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les brèves

Ain-Bessem. Rixe familiale meurtrière à Bir-Ghbalo

Un sexagénaire a été blessé mortellement lors d’une rixe familiale à Bir-Ghbalou. Selon nos sources, mercredi dernier, une heure avant la rupture du jeûne, une bagarre générale a éclaté entre les membres d’une même famille. Bilan : un mort et plusieurs blessés. Les services de sécurité sont intervenus et ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes. Les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire.

Liberté > 13/09/08 > A. DEBBACHE
 
 

Ain-Bessem: Producteurs de pomme de terre inquiets

On ne peut pas dire que la plantation de la pomme de terre d’arrière-saison dans les périmètres des Arribs (Bouira) s’annonce sous de bons auspices.
La crainte de voir se répéter le même scénario comme lors de la dernière récolte rend les agriculteurs méfiants et suscite des appréhensions. Rencontrés dernièrement à l’Office d’irrigation de Aïn Bessem (OPIBO), des producteurs venus protester contre la mauvaise distribution de l’eau qui les désavantageait, soutenant que la fois précédente, ils avaient laissé 40 millions de centimes de perte dans chaque hectare. Un des responsables de cet office estime qu’avec une dotation de 3 millions de mètres cubes, l’OPIBO a de quoi satisfaire les 75 EAC et les 145 producteurs privés qui exploitent cette saison une superficie de l’ordre de 1000 ha pour la seule plaine des Arribs, située à l’ouest de Aïn Bessem. S’il relève lui aussi une perturbation dans la distribution, c’est pour la mettre sur le compte de ce qu’il appelle la simultanéité de l’opération, celle-ci s’effectuant en même temps sur tout le périmètre à 60%, le reste se faisant à tour de rôle.

Comprenant 54 antennes de distribution prenant en charge chacune 50 à 60 ha, la distribution serait réglée comme un papier millimétré, aux dires de notre interlocuteur. Pour la récolte de la saison passée, ce responsable est du même avis que les agriculteurs. Evaluée à 350q/ha, elle aurait été compromise à 35%. Il a fallu la maintenir longtemps en terre à un certain taux d’humidité du sol pour la conserver. Malheureusement, explique ce responsable qui incrimine le déficit en moyens de conservation, une partie de la production a été endommagée. Il faut signaler que l’Opibo dont le siège se trouve à Aïn Bessem a connu par le passé une situation qui l’avait mis au bord du dépôt de bilan. Grâce à une politique de redressement spectaculaire, il connaît une meilleure situation qui lui permet de prospérer. Rappelons que pour la seule redevance de l’eau, l’office paye 14 209 DA à l’hectare.

El watan > 08/09/08 > Ali D.

Aïn-Bessem. Réouverture prochaine de la polycliniq

Une enveloppe de deux milliards de centimes a été, récemment octroyée à la commune , 7 km à l’ouest de Bouira, relevant de la daïra de Aïn Bessem, pour le réaménagement de l’infrastructure de la polyclinique de la ville.
Les habitants de Aïn Lahdjar qui, jusque-là, accusent un manque flagrant en matière d’infrastructures de santé, sont contraints de rallier les différentes cliniques du chef-lieu de la wilaya. A souligner que ladite polyclinique a été sabotée par les terroristes, il y a de cela presque une décennie. Par la suite, ce sont les patriotes qui ont occupé les lieux avec quelques familles qui se sont réfugiées à l’intérieur du bloc sanitaire.
L’octroi de cette enveloppe permettra donc à la direction de la santé de récupérer ses biens.D’autre part, faut-il noter que l’unique salle de soins sise au chef-lieu communal, accuse aussi un manque flagrant de commodités, ce qui ne manque pas d’accentuer les souffrances des habitants de la localité.
El watan > 02/09/08 > Amar Fedjkhi

Aïn-Bessem. Un sexagénaire assassiné parson cousin

Un sexagénaire répondant aux initiales de B.D.B. a été froidement assassiné, jeudi dernier, par son cousin et gendre de son frère, âgé de 26 ans, après une altercation qui n’aurait duré que quelques minutes devant son domicile à Aïn Bessem (ouest de Bouira), affirment des sources locales. L’assassin, habitant à Baraki (Alger), venu, selon nos sources, demander le retour de sa femme répudiée récemment, avait essuyé un refus catégorique de la part de la victime ; ce qui provoqua sa furie. Plusieurs coups de couteau avaient été assénés au vieillard qui mourra sur le coup. Quant à l’agresseur, se rendant compte de son forfait, il a pris la poudre d’escampette pour s’évanouir dans la nature. A présent, il demeure toujours en fuite, affirment nos sources

El watan > edition du 01/09/08

Ain-Bessem. Où stocker la pomme de terre ?

 Hier c’étaient des dizaines de producteurs venus de Aïn Bessem se plaindre devant le siège de la wilaya au sujet des chambres froides qu’ils n’arrivent pas à se procurer pour mettre leur production à l’abri des aléas du temps et pour qu’ils ne risquent pas une perte après tant d’investissements financier et humain.

Dans la région de Aïn Bessem, selon leurs dires, on compte plus d’un millier d’hectares de pomme de terre cultivés,  prêts, semble-t-il, à la cueillette. Seulement, les producteurs ont indiqué avoir eu du mal à trouver des chambres froides disposées à recevoir leur récolte assez conséquente quand même.

Les producteurs parlent de 700 000 quintaux dans les périmètres de Aïn Bessem et les plateaux des Arribs qui comptent en tout approximativement plus de 4 000 hectares de pomme de terre cultivés. Ainsi, nous comprenons que la non-disponibilité des chambres froides en quantité suffisante est la vraie préoccupation de ces agriculteurs qui ne cessent ces derniers jours de se démener comme des fous et d’aller d’un lieu à l’autre rien que pour leur signifier qu’il n’est possible de faire quelque chose pour eux afin de sauver leur récolte de la plus pire perte qui s’annonce. Ils se sont exprimés de manière querelleuse quant à  «l’indifférence des services concernés de nous procurer des chambres froides pour la conservation du tubercule et nous sauver de la sorte d’une perte incommensurable». D’autres producteurs ont avancé avoir laissé leur production sous terre sous peine qu’elle s’abîme en attendant de trouver des chambres froides parce qu’il leur est arrivé de cueillir des quantités et à force de courir de droite à gauche pendant des jours en quête de chambres froides, leur marchandise risque l’avarie et la moisissure par ces chaleurs qui sévissent.

Hier, ils étaient uniquement de la région de Aïn Bessem, ces producteurs venus se plaindre de ce problème et il y a des jours de cela, c’étaient les agriculteurs  de la région des plateaux d’El-Esnam qui se sont plaints de cette situation. Dans la région d’El-Esnam, ce sont 6 000 hectares de pomme de terre qui sont cultivés. En somme, si la surproduction de la pomme de terre a ramené un grand apaisement, elle a laissé, par contre, des producteurs, notamment les moins riches pour se permettre des chambres froides et de gros moyens, dans l’embarras le plus total. Il faut rapporter qu’avant-hier les producteurs de pomme de terre de la localité d’El Esnam ont procédé à la fermeture de la RN5 pour attirer l’attention des autorités sur cette pénible situation et les contraindre à faire en sorte qu’elle soit réellement prise en considération.

En attendant, le problème persiste et les producteurs perdent patience...

