n'arrange pas la position du plus vieux parti et risque bien de lui porter un grave préjudice ".Cela peut s'avérer juste si les militants insurgés passent à l'action en mettant leurs menaces à exécution. Nous y reviendrons.
Le courrier d'Algérie > 09/04/07 > Yazid K.

Ain-Bessem. Terrorisme: Assassinat de 02 policiers

 Avant-hier, aux environs de 21h, au moment où les fidèles venaient de quitter les deux mosquées situées au centre-ville d’Aïn-Bessam, trois policiers qui étaient en faction devant la grande mosquée furent l’objet d’un attentat terroriste qui a fait deux morts et un blessé. Selon des informations concordantes, et en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les services de la police judiciaire, l’attentat aurait été commis par deux terroristes.
Profitant du nombre impressionnant de personnes qui circulaient dans la rue, les deux terroristes armés de kalachnikovs n’ont eu aucune difficulté de se rapprocher de leurs victimes et tirer des rafales dans leur direction avant de récupérer leurs armes et prendre la fuite à bord d’un véhicule qui les attendait un peu plus loin, exploitant la panique indescriptible qui s’est emparée des passants. Hier, et tandis que les corps des deux défunts étaient transférés vers Alger pour autopsie, le troisième policier, qui avait survécu, était toujours hospitalisé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, mais son état est jugé hors de danger. Pour rappel, cet attentat survient au moment où des contacts sont très avancés entre des groupes terroristes affiliés au GSPC, particulièrement ceux de la phalange El Farouk de Lakhdaria, qui compte une quarantaine d’éléments et dirigée par un certain Ahcène Bouchnak, et les services de sécurité en vue de leur éventuelle reddition à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale sur laquelle le peuple vient de se prononcer favorablement le 29 septembre dernier. L’attentat serait l’œuvre des irréductibles du GSPC qui avaient refusé l’offre de paix contenue dans cette charte.
Le soir d'Algérie > 18/10/2005 > H. M.

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