Par Farid Haddouche
Source : Le jour d'Algérie 16/07/08

Aïn-Bessem se souvient de ses dix fusillés

Emouvants rappels de la mémoire, en ce jeudi 10 juillet à Aïn- Bessem, 25 km à l’ouest de Bouira. La population et les autorités locales, l’APC, et aussi les moudjahidine, ont décidé d’ouvrir une page de l’histoire de la ville de Aïn-Bessem.
Une page douloureuse puisque, l’événement rappelle le souvenir de dix personnes parmi les plus valeureuses de la ville qui furent froidement fusillées devant la population en cet été 1959. Des centaines de personnes : femmes, enfants, vieillards mais aussi, les prisonniers étaient conduits de force vers le lieu pour voir ce qui allait se passer, pour que plus personne n’ose faire la même chose sous peine de se voir réservé le même sort. Chettar Slimane, aujourd’hui âgé de 72 ans, était parmi les prisonniers. Il a assisté à cet événement. Il raconte. «Tout a commencé lorsque en cette fin du mois de mai 1959, les moudjahidine ont attaqué pendant la nuit deux endroits de la ville ; la station d’essence appartenant au colon français, Pich Berty, qui était à l’époque des faits, adjoint au maire d’Aïn-Bessem, et la pharmacie de Guillot, également un colon établi à Aïn- Bessem. Après ces deux attaques, les militaires français allaient rapidement sévir en se vengeant contre la population de la ville de Aïn-Bessem, coupable, selon eux, de complicité avec les «fellagas» comme ils appelaient nos valeureux moudjahidine. De fait, trois jours après l’attaque, les militaires français, venus en renfort avec le maire de la ville, Austurin, ont quadrillé la ville avant de rassembler au niveau de la place publique toutes les personnes soupçonnées d’être de connivence avec l’ALN. Ils les ont embarqués ensuite vers la caserne 410 de Aïn-Bessem, réputée pour ses pratiques de torture. Au total, 150 personnes, entre adolescents et adultes, furent embarquées. Je fus parmi eux. Pendant plusieurs jours, nous étions à tour de rôle interrogés et torturés pour nous extraire des aveux et des informations que nous ne détenions pas. Du moins en ce qui me concernait. Après quelques jours, nous fûmes transférés vers la prison de Sour- El-Ghozlane. Au deuxième bureau, célèbre pour ses pratiques atroces. Là aussi, nous avons tous subi les pires tortures et toutes sortes d’interrogatoires imaginables et inimaginables. Après quelques jours de cette vie infernale où chacun de nous souhaitait la mort pour échapper aux sévices dont nous étions l’objet, nous fûmes embarqués de nouveau vers Aïn-Bessem à bord de trois camions. Je me rappelais, parmi tous les prisonniers que nous étions, dix avaient cette fois-ci des menottes aux poignées. A Aïn-Bessem, après une nuit passée dans la même caserne, le lendemain, nous étions le 20 juillet, nous fûmes conduits tous vers une place où nous avons trouvé également des centaines de nos frères et sœurs ; toute la population y était rassemblée. Là, les militaires ont aligné les dix personnes qui avaient les menottes aux mains devant un mur. Et avant que les militaires ne les abattent de sang-froid, le maire de la ville de Aïn-Bessem, Austurin, secondé par un député algérien dépêché d’Alger et qui était avec la France, nous expliquent que si quelqu’un de nous s’amuserait à aider les «fellagas», son sort sera le même que ces dix personnes. Et là, le maire Austurin ordonna aux militaires de tirer.
Des exécutions sommaires
Les dix héros de la Révolution venaient d’être lâchement assassinés par les soldats français. Cependant, si huit d’entre eux se sont écroulés sur le coup, deux par contre, les martyrs, Sekkak Laïd et Bouchakour Mohamed, étaient toujours debout et criaient «Tahya El Djazaïr !» (vive l’Algérie) par trois fois avant que les militaires ne les abattent à bout portant à l’aide de pistolets en leur tirant des balles sur la tempe. Après cette exécution sommaire, les militaires ont disparu laissant le soin aux gardes champêtres de débarrasser la place des dépouilles. Quant à moi, après le départ des militaires, je fus abandonné sur les lieux au même titre que les 140 autres personnes. J’avais 18 ans. Je me rappelais avoir couru des centaines de mètres avant de me réfugier chez une Bretonne, Mme Marcellezi, femme d’un juge, qui était contre la guerre et pour l’émancipation du peuple algérien. Elle m’accueillit dans sa maison où je suis resté longtemps avant de regagner ma demeure. Le lendemain, nous avons appris que les moudjahidine ont voulu se venger de ces exécutions mais de peur de nouvelles représailles contre la population civile désarmée, ils ont renoncé. Par contre, ils n’ont jamais renoncé aux dépôts de bombes le long des routes menant vers les maquis de Souk- El-Khmis et Makraoua, fiefs des moudjahidine. Je me rappelle de ce détail, car pendant plusieurs semaines après cette fusillade, les militaires nous faisaient appel à chaque fois qu’ils voulaient se déplacer vers ces forêts, en nous utilisant comme boucliers.
Les Algériens, de la chair à canon
Les militaires nous donnaient les détecteurs de bombes et marchaient loin derrière nous. De la sorte, si quelqu’un d’entre nous découvrait la bombe, il n’avait qu’à la signaler sinon, si jamais il ne la détecte pas, c’est lui-même qui sauterait. Je fus parmi les jeunes Algériens qui effectuaient cette sale besogne imposée par les soldats français à plusieurs reprises et je me rappelle avoir détecté une fois une bombe, désamorcée plus tard par les soldats français. Comprenant que cette pratique allait me coûter la vie, des proches me conseillèrent de quitter la ville pour aller à Ghardaïa, le temps que cette pratique soit oubliée. C’est ce que je fis avant de revenir quelques mois plus tard après que la pratique fut abandonnée par les soldats français. Voilà, l’histoire des dix fusillés telle que je l’ai vécue personnellement en cet été 1959. Encore une chose que je voulais signaler. Lors de mon incarcération au deuxième bureau à Sour-El-Ghozlane, je fis la connaissance dans la cellule de deux grands moudjahidine qui avaient été arrêtés dans les montagnes de Boussaâda alors qu’ils étaient blessés. Il s’agissait des officiers de l’ALN, Mihoubi Brahim et un certain Aït Youcef. Les deux officiers de l’ALN ont été transférés vers une destination inconnue deux jours plus tard. Après ma sortie de prison plus d’un mois plus tard, j’ai appris que les deux officiers de l’ALN étaient morts lâchés par les soldats français depuis un hélicoptère». Témoignage émouvant que celui de Ammi Slimane qui racontait les choses d’une manière tellement naturelle. Ce jeudi, aux côtés de Ammi Slimane, il y avait plusieurs autres moudjahidine de la région, à commencer par l’officier de l’ALN, natif de la région, Ali Drafli, le sécrétaire général de l’ONM de Bouira, qui était également chef de zone, Abdi Salah, l’ex-ministre Abderrazak Bouhara, le sécrétaire général de l’Organisation des enfants des moudjahidine, Khalfa M’barek, des cadres du RND, à leur tête le sénateur, le Dr Bouha Mohamed ainsi que le député Maouche Mohamed. Tout ce beau monde a bien voulu partager avec la population de Aïn- Bessem cette journée commémorative d’une des journées les plus noires de son histoire, une journée noire mais grâce à laquelle les jeunes d’aujourd’hui ont pu jouir de l’indépendance du pays. L’ensemble de la délégation conduite par le P/APC actuel de la ville, Nouri Mohamed, s’est recueilli devant les tombes des dix martyrs mais également celles des dizaines d’autres martyrs dont les dépouilles furent découvertes après l’Indépendance non loin du lieu où les dix ont été fusillés. Après la lecture de la Fatiha à leur mémoire, les hôtes de la ville de Aïn-Bessem se sont dirigés vers la salle de la maison de jeunes Malek-Bouguermouh, où une sympathique cérémonie a eu lieu et où des prix symboliques ont été remis aux moudjahidine et aux enfants de chouhada de la région et de la wilaya. Pour rappel, pendant la guerre de Libération nationale, plusieurs exécutions sommaires ont été perpétrées par les soldats de l’armée française. Au niveau de la wilaya de Bouira, outre les dix fusillés de Aïn-Bessem, il y en a eu six à Dechmia, 18 à Ath- Mansour, exécutés à Maillot, ainsi que l’exécution par pendaison de quarante-cinq personnes au niveau de la commune de Saharidj durant la sinistre opération Jumelles.

Le soir d'Algérie > 15/07/08 > Y. Y.

Ain-Bessem. Pannes electriques récurentes

Phénomène de plus en plus récurrent, même en période d’été où la consommation énergétique atteint son niveau le plus bas, la panne électrique qui a affecté la ligne haute tension desservant les daïras de Aïn Bessem et Souk El Khemis a plongé avant-hier pendant près d’une heure plusieurs communes dans le noir.
Fâcheux déjà de par sa récurrence, ce phénomène l’est davantage encore par la fréquence d’un moment clef du jour. Comme celle d’avant-hier, en effet, ces pannes intempestives interviennent généralement entre 19h et 21h. C’est-à-dire au moment que choisissent les citoyens pour se mettre à table. Les plus prévoyants mangent à la lueur de la bougie. Les moins prévoyants sont obligés d’attendre le retour de la lumière. Ce dont on ne se lassera jamais de signaler encore : sur cette ligne les pannes sont de plus en plus fréquentes et ont, selon les circonstances, leur origine soit dans l’équipement soit dans les conditions atmosphériques.
La panne d’avant-hier qui s’est produite entre 19h50 et 21h30 ne semble pas le fait de perturbations météorologiques.
À charge de la Sonelgaz de localiser ces pannes répétitives et d’apporter les corrections nécessaires, au grand soulagement de sa clientèle.

El Watan > 14/04/08> Ali D.

Ain-Bessem. Un jeune décède pour cause de rage

Un jeune de 17 ans, habitant le lieudit Ouled Bellil, à 3 km de Aïn El Hdjar (Aïn Bessem) est mort avant-hier des suites d’une morsure par un chien enragé.
L’adolescent, selon nos sources, s’est amusé, quarante jours plus tôt, à caresser le dos de l’animal au moment où, la bête, folle de rage, lui plantait ses crocs dans le bras.
Celui-ci, aux dires des mêmes sources, est allé consulter un médecin qui lui prescrivait un traitement antirabique. La victime interrompra le traitement à la sixième injection.
Au bout du quarantième jour, le jeune commençait à ressentir des douleurs dans le bras qui a été mordu par le chien. De la fièvre et une phobie de l’eau commençaient également à se faire sentir chez lui.
Evacué vers l’hôpital d’El Kettar, à Alger, il finit par rendre l’âme… le germe de cette maladie moyenâgeuse qu’est la rage, a eu le temps de faire des ravages irréversibles au niveau des structures du cerveau de la victime.
El watan > 11/06/08  >  A.D

Un jeune homme se suicide à Ain-Bessem

Un jeune homme, ayant des troubles du comportement a mis fin à ses jours, avant-hier, à Aïn Bessem (Bouira). Agé de 30 ans, il était père d’un enfant et commerçant de son état. Lorsqu’il a décidé de passer à l’acte, le jeune homme a attendu d’être seul à la maison, selon notre source, qui ajoute que la dose de tranquillisants, qu’il avait coutume de prendre chaque soir, a été sensiblement augmentée. Après quoi, le malheureux s’est pendu dans sa chambre.

El Watan > 14/04/08

Crime horrible à Aïn-Bessem

Un crime crapuleux a été commis vendredi à Aïn Bessem. Cet assassinat a mis toute la ville en émoi car la victime, M. S., un jeune de 17 ans, était connue pour avoir un bon caractère. On ne lui connaissait d’ailleurs aucun ennemi.

Le vendredi à 9h, racontent nos sources, il prenait sa moto pour une tournée dans ce quartier à l’est de la ville où il habitait. Vers midi, le jeune homme ne donnant pas signe de vie, sa disparition commençait à susciter de l’inquiétude chez ses parents. Les appels vers son portable commençaient alors à fuser, en vain, car l’appareil était éteint. Vers 19h, ses parents alertaient la police qui poussait ses recherches jusqu’au barrage de Oued Lakehal, sans résultat. Entre temps, tous les habitants du quartier se mobilisaient pour passer les environs au peigne fin. Vers minuit, le corps du jeune homme est retrouvé sans vie près du lieudit El Houachria, à quelques kilomètres à la sortie est de Aïn Bessem. Il portait sept coups de couteau dont un fatal au cœur. Le portable et la moto avaient disparu. L’enquête, confiée à la gendarmerie, tente de déterminer les circonstances de cet acte criminel autour duquel le mystère semble total pour le moment.

El Watan > 17/03/08 > Ali D.

Technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem

Les enseignants s’insurgent contre les agressions... - Les enseignants du technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem, à l’ouest de Bouira, ayant tenu samedi dernier une assemblée générale suite à l’agression de deux de leurs collègues dans l’enceinte même de l’établissement, ont décidé à l’unanimité de passer à la vitesse supérieure et ce, en lançant un préavis de grève qui prendra effet à partir du dimanche prochain, apprendon. Ainsi, la situation qualifiée de délétère par certains enseignants que nous avons rencontrés ne manque pas de les faire réagir, surtout que les responsables au niveau de la direction de l’éducation semblent ne pas se presser pour prendre des sanctions envers les présumés agresseurs. Les faits incriminés portent, selon les déclarations de nos interlocuteurs, sur deux agressions dont la première est physique sur un enseignant qui aurait été pris à partie par un groupe d’élèves de cet établissement, la seconde est une agression verbale dont a fait l’objet une enseignante de la part, cette fois-ci, d’un adjoint d’éducation censé donner l’exemple en matière d’éducation et de respect de la discipline sur les lieux. Suite à ces incidents pour le moins graves, les enseignants ayant protesté devant la direction de l’établissement, ont demandé à ce qu’une commission d’enquête soit dépêchée afin de faire la lumière sur ces événements fâcheux qui ne cessent de gangrener les espaces éducatifs. Une revendication qui avait été satisfaite, puisque la DE avait dépêché, en date du 6 février dernier, une commission d’enquête pour relever les infractions. Mais depuis, les espoirs des enseignants quant à la prononciation de sanctions à l’encontre des fautifs, se sont estompés d’autant qu’aucune mesure n’avait été prise, affirme-ton. Cela même qui ne manquera d’arriver au bout de la patience de ces enseignants qui se disent touchés dans leur amour- propre, et que le fait que les fautifs ne soient pas sanctionnés peut être perçu comme étant un laisser-aller qui encouragera, à coup sûr, les atteintes à l’enseignant. Une situation qui ne doit être tolérée puisqu’il n’échappe à personne que depuis quelques années, la violence dans les établissements éducatifs ne cesse de prendre des proportion pharaoniques au point que dans certains établissements, ni l’enseignant ni les staffs administratifs n’arrivent à gérer les choses de façon convenable. Une dérive qui emporte dans son sillage l’essence même de nos établissements qui, dans certains cas, se transforment en fabriques de fauteurs de troubles au lieu d’être des lieux où on forme des générations de cadres. 

Le courrier d' Algérie > 05/03/08 > Lyazid Khaber  

Un voleur de voitures d'Ain-Bessem arrêté

BOUIRA - Celui-ci répondant aux initiales M.I., âgé de 28 ans, marié, originaire de Aïn Bessem, a été arrêté par les services de sécurité à bord d’un véhicule, lors d’un contrôle de routine, sans aucun document prouvant qu’il en est le propriétaire.
Et après avoir fouillé le véhicule, les éléments de la police ont trouvé des documents, dont une pièce d’identité d’une autre personne, S.M., 28 ans, résidant à Lakhdaria et un certificat d’assurance automobile d’un autre véhicule, portant le nom de B.S., demeurant à Bouira. Après investigations auprès des services de police, il s’est avéré qu’une plainte pour vol du véhicule a été déposée en date du 24 février 2008 par S.M., auprès des services de la Gendarmerie nationale de Aïn Turk. Une autre plainte a été déposée au niveau de la brigade de la gendarmerie de la commune de Kadiria par B.M. originaire de Kadiria pour le même motif. Le mis en cause, présenté devant le procureur près le tribunal de Aïn Bessem, tout en reconnaissant les faits retenus contre lui, a avoué qu’il faisait partie d’un groupe spécialisé dans ce genre de vols. Il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et vol qualifié.

L'expression > 04/03/04 > Ali CHERARAK

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Ain-Bessem. Affaire du kamikaze de Bouira

Deux officiers de police devant le parquet d'Aïn Bessem - Décidément, l’affaire de l’attentat suicide avorté grâce aux efforts conjugués du chef du centre opérationnel (CO) de la sûreté de wilaya et du responsable des services techniques de la téléphonie mobile n’a pas fini de défrayer la chronique.

Alors que l’on croyait l’incident clos et que l’enquête ouverte à ce sujet ne serait qu’une simple formalité, qu’est-ce qu’on apprend ? Le chef du CO a d’abord été suspendu de ses fonctions. Placé en garde à vue depuis mercredi dernier, il n’a retrouvé la liberté que pour être présenté, avant-hier, au parquet avec l’autre officier chargé de la communication à la sûreté de wilaya. L’instruction judiciaire ouverte dimanche dernier à 14h au tribunal de Aïn Bessem où les deux officiers ont été présentés n’a pu être menée à terme que vers 18h30. Après quoi, nous apprenons de l’avocat du chef du CO que son client a été placé sous contrôle judiciaire. L’officier chargé de la communication a bénéficié lui d’un non-lieu. Précisions que les deux officiers, lors de ce point de presse sur l’attentat suicide avorté, ont clairement spécifié que le terroriste arrêté près de l’école Bourebache à Lakhdaria, 4 heures après avoir lancé son message d’attentat suicide, ne possédait que son portable. Ce n’est que lorsque l’animateur de la conférence a déclaré que le terroriste a parlé d’un simple canular qu’un de nos confrères a demandé pourquoi n’avoir pas patienté pour le prendre sur le fait. C’est alors que le chef du CO a répondu à notre confrère en lui expliquant ce qui arriverait si une fille kamikaze conduisant un véhicule bourré d’explosifs ou ayant une ceinture explosive foncerait sur une sûreté… avant de conclure que les nouvelles méthodes pour contrer ce genre d’attentats intègrent les paramètres de rapidité et d’efficacité.

El Watan > 19/02/08 > Ali D.

Aïn-Bessem. Fuite de gaz : Un mort par asphyxie

Le drame s’est produit avant-hier vers 14h30 à la cité Bachir Saïd, à proximité du stade communal de Aïn Bessem. Il a pour origine une fuite de gaz.

Le logement où s’est déclarée la fuite était occupé par un jeune couple nouvellement marié. L’homme, un aviculteur, selon nos sources, est mort asphyxié. Son épouse a été évacuée vers l’hôpital, sans connaissance. Hier, où a eu lieu l’enterrement de la victime de ce sinistre, elle a repris ses esprits, mais elle a dû être retenue en observation. Selon la Protection civile qui reprend les explications fournies par Sonelgaz, la fuite de gaz provenait d’un chauffe-bain. L’absence d’issues pour l’aération a conduit à une forte accumulation de gaz à l’origine de ce drame.

El Watan > 13/01/08 > Ali D

Aïn-Bessem. Les boulangers en grève

Les boulangers de la ville d’Aïn Bessam sont en grève illimitée depuis vendredi. Ils revendiquent l’amélioration des conditions d’approvisionnement.
Lors de notre passage au niveau de cette ville située à 25 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya,  nous avons constaté que quelques boulangers assurent encore le service minimum. Au niveau des commerces d’alimentation générale, aucune baguette n’est disponible. Selon un boulanger : “Nous demandons l’intervention des pouvoirs publics afin de nous assurer un meilleure approvisionnement, et ce, tant en prix qu’en qualité.” Pour la raison de la contestation, “le prix de la farine est fixé par un lobby de grossistes qui impose son diktat. Le produit existe mais nous l’achetons en deuxième main. Parfois nous devons faire le trajet jusqu’à Sétif pour nous approvisionner”. un autre boulanger souligne, de son côté, avoir acheté jeudi de la farine à 2 600 DA le quintal en deuxième main, en plus de mauvaise qualité. “Les propriétaires de minoteries privilégient les grossistes. Ces derniers nous vendent à des prix élevés, sans facture et dans des sacs de 25 kg au lieu de ceux de 50, chose qui fait flamber le prix jusqu’à 2 700 DA, dépassant de loin celui subventionné par l’État”, dit-il. Les initiateurs de cette action de protestation sont déterminés à faire entendre leur voix.

Liberté > 13/01/08 > A. DEBBACHE

Piquet de grève au technicum de Aïn-Bessem

Hier à 10h, les enseignants du technicum Barbar-Abdellah de Aïn-Bessem, à 25 km au sud-ouest de Bouira, ont observé un piquet de grève d’une heure pour protester contre les agissements d’un adjoint d’éducation. D’après une requête adressée au directeur de l’éducation et signée par 27 enseignants, il est fait état d’un comportement irresponsable d’un adjoint d’éducation envers une enseignante. Les faits qui se sont passés vers 10h et qui ont poussé les enseignants à observer une heure de grève, ne sont pas isolés, selon un enseignant qui s’est déplacé à notre bureau pour nous remettre la requête.
D’après lui, cet adjoint d’éducation, qui a outrepassé ses prérogatives en insultant l’enseignante et en l’humiliant devant ses élèves, n’en est pas à sa première bévue. Las des comportements de cet adjoint et face au silence des responsables du lycée, les enseignants ont décidé de réagir à leur manière, en observant un piquet de grève d’une heure et en s’adressant directement au directeur de l’éducation afin qu’il mette fin aux agissements de ce fonctionnaire en le mutant vers un autre établissement. Dans l’après-midi, nous avons appris que le direction de l’éducation a dépêché une commission d’enquête sur les lieux afin de faire la lumière sur cette affaire et prendre les décisions qui s’imposent.

Le soir d'Algérie > 30/01/08 > Y. Y.

Ain-Bessem. Trafic de passeports

Un homme âgé de 43 ans résidant à Aïn Bessem a été arrêté, samedi dernier, et mis sous mandat de dépôt pour les chefs d’inculpation de possession illégale de plusieurs passeports, fausse déclaration sur l’honneur et faux et usage de faux, alors que son complice, le dénommé T. R., 46 ans, natif de Aïn Bessem, et chef de service des passeports à la daïra de Aïn Bessem, également poursuivi, est laissé en liberté provisoire.
D’après les informations en notre possession, les faits remontent à quelques semaines lorsque K. M. a voulu renouveler son passeport prétextant un changement d’activité. L’enquête envoyée à la Sûreté de daïra de Aïn Bessem n’avait rien trouvé d’anormal chez cet individu qui possède une double nationalité. Sauf que l’année de la date de naissance, à savoir 1946, était quelque peu invisible ; chose qui attira les soupçons des policiers qui envoyèrent le dossier à la Sûreté de wilaya auprès d’une équipe technique spécialisée. Là, après analyse approfondie et le renversement de la date en 1964, il s’est avéré que K. M. existe et s’est fait délivré plusieurs passeports. D’abord au niveau de la daïra de Bouzaréah, où K.M. s’est fait délivrer un passeport en cours de validité jusqu’en 2011, puis à Sidi M’hamed, un autre passeport valable jusqu’en 2012, puis un troisième à Hussein Dey, valable jusqu’en 2011 et enfin un quatrième à Aïn Bessem valable jusqu’en 2011. Sans soulever de soupçons, la Sûreté de daïra renvoya l’enquête à la daïra en ne déclarant rien d’anormal. Quelques jours plus tard, des policiers se rendent à la daïra et demandent le passeport de K.M. Là, ils retrouvent la date de 1964 au lieu de 1946 comme indiqué dans le dossier qui leur a été envoyé. Ils procédèrent immédiatement à l’arrestation du chef de service des passeports, ainsi que du principal accusé. Lors de l’interrogatoire, ce dernier, qui avait pourtant établi une déclaration sur l’honneur au niveau de l’APC mentionnant qu’il n’avait jamais demandé de passeport ailleurs, a reconnu s’être fait délivrer plusieurs passeports mais a nié les avoir vendus à d’autres personnes, sans toutefois pouvoir les montrer. Mais la police est sûre que ces passeports ont été vendus à des qui les utilisent en changeant la photo. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Bessem, le principal accusé a été mis sous mandat de dépôt alors que le fonctionnaire de la daïra a été remis en liberté provisoire.
Le soir d'Algérie > 27/12/07 > Y. Y.

Bibliothèque municipale de Aïn Bessam

Un lieu propice au travail.        
Après avoir été propice à la prière et au recueillement, l’endroit qui fut d’abord un lieu de culte, l’est tout autant pour le genre d’activité qui s’y développe aujourd’hui.

Et c’est un fait que ne contestera personne ; le calme et le silence qui règnent en ce lieu sont recherchés par les cohortes de lecteurs qui se présentent aux heures d’ouverture, avec la même ferveur que par l’armée de fidèles qui se pressaient à ses portes pour la messe du dimanche. On aura enfin deviné qu’il s’agit dans ce propos d’une église ; une église construite vers 1867 et la nef qui accueillait autrefois des catholiques par dizaines sert actuellement de salle de lecture avec au fond les rayonnages de livres. Cette paix et ce silence se trouvent renforcés par la tranquillité même d’un jardin où poussent toutes sortes de fleurs et de plantes grimpantes, avec ses allées rectilignes très bien entretenues. Pour le « pèlerin » fatigué des rumeurs du monde, une pergola offre son ombre et son banc en face de la flèche qui, transperçant la frondaison très dense des arbres, s’élance fièrement vers un ciel idéalement bleu. La ville des arcades, épanouie comme une rose au milieu des plaines des Arribs, Aïn Bessem a la réputation d’une agglomération accueillante très propre et très calme. C’est en ce lieu fortifié contre les bruits de l’extérieur que les étudiants, les lycéens et les collégiens fréquentent en quête d’autre nourriture spirituelle : la culture de l’esprit. La bibliothèque met à la disposition de ses 200 adhérents 2700 ouvrages. Cette richesse se répartit entre différents domaines de la connaissance : la littérature, la science, les jeux, etc. Cependant, malgré les nombreux dons qui affluent de toutes parts, les rayons de livres gagneraient à être mieux garnis afin de diversifier davantage les choix. Le mobilier, vétuste, a besoin d’être renouvelé. Et pour offrir un outil de travail indispensable, les autorités devraient songer à installer quelques micros. Ces modestes moyens n’empêchent pas Belkacem, le nouveau maître des lieux, d’ouvrir à 8h et de rester ouvert jusqu’à 18h, travaillant même le jeudi et le vendredi quand ses lecteurs l’exigent. Prenant à cœur son travail, il est là ce matin en l’absence de lecteurs. Il attend avec impatience la nouvelle bibliothèque dont le projet est annoncé mais qui ne pourra être lancé, hélas, qu’en 2008 convaincu qu’avec de nouveaux moyens, la ville se mettra à rayonner comme un astre.

El Watan > Edition du 9 octobre 2007 > Ali D.

Ain-Bessem. La mal-vie au quotidien à Ain El Hdjar

Au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir.

Relevant de la daïra d’Aïn Bessem et distante à peine de 10 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Aïn El Hadjar, une commune située à l’ouest de Bouira, semble entièrement détachée du reste du monde. De part et d’autre de la RN18 reliant le chef-lieu de wilaya à la ville d’Aïn Bessem, on ne voit que de vieilles bâtisses, constructions délabrées et des bidonvilles. Son emplacement sur cet important axe routier, qui mène vers la ville d’Aïn Bessem et plus loin, à Berrouaghia dans la wilaya de Médéa, n’a eu, hélas, aucun effet positif pour son développement et son épanouissement sur tous les plans. Pour ainsi dire, sa situation géographique des plus envieuses ne l’a pas beaucoup aidée, voire ne lui a pas servi à grand-chose pour lui permettre d’accéder au rang des grandes communes, à l’image des autres localités de même envergure et jouissant du même statut. En effet, de par le trafic que connaît quotidiennement la RN18, l’une des plus fréquentées qui relie Bouira à plusieurs autres wilayas limitrophes telles que Médéa, M’Sila et Aïn Defla, et le nombre considérable de personnes en visite ou de passage à Ain-El-Hadjar, cette agglomération était censée devenir un grand centre urbain, voire même un carrefour en matière de commerce, de culture et d’échanges. Mais au fil des années, rien ou presque n’a changé et la réalité de cette bourgade devient de plus en plus amère et sans espoir. D’ailleurs, les étrangers qui empruntent cette route n’éprouvent aucun besoin de s’arrêter ou de garer leur véhicule, histoire pour s’approvisionner en nourriture ou en boissons fraîches.
Le village n’attire pas et ses commerces ouverts récemment n’affichent pas grand-chose du reste. En matière de développement, il faut souligner que cette commune accuse un retard considérables notamment en terme, d’équipements et d’infrastructures publics. En dehors du siège de l’APC, d’un collège, de l’unique mosquée, d’un bureau de poste datant de l’ère coloniale et deux ou trois immeubles d’habitation nouvellement érigés, la localité n’a absolument rien d’autre à offrir. Oh! si, il y a également un stade communal en tuf sur le bas-côté de la route, sans gradins, ni autre infrastructure allant avec. Et enfin, il ne faut pas omettre de citer le grand terrain vague situé sur la même ligne qui accueille chaque mercredi le marché des voitures. La bourgade ne possède même pas de centre de santé où les citoyens peuvent se soigner.
L’unique centre qui existait avant les années sanglantes du terrorisme a été confié aux groupes de légitime défense (GLD) qui s’y trouvent toujours. Cela étant, et comparativement aux autres collectivités locales bénéficiant du statut de chef-lieu de commune et issues du même découpage administratif, Aïn El Hadjar n’a pas réussi à se soustraire de sa configuration archaïque et son mode de vie dépassé et datant du lendemain de l’indépendance. Et bien que traversée par une voie très fréquentée où, à longueur de journée, règne une ambiance bon enfant en raison de ses multiples commerces, dynamique qui ne semble pas concerner cette localité qui donne une incroyable impression d’isolement et baignant même dans sa léthargie. Le déficit en foncier public est un autre handicap pour la municipalité de Aïn El Hadjar qui n’arrive pas à dégager de terrain ou une quelconque parcelle pour la réalisation de nouveaux édifices ou équipements publics.
La construction d’un immeuble d’habitation afin de répondre un tant soit peu au nombre en perpétuelle croissance des demandeurs de logement, contraint l’APC à grignoter par-ci, par-là sur la bordure de la route où peu d’espace reste à couvrir. Sur son territoire, la commune possède des terrains domaniaux en nombre suffisant mais qui servent de terrains d’assiette à des habitations précaires et des constructions illicites et dont les bénéficiaires ne possèdent aucun document d’acquisition ou acte de propriété.
Au même titre que beaucoup d’autres, ce genre de problème se pose pour les familles habitant tout au long de la route qui traverse la bourgade. Parmi elles, l’on dénombre sept familles vivant en communauté et dans des conditions précaires, au quartier Bengharabi Zohra. Celles-ci ne demandent qu’à être relogées dans des logements sociaux.
De son côté, la commune éprouve tout le mal du monde à répondre positivement à toutes les demandes de logement formulées dans le cadre du social. Initiée, il y a quelques années de cela, la formule LSP n’a pas trouvé preneur. Peu de gens sont des salariés, la majorité des citoyens sont pauvres et sans grandes ressources vivant de l’agriculture et de petits métiers. Comme partout ailleurs, à Aïn El Hadjar, le chômage bat son plein et le désoeuvrement fait subir les pires tourments aux jeunes et aux moins jeunes qui n’ont d’autre lieu où aller que de s’engouffrer dans le seul café qui existe quand ils ne sont pas face à la télévision.
Les week-ends, les jeunes peuvent prétendre à un semblant de changement s’il y a une équipe visiteuse qui vient affronter l’équipe locale ou en cas de programmation de rencontres inter-quartiers. Dans les deux cas, les jeunes et même les enfants sont sûrs de passer d’agréables moments en compagnie du ballon rond et de ses adeptes. Pour échapper à la morosité qui gangrène leur patelin, les habitants de Aïn El Hadjar animés sans doute par le désir de se retrouver dans une grande ville et aussi pour vaquer nécessairement à d’autres besoins, prennent chaque matin le transport public pour descendre cinq minutes après dans le centre-ville de Bouira. Ce geste est devenu presque machinal pour de nombreux habitants et notamment les jeunes de cette bourgade qui préfèrent passer toute leur journée dans le chef-lieu de la wilaya et ne rentrer qu’à la nuit tombante.
Ainsi, le nombre de plus en plus important de personnes qui prennent chaque matin les fourgons du transport public, a créé une crise en matière de transport.
En effet, aux étudiants, lycéens, travailleurs et aux autres citoyens ayant de solides motifs les obligeant à se rendre dans la ville de Bouira, se mêle une autre catégorie de citoyens formée essentiellement de jeunes désoeuvrés. Et, chaque jour que Dieu fait, tout ce beau monde se bouscule et joue du coude pour avoir une place dans le fourgon qui devra les mener vers la grande ville, symbole d’anonymat, de modernité, de culture et de toutes les belles choses qui emplissent la tête de chaque passager et manquent cruellement dans leur village d’adoption.

L'expression > 29/07/07 > A. SEBAÂ

 

Ain-Bessem. A défaut de piscines...le barrage

En l’absence de piscines, cap sur le barrage Lakehal. Situé à quelques encablures seulement de la ville de Aïn Bessem, ses abords ne désemplissent pas en ces journées caniculaires. Bravant l’interdit, ces enfants, en mal de fraîcheur, font fi des dangers. L’essentiel est de «piquer» une tête. Pour dissuader ces «baigneurs du dimanche», les responsables ont pensé désigner quelques gardiens. Mais l’important flux fait que leur surveillance semble emportée par les «ressacs» qui écument les jours gris.
La grande bleue est derrière le lointain horizon. «A défaut de piscine, on vient ici. La plage, c’est loin et on ne peut pas y aller tous les jours alors le barrage, c’est tout près et on peut même y attraper de la carpe» dira un homme d’un certain âge rencontré le soir au bord de l’eau. 40° à l’ombre. La tentation est forte. Les moyens font défaut. Quête de fraîcheur.
Pour beaucoup, le barrage devient le lieu privilégié de repos et de détente. Les soucis quotidiens mis de côté. «Chaque soir, après le travail, je viens ici parfois avec mes deux enfants dans le but d’échapper au stress de la ville mais pas pour me baigner et je ne laisse pas mes enfants le faire. C’est profond et dangereux», explique un père de famille la cinquantaine bien entamée. Cela dit, et vu les risques que cela représente, en aucun cas la baignade ne peut être permise dans les eaux du barrage. Chaque année, des victimes sont recensées.
Aussi, les autorités se doivent de penser à mettre en place les infrastructures adéquates, telles que des piscines en mesure d’accueillir le flux des baigneurs qui se comptent par milliers durant la période des chaleurs.

L'expression > 24/07/07  > A. SEBAÂ

Ain-Bessem. Les archives du tribunal détruites

Avec l’incendie d’origine criminelle qui a ravagé, dans la nuit de dimanche à lundi, la salle des archives du tribunal de Aïn Bessem, ce sont, selon la police, 100 boîtes contenant chacune 100 à 120 dossiers qui ont été ainsi détruites. On estime que la reconstitution de ces milliers de dossiers partis en fumée, sera longue et fastidieuse.
L’enquête ouverte avait conclu que l’incendie était dû à un court-circuit qui aurait été à l’origine de ce sinistre, s’est ensuite orientée progressivement, vers une piste qui a conduit à l’auteur de cet acte criminel. Il s’agit, selon la même source, de A. A., 20 ans, malfaiteur connu des services de la police. Il était 22h, ce soir-là, lorsque, ayant forcé sur la bouteille, il s’était retrouvé dans la rue où se situe le tribunal. Ses cris d’ivrogne ont réveillé deux riverains qui l’ont envoyé cuver son vin plus loin. Ils l’ont aperçu s’approcher de l’enceinte du tribunal sans se douter de la suite.
Interpellé puis arrêté le lendemain par la police, le mis en cause avait réussi la veille, à jeter un morceau de carton enflammé mettant le feu aux archives. Le malfaiteur, acculé, a fini par avouer son forfait. Il a été placé sous mandat de dépôt.
El Wtan > 26/07/07 > A. D.

Ain-Bessem. Foot ball: L'échec du HCAB

Hamzaouia club d’Ain Bessem Atones, les responsables du club !
L’échec du HCAB, qui est relégué en régionale II, semble avoir anéanti toute volonté chez les responsables du club bessami. C’est en tout cas ce qui ressort de la passivité, voire l’état atone, de la quasi-totalité des membres du bureau du club. Comme une espèce de dégoût ou d’incapacité  à relever le défi. Ces derniers n’ont pas bougé le petit doigt pour essayer de rectifier le tir pour redonner au club les moyens de ce remettre sur rails. “Rien, absolument rien, n’est programmé pour la préparation d’avant-saison, nous dira un ancien dirigeant du club. Pire encore, alors que des équipes manifestent d’ores et déjà leur détermination en prévision de la prochaine saison, ici à Ain Bessem, c’est le calme plat comme si de rien n’était”.

Payez au moins les joueurs !

L’attente dure et perdure pour les joueurs du Hamzaouia. En effet, leur situation financière n’a pas été régularisée car leurs dus antérieurs, notamment la 2e tranche de la prime de signature, ne leur ont pas été versés jusqu’à ce jour. “Pourtant, nous dira l’un des joueurs en question, nous avons honoré notre contrat jusqu’à la fin de la saison contrairement à certains joueurs qui ont abandonné l’équipe lors de la phase aller”. Le comble dans cette “histoire” est que, dès la confirmation de la relégation du club à la R2, les responsables du club se font rares, très rares, fuyant le contact. C’est malheureux !

 La passivité des autorités locales : l’autre facteur de l’échec bessami

Si les dirigeants du club ont une grande part dans le décompte finale catastrophique du HCAB, il n’en demeure pas moins que le principal pourvoyeur de fonds, les autorités locales, y est pour quelque chose. Si l’on s’en tient à ce qui se dit dans l’environnement sportif de la commune d’Ain Bessem, “ces autorités ont fermé les vannes lors des trois dernières saisons. Ce qui a provoqué une saignée au sein de l’effectif de l‘équipe senior. Les résultats sont catastrophiques.


La depeche de kabylie > 11/07/07 > B. Mechoub

Ain-Bessem. On se souvient des martyrs

Comme il a été déjà rapporté dans nos précédentes éditions, à propos du fameux massacre ayant eu lieu en juin 1958, où il a été question de l'oubli caractérisé de l'événement par les différentes autorités ; l'on se rend, finalement, à l'évidence puisque, selon certains anciens moudjahidine de la localité, les responsables compétents s'apprêtent à honorer la mémoire des martyrs de la localité. Selon nos sources, le Courrier d'Algérie avait contribué grandement dans le sens de rétablir une justice historique, d'autant qu'il a été le seul journal ayant évoqué cet événement, mais surtout rappelé à l'opinion les sacrifices consentis par la population de Aïn Bessem, connue pour son engagement irréfragable dans la lutte pour la libération du pays. Ainsi, des messages de reconnaissance nous sont parvenus par ces mêmes citoyens qui voient enfin leur passé ressuscité. Rappelons que durant cette journée du 18 juin 1958, l'armée coloniale avait procédé à une véritable razzia en tuant et arrêtant plusieurs citoyens pour enfin exécuter en public une dizaine de personnes. Sur le lieu du crime une stèle commémorative avait été érigée juste après l'Indépendance du pays, mais, depuis, rien n'a été fait pratiquement pour immortaliser cette date unique et doublement significative. Hormis les quelques survivants de la tragédie, presque personne ne s'est dit dans l'obligation morale de transmettre ce legs historique aux générations montantes. Cependant, et Dieu merci, l'amnésie semble être évacuée à Aïn Bessem puisque en cette occasion du 45 e anniversaire de l'Indépendance du pays, l'on se remet à remuer les cendres du passé, et tout l'honneur revient aux moudjahidine de la localité, à leur tête Chettar Slimane, ayant depuis toujours fourni des efforts considérables pour perpétuer la mémoire collective de la ville martyre de Aïn Bessem. Gloire à nos valeureux martyrs. 
 
Le courrier d'Algérie > 10/07/07 > Yazid K

Aïn-Bessem. Formation:Des cadres devant la justice

La police judiciaire de la daïra de Aïn Bessem a mis la main sur plusieurs cadres du secteur de la formation professionnelle qui seraient impliqués dans une affaire de faux et usage de faux. Accusés de falsification de documents, en l’occurrence des attestations de travail établies au niveau du CFPA de Aïn Bessem signée par son ex-directeur H. M., au profit de la dénommée A. Z., âgée de 37 ans. D’autres prévenus sont poursuivis, à savoir H. M., 43 ans, chef de service de la formation professionnelle à la DFP, A. N., 53 ans, sous-directeur du personnel au centre universitaire de Bouira, S. M., 50 ans, directeur de l’annexe CFPA d’El Hachimia et Z. S. L., 59 ans, directeur du CFPA de Aïn Bessem. Après l’enquête préliminaire et à la demande du procureur de la République, les concernés ont été présentés devant le juge d’instruction qui a requis la liberté provisoire en attendant un complément d’enquête.

La nouvelle republique > 04-07-2007

Ain-Bessem. La voleuse sous les verrous

Un serrurier de la ville a reconnu en l’assistante administrative, la personne qui avait fait le double des clefs du coffre-fort.

L’énigme du vol de 583 millions de centimes commis, il y a quelques jours, dans une usine de céramique privée à Aïn Bessem (25 kilomètres à l’ouest de Bouira), a fini par être élucidé, du moins en partie, avec l’arrestation de la principale accusée dans cette affaire. Ceci étant, l’enquête ouverte par la brigade de la police judiciaire de cette ville, n’est toujours pas close et on croit même savoir que les enquêteurs sont sur d’autres pistes qui risquent, dans les jours qui viennent, de mener à de nouvelles preuves impliquant d’autres personnes.
Le vol des 583 millions a eu lieu au niveau du coffre-fort de la direction de l’usine qui appartient à trois associés. Deux d’entre eux, les nommés A.A., 29 ans, et H.M., 37 ans, assument les fonctions de directeurs administratifs alors que le troisième associé A.M.H., 56 ans, est chargé, quant à lui, de gérer la manufacture de céramique.
Récemment, de retour de France où ils s’étaient rendus pour des motifs personnels, les deux directeurs de l’usine se sont vite aperçus qu’il manquait une bonne somme d’argent dans le coffre. Interrogé, le gérant principal, leur associé, seul à posséder les clefs du coffre pendant l’absence de ses coassociés, affirma que l’argent était bel et bien dans le coffre et que la veille il avait tout laissé en l’état. Chose qui amena les propriétaires de l’usine à aller déposer plainte pour retrouver l’argent disparu et le ou les coupable(s). Sur les lieux du vol, la police ne découvrit ni effraction ni empreinte étrangère au personnel employé. Au cours de leurs investigations, les éléments de la police ont réussi toutefois à recueillir les témoignages d’un serrurier de la ville lequel avait affirmé qu’une demoiselle s’est présentée chez lui pour faire les doubles d’un coffre-fort. Parmi les employées de l’usine, la fille répondant aux initiales S.S., âgée de 26 ans, fut tout de suite reconnue par le témoin, elle est assistante administrative chargée du personnel au sein de la fabrique. Présentée devant le procureur de la République près le tribunal d’Aïn Bessem, S.S., l’assistante administrative, a été placée sous mandat de dépôt. Le gérant de l’usine, K.H.M., qui est l’un des trois associés de l’usine a été mis, quant à lui, en liberté provisoire en attendant la suite de l’enquête. Le vol aurait-il été commis avec complicité et y aurait-il une ou plusieurs personnes impliquées dans cette affaire? Les éléments de la police chargés de cette enquête et les juges sont à pied d’oeuvre pour répondre à ces questions.

L'expression > 03/05/07 > Ali SEBAÂ

Ain-Bessem. Les sept projets de Bouira

Autoroute, logements, hydraulique… ..Le wali, qui en a recensé au moins 6 ou 7 parmi les 2363 projets inscrits pour une enveloppe de 500 milliards de dinars contre 88 projets inscrits pour 81 milliards dans le cadre des Hauts-Plateaux, n’a cessé de le marteler au théâtre communal au cours de son intervention qui a duré près de deux heures devant un parterre composé essentiellement d’élus, de notables, de représentants du mouvement associatif et des organisations de masse.

Ces 6 grands projets qui assureront l’autosuffisance, tout en mettant le chef-lieu de wilaya à moins d’une heure d’Alger, porte essentiellement sur les routes, les chemins de fer, les barrages, le bâtiment, l’énergie et le centre universitaire. Le projet d’autoroute Est-Ouest, qui traverse la wilaya de Bouira sur 101 km et qui comprend pour cette même wilaya, 3 tronçons : Lakhdaria-Bouira sur 33 km, Bouira-Adjiba 26 km et Adjiba-limite avec Bordj Bou Arréridj sur 16 km, une fois achevé, mettra, selon l’orateur, la ville de Bouira à moins d’une heure de la capitale, faisant d’elle une banlieue de cette dernière. L’enjeu est évidemment d’offrir aux opérateurs économiques d’autres wilayas, les conditions nécessaires à leur implantation chez nous, et, qu’Alger, confrontée au problème financier, ne peut leur présenter. Le projet, qui connaît une accélération intéressante dans la réalisation, permettra, en outre, de soulager la tension sur la RN5 induite par un trafic estimé à 40 000 véhicules par jour, et d’éliminer les points noirs signalés à hauteur d’Aomar et d’El Esnam. Alors que le tronçon de Lakhdaria-Bouira est à un taux d’achèvement de 98 %, que la livraison de la chaussée droite est prévue pour juin-juillet, le wali a tout particulièrement mis l’éclairage sur le viaduc — le plus grand ouvrage d’art d’Afrique et du tunnel géant de Aïn Chriki — dont le tube 2 reste à percer pour les deux tiers. De même, il fera remarquer qu’une solution à l’instabilité du sol constatée à hauteur de la commune de Aïn Turk où un glissement de terrain a affecté l’autoroute sur près de 100 m est en voie d’être trouvée. Alors que le 2e tronçon Bouira-Adjiba, lancé en 2005, (26 km) est en voie d’achèvement, le 3e qui prend fin à la limite avec Bordj Bou Arréridj sur un tronçon de 16 km, est confié à une entreprise chinoise qui en entreprendra prochainement la réalisation. « Cela permettra de sortir la wilaya de l’isolement dans lequel elle est confinée, et de constituer un pôle attractif pour les investisseurs à la recherche des meilleures conditions de travail », illustrera-t-il. Pour la voie ferroviaire, le wali fera savoir qu’il existe un grand projet de modernisation qui consiste en la construction d’une double voie qui permettra aux trains, circulant en sens inverse, de ne pas marquer de longs arrêts au niveau des gares, estimant à 20 minutes le temps que mettra un voyageur qui prend le train pour aller de Bouira à Alger. En plus, les trains qui seront mis en service fonctionneront à l’énergie électrique. « Ce qui leur conférera un caractère moins polluant tout en leur assurant une grande vitesse », assurera le conférencier. La proposition du wali est de réhabiliter l’ancienne voie qui allait, à l’époque coloniale, de Bouira vers M’lila en passant par Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Proposition soumise au ministère concerné, qui l’aurait trouvée digne d’intérêt. Là, le conférencier se fend d’un verset coranique sur l’eau pour montrer quelle importance Dieu accorde à cet élément qui procure la vie à toute chose. L’eau dont la pénurie est ressentie tout particulièrement à l’est (Ahnif, Adjiba, etc.), au sud (Bordj Khreis), à l’ouest (Aïn Bessam, Sour El Ghozlane), et au nord (Lakhdaria...).

Les ouvrages hydrauliques dans l’attente des adductions
A ce propos, le premier responsable de la wilaya vantera tout spécialement les deux plus grands ouvrages hydrauliques de la wilaya. Celui de Tilzdit, d’une capacité de 167 millions de m3, est achevé et n’attend que les installations d’adduction vers les 12 communes, à l’est de la wilaya. En attendant, l’eau du barrage est utilisée par les agriculteurs à des fins d’irrigation sans bourse déliée. Une enveloppe de 40 milliards pour chacune des 4 communes de M’chedellah a été débloquée par l’Etat pour amener l’eau dans ces communes à partir de la source Aberkane, dans le but de renforcer les capacités hydriques de Tilzdit. Le wali, qui est informé d’un projet de mise en bouteille de l’eau d’Aberkane, est catégorique : « On ne peut parler d’un tel projet qu’après la couverture en besoins de la population de cette denrée vitale. » Pour le barrage de Oued Lakhal, dont la capacité est estimée à 30 millions de mètres cubes, qui alimente en eau potable 3 daïras, en l’occurrence Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia, son contenu pourrait servir exclusivement à l’irrigation des plaines des Arribs qui s’étendent sur une superficie que le conférencier a estimée à 3200 ha. Pour l’heure, les périmètres irrigués ne vont pas plus loin que 320 ha. Certes, la production de la pomme de terre se pratique trois fois par an, mais le chef de l’exécutif invite la nombreuse assistance à se faire une idée du nombre de postes d’emploi qui seront créés le jour où l’eau ne servira plus qu’à l’irrigation, où en multipliant les 1400 travailleurs en exercice par 10. Cela ne pourra évidemment devenir possible que lorsque les stations d’épuration de Sour El Ghozlane dotées d’une enveloppe de 90 milliards, et celle de Bouira de 200 milliards entreront en service avec la station d’épuration de Lakhdaria et lors de la mise en eau du barrage de Koudiet Asserdoune, le 2e d’Algérie dont la capacité est estimée à 647 millions de mètres cubes. Après avoir souligné avec pertinence la forte dépendance des deux daïras, en l’occurrence Lakhdaria et Kadiria vis-à-vis de la nappe fleuviale alimentée fort capricieusement par les oueds Isser et Djemaâ, le wali annonce la fin du calvaire pour cette partie de la wilaya en plus d’autres communes limitrophes, à l’est (Tizi Ouzou), à l’ouest (Médéa) et au sud (M’sila). Ce sont en tout 18 communes qui bénéficieront de la distribution de l’eau à partir de ce barrage. Aïn Bessem, Sour El Ghozlane et El Hachimia en seront également bénéficiaires. Alors, l’eau du barrage de oued Lakhal sera destinée entièrement à l’agriculture afin d’étendre encore plus les surfaces réservées aux maraîchages. Grâce aux trois stations d’épuration suscitées, les oueds seront également exploités à des fins d’arrosage, ce qui portera la superficie destinée aux cultures maraîchères à 7500 ha, à l’est de la wilaya.

El Watan > Ali D. > 9 mai 2007

 

 

Ain-Bessem. HCAB-MBB: Un derby aux grands enjeux

Incontestablement, l’actualité footballistique à Bouira sera dominée ce week-end par le match au sommet qui se tiendra demain vendredi au stade de Bir Ghbalou, et mettra aux prises le HC Aïn Bessam avec son voisin le MB Bouira pour le compte de la 23e journée du championnat de Régionale 1. Un match que les deux équipes doivent absolument gagner pour entretenir l’espoir de se maintenir. En effet, les Bessamis qui occupent la dernière marche du classement avec seulement 15 points au compteur miseront beaucoup sur cette confrontation pour se rapprocher du deuxième reléguable qui n’est autre que leur adversaire du jour. Une victoire leur permettra de respirer un tant soit peu, bien que les affres de la relégation hantent déjà les esprits. Le MBB pour sa part classé à six points de retard sur le HCAB est tenu d’éviter la défaite pour maintenir l’espoir de sauver les meubles à six journées du tomber de rideau. En plus donc du caractère derby de cette confrontation, l’enjeu du mach donnera une dose supplémentaire à la rivalité qui existe entre les deux équipes.
Le buteur > 12/04/2007 > Idir Mameri 

Ain-Bessem. A. Belkhadem en campagne électorale

Discours bref pour une échéance importante - Le secrétaire général du FLN, M. Belkhadem, a choisi la journée de vendredi qui est celle du marché hebdomadaire et la localité de Aïn Bessem pour entamer sa campagne électorale et celle de ses candidats dans la perspective des législatives du 17 mai prochain. Dans cette localité où ce parti a enregistré, au début du mois en cours, un grand nombre de contestataires par rapport à la liste qui a été établie par la direction du FLN, les responsables locaux des différentes kasmas ont mobilisé tous leurs partisans pour réussir la sortie du secrétaire général et essayer d'apaiser la colère de ceux qui ont été déçus de ne pas figurer sur la liste. En effet, comme l'a confirmé Mohamed Seghir Kara, tête de liste du FLN au niveau de la wilaya, des militants et des sympathisants sont venus des quatre coins de la région pour assister au meeting électoral qui a été programmé au niveau de la place des Martyrs de la ville de Aïn Bessem. Pour la circonstance, toutes les ruelles d'accès à cette place ont été fermées à la circulation par un dispositif d'agents de police et du service d'ordre composé de militants du parti. Aussi, en plus de la presse locale et des chaînes audiovisuelles nationales, nous avons constaté la présence de la chaîne satellitaire iranienne Al Allam pour la couverture de la rencontre ayant eu lieu devant des centaines de citoyens qui se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée.

Après la prise de parole de l'ex-ministre candidat qui a voulu se présenter et donner l'impression qu'il n'y a pas d'indifférence des citoyens par rapport à l'échéance prochaine, le secrétaire général s'est approché du pupitre pour s'adresser à la foule, mais son discours de campagne a été des plus brefs, contrairement à l'attente de l'assistance.


En dix minutes, M. Belkhadem a appelé les électeurs à se présenter massivement aux urnes le jour du scrutin afin de choisir leurs représentants au niveau de l'APN, en axant son propos sur les réalisations du programme du Président et les décisions prises au cours de la dernière législature, telles que l'augmentation des salaires, le statut de la fonction publique et la réconciliation nationale. L'orateur a exhorté la population à renouveler sa confiance aux candidats du FLN «chevaliers du Front». Dans son message, le même responsable a indiqué que les élections du 17 mai prochain sont une étape importante dans l'édification du pays et qu'il est du devoir des citoyens de s'exprimer sur ce qui a été réalisé et de faire le choix entre les programmes et les hommes qui auront la charge de répondre à leurs aspirations. Notons qu'à la fin du meeting, plusieurs citoyens se sont approchés de Belkhadem pour lui faire part de leurs doléances et problèmes qui n'ont pas été réglés au niveau local. Par ailleurs, nous avons appris que, dans l'après-midi, le secrétaire général du FLN a visité le siège du directoire de campagne ouvert au niveau de la ville de Bouira, où il a rencontré des militants  contestataires qui lui auraient remis une lettre pour expliquer leur position à l'égard de la liste des candidatures au niveau de la wilaya.

La Tribune> 28 Avril 2007> Nacer Haniche

Ain-Bessem. La kasma FLN de Aïn Bessam s'insurge

Suite à l'adoption définitive des candidatures FLN au niveau de lawilaya de Bouira, dont la tête de liste est le père fondateur du mouvementde redressement au niveau de cette wilaya et non moins ex-membre du gouvernement, M. Kara, les membres de la kasma de Aïn Bessam se sont insurgés, contre ce qu'ils appellent la marginalisation de leur région. L'un des membres insurgés, Mebarki Hocine, pour ne pas le citer, ne nous a pas caché sa déception et celle de ses coéquipiers de la même daïra, quant àl'écartement des deux candidatures déjà proposées par cette kasma. Il s'agit là des candidatures de Zougari Saed, député et de Zemmar Achour actuel membre de l'APW. Notre interlocuteur nous dira à ce propos "l'on ne comprend pas la raison d'une telle décision au moment où notre région est considérée parmi la plus importante avec au moins 2 800 votants" cela, avant de préciser que leur démarche ne vise pas à discréditer ceux qui sont retenus, mais qu'ils revendiquent seulement que leur région soit représentée. Ce qui les pousse, par ailleurs, à tenir une réunion d'urgence dans la soirée de lundi dernier pour décider des suites à donner à ce qu'ils appellent "un fait accompli préjudiciable ". Dans le même contexte, un autre membre de la même Kasma, visiblement agacé par cette décision de la direction du parti, nous fera savoir qu'étant donné que Aïn Bessam est depuis toujours considérée comme le fief du FLN à Bouira, la direction du parti ne doit pas s'attendre à de bons résultats pour cette fois-ci. Cela avant de dire que "nous allons appeler la population à bouder la liste du FLN pour prouver aux responsables ce que vaut cette localité". Par ailleurs, le même état d'esprit existe dans d'autres régions de la wilaya, à l'exemple du chef-lieu de Bouira et de la région Est dont les militants – du moins ceux que nous avons rencontrés – ont exprimé leur désapprobation à cette démarche qui selon leur avis " n'arrange pas la position du plus vieux parti et risque bien de lui porter un grave préjudice ".Cela peut s'avérer juste si les militants insurgés passent à l'action en mettant leurs menaces à exécution. Nous y reviendrons.
Le courrier d'Algérie > 09/04/07 > Yazid K.

Ain-Bessem. Terrorisme: Assassinat de 02 policiers

 Avant-hier, aux environs de 21h, au moment où les fidèles venaient de quitter les deux mosquées situées au centre-ville d’Aïn-Bessam, trois policiers qui étaient en faction devant la grande mosquée furent l’objet d’un attentat terroriste qui a fait deux morts et un blessé. Selon des informations concordantes, et en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les services de la police judiciaire, l’attentat aurait été commis par deux terroristes.
Profitant du nombre impressionnant de personnes qui circulaient dans la rue, les deux terroristes armés de kalachnikovs n’ont eu aucune difficulté de se rapprocher de leurs victimes et tirer des rafales dans leur direction avant de récupérer leurs armes et prendre la fuite à bord d’un véhicule qui les attendait un peu plus loin, exploitant la panique indescriptible qui s’est emparée des passants. Hier, et tandis que les corps des deux défunts étaient transférés vers Alger pour autopsie, le troisième policier, qui avait survécu, était toujours hospitalisé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, mais son état est jugé hors de danger. Pour rappel, cet attentat survient au moment où des contacts sont très avancés entre des groupes terroristes affiliés au GSPC, particulièrement ceux de la phalange El Farouk de Lakhdaria, qui compte une quarantaine d’éléments et dirigée par un certain Ahcène Bouchnak, et les services de sécurité en vue de leur éventuelle reddition à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale sur laquelle le peuple vient de se prononcer favorablement le 29 septembre dernier. L’attentat serait l’œuvre des irréductibles du GSPC qui avaient refusé l’offre de paix contenue dans cette charte.
Le soir d'Algérie > 18/10/2005 > H. M.

Ain-Bessem. Découverte d’un cadavre

Près de la ferme Djouda, à quelque 3 km à l’est de Aïn-Bessem, une surprise désagréable attendait hier les éléments de la brigade de la gendarmerie de Aïn Bessem en patrouille : le corps sans vie d’un homme atteint de plusieurs coups de couteau. L’état de décomposition dans lequel se trouvait le cadavre a permis de situer approximativement la mort à trois jours, en attendant que le médecin
légiste précise l’heure exacte du décès. L’enquête ouverte à la suite de cette découverte macabre a permis, quant à elle, d’identifier le mort comme étant un éleveur de moutons de la région.

El watan > 08/08/2006

Aïn-Bessem. En grève depuis le 06 Janvier dernier

Des centaines d'élèves de Aïn Bessem devant le siège de la wilaya -  Saisissant l’occasion de l’ouverture de la session de l’APW, et devant l’impasse dans laquelle s’est retrouvé le conflit opposant plusieurs villages de la commune de Aïn Bessem à la Direction de l’éducation, concernant l’envoi ou non de leurs élèves vers le nouveau CEM de Sidi Yahia, des parents d’élèves, accompagnés de leurs enfants, se sont déplacés hier en force vers le siège de la wilaya pour organiser un sit-in. Arborant des banderoles à travers lesquelles ils interpellent les responsables de la Direction de l’éducation et ceux de la wilaya, concernant la grève des élèves entamée depuis le 6 janvier dernier, les parents d’élèves, surexcités, exigeaient de voir le P/APW afin de lui exposer le problème et de lui trouver une solution. Une solution consistant dans l’immédiat à permettre au millier d’élèves grévistes des deux paliers de reprendre le chemin de l’école. Pour rappel, ce dimanche et d’après les représentants des parents d’élèves de ces villages, le directeur de l’éducation qui s’était déplacé en personne à Aïn Bessem a proposé une solution consistant en le maintien des filles internes à Aïn Bessem, et l’envoi de tous ceux qui étaient externes, garçons et filles, vers le nouveau CEM de Sidi Yahia. Une solution que les parents d’élèves avaient refusé catégoriquement en insistant sur leur exigence première, à savoir l’envoi de tous les élèves de leurs villages vers les deux CEM de Aïn Bessem, c’est-à-dire là où ils avaient entamé le premier trimestre. Après ce sit-in, le P/APW a accepté de recevoir une délégation à laquelle il a promis de tout faire pour convaincre les responsables de la DE de laisser les élèves poursuivre leurs études à Aïn Bessem, en attendant de trouver une solution définitive au problème. Dans l’après-midi, alors que les élèves sont rentrés chez eux, leurs parents étaient toujours sur les lieux, devant le siège de la wilaya, à attendre une solution qui puisse les soulager. D’après ces parents retrouvés sur place, avec la grève enclenchée depuis le 6 janvier dernier, le spectre d’une année blanche commence sérieusement à planer et l’entière responsabilité de ce pourrissement incombe aux responsables de la Direction de l’éducation. Pour rappel, le problème de ces villages a commencé lorsque, le 6 janvier dernier, de retour des vacances, plus de 600 élèves qui suivaient jusque-là leurs études au niveau des deux CEM situés dans la ville de Aïn Bessem furent refoulés par leurs directeurs en les orientant vers le nouveau CEM construit au village de Sidi Yahia, situé à l’extrémité nord -ouest de la commune. Immédiatement, les parents d’élèves de plusieurs villages se sont insurgés contre cette décision et ont refusé d’envoyer leurs enfants vers le nouveau CEM. Selon eux, les responsables qui avaient décidé la construction de ce nouveau CEM au village de Sidi Yahia n’avaient pas tenu compte de leurs réclamations faites en 2004. A l’époque, une commission chargée du choix des sites devant abriter le nouveau CEM avait choisi le village Ouled Brahim, situé au milieu de beaucoup d’autres villages, mais pour des raisons mystérieuses, le CEM fut construit à Sidi Yahia, un village très éloigné et situé dans un coin perdu, selon les parents d’élèves. Pour faire entendre leur voix, ces parents ont même associé leurs enfants du primaire à cette grève. Du coup, la Direction de l’éducation s’est retrouvée avec plus d’un millier d’élèves en grève illimitée depuis le 7 janvier 2007. Plus de quarante jours après le déclenchement de cette grève, les parents d’élèves qui avaient frappé à toutes les portes n’ont pas trouvé d’oreille attentive à leurs revendications ; des revendications plus que légitimes quand on sait que du point de vue pédagogique et même psychologique, un élève s'épanouit aisément quand, après le passage d’un palier à un autre, il se déplace de son village vers le chef-lieu de commune ou de daïra, en se retrouvant plongé dans un autre monde urbain et plus développé. Aussi, présentement, l’urgence est-elle de permettre aux élèves de poursuivre leurs études à Aïn Bessem, chef-lieu de daïra, mais entre-temps le ministre de l’Education devra envoyer une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités de ceux qui avaient décidé la construction d’un collège à coups de milliards dans un patelin perdu et faisant fi même des recommandations d’une commission technique qui avaient choisi un meilleur site.
Le soir d'Algérie > 15/02/2007 > Y. Y.

Ain-Bessem. Un élève supplicié par un voyou

A Aïn Bessam, devant le CEM Djoublat, une scène d’une atrocité insoutenable s’offrait hier à la vue des élèves, qui attendaient l’heure d’entrer, dont a été victime un de leurs camarades qui était attaché au portail d’entrée par une chaîne passée autour du cou et bouclée par deux cadenas.

Pour ajouter si possible à l’horreur de ce traitement inhumain, le bourreau de la victime lui faisait respirer un pot de peinture afin de la faire sombrer dans l’inconscient. Afin de tenir aussi à distance toute personne qui serait tentée de secourir le malheureux, âgé tout juste de 13 ans, son tourmenteur brandissait un couteau de boucher. Minutes interminables pendant lesquelles les quelque 2000 élèves - il y avait aussi ceux du CEM Djaâdi - ont dû sentir leur petit cœur s’arrêter. Enfin, deux professeurs sont arrivés et ont découvert la scène et se sont empressés d’aller chercher la police en laissant l’adolescent enchaîné au portail. Ils voulaient surtout ne rien déranger pour que l’enquête se fasse sur des faits précis et non sur ce qu’ils auront déposé. Quand la police est arrivée pour constater l’acte crapuleux, le jeune voyou âgé de 24 ans s’était déjà éclipsé. En guise de protestation contre cette forme de violence abjecte, les professeurs du CEM Djoublat ont décrété une demi-journée de grève. Elle l’avait fait l’année dernière pour dénoncer les conditions de sécurité déplorables régnant au sein de l’établissement. Le même voyou avait rendu déjà visite à l’établissement, insulté et menacé le surveillant général qui refusait de laisser regagner sa classe une élève de 2e année qui s’était absentée la veille et qu’il accompagnait sans être un parent à elle. L’explication fournit par l’un de ces deux professeurs qui ont vécu ce drame et qui se sont évertués à nous le faire revivre hier au CEM, était que la veille l’élève maltraité s’était disputé avec cette camarade de 2e année que le jeune voyou semblait protéger malgré tout. « Peut-être, supposait l’autre professeur, tenait-il en agissant de cette manière ignoble, à montrer qu’il est un vrai caïd ». Délivré par la police, le supplicié qui est en 1re année a été évacué vers l’hôpital. Il était traumatisé.

El Watan > 25 octobre 2005 >  Ali D.

Ain-Bessem. Des enseignants surchargés

Dans la circonscription de Aïn Bessem, l’organisation pédagogique conçue pour l’enseignement du français à l’école primaire est au cœur d’une vive polémique.

Pour beaucoup d’entre eux que nous avons rencontrés hier dans la rue ou devant leurs classes, dénoncent le fait d’être chargé de 5 cours pour chaque enseignant ce qui constitue une tâche à laquelle il est humainement impossible de faire face. Nombre d’entre eux considèrent en effet qu’avec les péparations et les efforts qu’exigent le travail en classe avec 3 cours, c’est tout juste si l’instituteur arrive à s’acquitter de sa tâche avec assez de succès. « Au lieu d’alléger notre fardeau, se plaignait Rachid, un ancien instituteur, voilà qu’on nous accable avec un surcroît de travail. Et cela alors qu’on est en fin de carrière. » Pour Farida, une institutrice nouvellement reconvertie à l’enseignement du français : « Même avec toutes les bonnes volontés du monde, on n’y arriverait pas, car c’est une question de moyens (matériel pédagogique). Et où les trouver ? On a déjà de la peine à en réunir pour un cours, sans parler du reste. » « Il y a là deux poids deux mesures, s’insurgeait Aïssa, un autre ancien instituteur. Certains travaillent avec 3 cours alors que d’autres ont la lourde responsabilité d’en assumer 5. Conséquence : nous passons toute la journée à sauter d’une classe à l’autre avec des résultats nuls. » Et d’en appeler aux parents d’élèves pour faire quelque chose, puisqu’ « il y va de l’avenir de leurs enfants. » Une pétition signée par quelque 150 enseignants adressée au directeur de l’éducation et au représentant de l’association des parents d’élèves dénonce cette organisation pédagogique écrasante. Contacté par téléphone, un responsable de la DE nous déclarait tout ignorer de cette pétition.

El Watan > 26 octobre 2005 >  Ali D.

Aïn-Bessem. 20 milliards pour son amélioration

Pour son amélioration,  la ville de Aïn Bessam, chef-lieu de commune et de daïra à 25 km à l’ouest de Bouira, a bénéficié dans le cadre du programme de rattrapage d’une enveloppe de 15 milliards, selon son responsable que nous avons rencontré hier non loin de son bureau.

Selon le P/APC, ce formidable pactole servira au bitumage des cités 227, 260, 100 Logements LSP et 120 logements sociaux, à la cité Kermia, dont il reste à revêtir un partie laissée en plan. La cité Omar Mohamed et des 78 Logements figurent également dans ce projet. Dans la foulée, la commune a dégagé sur son propre budget une enveloppe de l’ordre de 5 milliards pour l’amélioration du centre de la ville. Ce grand projet, confié à l’entreprise Sotrarbo, a permis le revêtement en béton bitumeux (B.B) des artères principales comme les rues Mohamed Meghribi, Rabah Dermouche, Boualem Laloui, Mohamed Rezig ainsi que les petites ruelles. La même opération, qui prend également en compte les avaloirs, a profité aux cités Salah Arar composés de quelque 500 habitations et Ali Senouci comprenant 260 habitations. L’objectif est l’amélioration du cadre de vie du citoyen.

El Watan > Ali D.  > 21 mars 2007

Ain-Bessem. Le pont de tous les dangers

On n’attirera jamais assez l’attention des automobilistes sur ce pont de l’autoroute Est-Ouest qui enjambe la RN 18, devenu l’un des points les plus noirs de la circulation routière de la wilaya.

Des accidents occasionnant morts et blessés sont enregistrés de façon quasi permanente. Ceux évités in extremis et qui pouvaient donner lieu à des bilans désastreux se signalent non pas une fois par jour mais dix fois même. On incrimine souvent l’excès de vitesse et l’imprudence des chauffards, mais depuis quelque temps on s’interroge beaucoup sur les normes de réalisation de cet ouvrage : on le trouve trop étroit pour un trafic aussi dense que celui de la RN 18 devenu presque d’égale importance que la RN 5 par le flux de véhicules qui y circulent chaque jour. On montre également du doigt la bretelle qui relie l’autoroute à la RN 18 : sans risque pour les automobilistes qui l’empruntent pour rentrer à Bouira, elle devient infiniment dangereuse pour ceux qui traversent la RN 18 pour aller à Aïn Bessem. D’où le reproche fait aux concepteurs de ce pont de n’avoir pas prévu deux autres bretelles, pour véhicules qui vont à Bouira et à Aïn Bessem sans avoir à traverser la RN 18 avec tous les risques que cela comporte. Les deux bretelles existantes ne le font que d’un côté. Une Mégane qui venait d’Alger vers Aïn Bessem a été percutée violemment avant-hier par un poids lourd. On parle d’un mort et de blessés. Plusieurs coups de fil donnés à l’hôpital de Bouira pour avoir le bilan de ce terrible accident n’ont jamais pu avoir le standard. Le préposé, malgré sa bonne volonté, n’a pu nous mettre en communication avec les services des urgences ou tout simplement avec le directeur qui assure la permanence. A croire que le vendredi, c’est le jour de repos même pour les hôpitaux ! En tout cas, la mort elle ne connaît pas de repos, et le pont qui enjambe la RN 18 est devenu un lieu de rendez-vous pour beaucoup d’automobilistes. Les accidents mortels sont devenus hallucinants comme celui qui s’est produit avant-hier vers 18h sur la RN 18 à hauteur du pont. Un camion qui arrivait par la bretelle avait percuté une Mégane venant de Aïn Bessam. Cet accident a coûté la vie aux deux occupants de la Mégane.

El Watan > A. D. > 18 octobre 2006

Ain-Bessem. Les jeunes réclament une bibliothèque

 La lecture est un luxe que beaucoup de jeunes de Aïn Bessem ne peuvent se permettre. Non seulement le prix auquel le livre se vend aujourd’hui est élevé pour les modestes bourses, mais la lecture est une entreprise studieuse qui nécessite espace et tranquillité.

Il existe bien une bibliothèque aménagée dans l’ancienne église, mais les conditions de travail ne sont pas du tout du goût des jeunes lecteurs. Ils veulent un espace plus éclairé et plus adéquat. Il y a enfin les ouvrages qui par leur nombre très restreint et trop vieux ne répondent plus à l’attente de la jeunesse qui aspire à une lecture plus diversifiée et surtout plus propre à nourrir ses rêves. Ce jeune qui nous abordait hier dans une petite rue, à notre déplacement dans cette ville, ne semble pas comprendre qu’à l’heure où la ministre de la Culture forme le projet de doter chaque commune d’une bibliothèque, la daïra de Aïn Bessem qui compte plus de 60 000 habitants n’a pas une bibliothèque digne de ce nom. Son incompréhension est d’autant plus sincère qu’il nous fait remarquer que la ministre de la Culture est de Aïn Bessem. Une manière de lancer un appel en direction de Mme Toumi par la création d’une bibliothèque dans cette ville.

El Watan > Edition du 18 mars 2007 > Régions  

Aïn-Bessem réclame son stade

Cette réclamation est d’autant plus légitime que l’équipe de football El Hamzaouia, qui évolue en régionale Une, reçoit ses adversaires au stade de Bir Ghbalou, une localité située à 9 km à l’ouest de Aïn Bessem.

Nos sources attribuent les piètres performances d’une formation naguère brillante à l’absence d’une structure sportive à la mesure de son ambition et de la qualité de jeu qu’elle développe. Celle existante, suite aux nombreuses dégradations qu’elle a subies avec le temps et à l’absence de toute commodité qu’elle affiche (non gazonnée et non pourvue de gradins), fait tout juste figure de terrain de proximité. On comprend dès lors l’irruption un peu brutale d’un important groupe de fans de l’équipe El Hamzaouia dans la maison de jeunes où le ministre de la Jeunesse et des Sports, en visite il y a quelques mois à Aïn Bessem, expliquait les différentes activités développées au sein de cette maison. Bien que le stade en question ne figura pas ce jour-là sur son agenda, le ministre fut contraint, sous la pression d’un groupe de jeunes en colère, de se rendre sur les lieux pour se rendre compte de la situation. Au regard de quoi, il a promis une importante enveloppe financière pour la réhabilitation de la structure sportive. Mais de l’avis même du P/APC de cette commune, à 15 km à l’ouest de Bouira, l’opération en question, dont il a estimé le coût entre 4 à 5 milliards de centimes, ne pourra être lancée avant 2007. Le responsable qui nous a reçus à son bureau n’a pas fourni plus de précisions concernant le jour et le mois. Pour reprendre sont terme, une telle opération permettra de donner au stade une dimension de quatrième génération, c’est-à-dire un stade moderne qui redorera le blason quelque peu terni de l’équipe. En revanche, l’opération qui vise à équiper ledit stade de tribunes – une des revendications du groupe de jeunes ayant interpellé Guidoum sur le stade – est en cours. Ayant nécessité une enveloppe de 500 millions de centimes pour la construction des gradins, elle est à un taux de réalisation estimé à 50% par le responsable de la commune. Mais celui fourni par nos sources, qui par SMS nous ont lancé un véritable SOS pour venir au secours du club qui évolue sur un stade qui n’est pas le sien quand il reçoit chez lui, est fort en deçà. Ce taux est de 38%. On comprend que la patience de ce club soit mise à rude épreuve.
El Watan > Ali D. > 2 décembre 2006 

Aïn-Bessem. Scandale à l’hôpital

 L’hôpital de Aïn Bessem est au centre, depuis quelques semaines, d’un scandale. Un chirurgien installé en février ou mars réclamait de certains patients qu’il opérait pourtant à l’hôpital le payement de ses honoraires !

Il exigeait d’eux entre deux et trois millions. Pour plus de discrétion, il choisissait toujours ses victimes parmi les ruraux. C’est ainsi que sept de ses victimes ont révélé avoir remis telle somme, telle date au praticien spécialiste pour le payer de ses services. D’autres, au nombre d’une vingtaine, ont fait savoir qu’ils avaient reçu les mêmes propositions, mais ayant refusé d’y accéder, le chirurgien n’avait pas insisté. L’enquête ouverte par la police au niveau de l’établissement hospitalier a permis de vérifier que les sommes versées au chirurgien par la « clientèle payante » ne figuraient pas sur le registre de comptabilité ! L’affaire menée rondement par les enquêteurs atterrira en septembre devant le parquet de Aïn Bessem. En attendant, les langues vont bon train.

El Watan > Ali D.> 24 août 2006

Ain-Bessem. Hommage à la mémoire de Miralès

Au lycée Taleb Saâd, à Aïn Bessem, le choix du sujet de français en 2e année pour les compositions du premier trimestre a porté intégralement sur un article intitulé « Miralès, une dame au grand cœur », paru le 7 juin 2005 dans la page Régions d’El Watan.

Ce choix n’est pas seulement une marque de considération pour l’un des plus grands quotidiens francophones d’Algérie où à Aïn Bessem El Watan compte de nombreux et fidèles lecteurs, mais aussi et surtout un hommage joint à tant d’autres rendus à la mémoire de Miralès, venue s’établir à Aïn Bessem bien avant le déclenchement de la guerre de libération. Cette militante de la cause algérienne, qui s’est éteinte à un âge avancé l’été dernier, se recommande également aux souvenirs et au respect de ceux, grands et petits, riches ou pauvres, dont elle a partagé le quotidien fait de hauts et de bas, dans cette ville charmante plantée au milieu des plaines des Aribs. Le fait qu’elle ait ouvert un bar-restaurant, conservé jusqu’à son dernier souffle ses prénom et nom - Miralès Angel - n’y change rien pour les Bessemis. A leurs yeux, cette dame, aux idées larges et au grand cœur, s’est largement rachetée en acceptant de se convertir à l’Islam au dernier moment et en demandant à être enterrée au cimetière de ses frères et sœurs musulmans. En se rendant en masse au cimetière l’été dernier pour accompagner à sa dernière demeure l’amie, la sœur que fut pour eux Miralès, les Bessemis ont voulu témoigner de la considération dont jouissait auprès d’eux la dame française de son vivant. En donnant pour sujet à leurs élèves cet article d’El Watan qui a tenté de cerner la personnalité de cette femme admirable de bonté et de générosité, les professeurs du lycée Taleb Saâd ont tenu à faire revivre à travers ce personnage pittoresque un moment de l’histoire de leur ville à laquelle Miralès est intimement liée.

El Watan > Ali D. > 3 janvier 2006

Aïn-Bessem. L’Eriad au bout du rouleau

 Depuis que le groupe Dahmani a laissé tomber l’unité d’Eriad de Aïn Bessem, il y a 20 jours, celle-ci est à l’arrêt, selon nos sources. Notre déplacement, samedi dernier sur les lieux, n’a pu nous permettre d’apprendre davantage sinon que les 100 employés de l’unité n’ont pas touché leur dernier salaire, c’est-à-dire celui d’avril.

Le directeur de l’unité n’étant pas présent, nous n’avons pu aller plus loin que le seuil de l’entreprise. Cependant, contacté par téléphone, celui-ci nous a invités par deux fois à nous adresser au PDG de la filiale Eriad à Bouira. L’un des responsables de cette filiale nous a orientés vers le groupe Eriad à Alger. Joint par téléphone, le directeur commercial de ce groupe se dit surpris d’apprendre que le groupe Dahmani pour lequel l’unité de Aïn Bessem fait le processing, c’est-à-dire la trituration du blé et la mise en sac, a rompu le contrat qui le lie à cette unité. Pour ce responsable, rien n’a changé pour l’unité Eriad de Aïn Bessem puisqu’on ne lui a rien signalé à ce sujet. Quant au retard accusé dans le versement des salaires, cela arrive à toutes les entreprises, selon lui, sans pour autant signifier qu’elles ont des difficultés financières. Nouveaux contrats avec nos sources qui persistent et signent dans leurs déclarations : l’unité Eriad est à l’arrêt du fait de son lâchage par le groupe Dahmani il y a 20 jours. « Avec quoi tournerait l’unité privée sans le produit fourni par le groupe Dahmani ? », ironisent ces sources. Et pour montrer que les difficultés dans lesquelles se débat l’Eriad de Aïn Bessem remontent à deux ans et que le groupe Dahmani n’a fait que reculer l’agonie de cette unité, ces mêmes sources ajoutent que « les travailleurs n’ont touché que 50% du salaire de février ». Le mois qui a vu le groupe Dahmani offrir à l’unité son label et son partenariat.

El Watan > Ali Douidi > 18 mai 2005

Aïn-Bessem. 5100 demandes de logement enregistrées

Si la demande paraît toujours supérieure à l’offre en matière de logement, c’est parce que les dossiers déposés au niveau des services concernés n’ont pas été étudiés convenablement, de l’avis du chef de daïra de Aïn Bessem.

C’est pourquoi, deux importantes mesures ont été prises pour le traitement rationnel des dossiers : l’établissement d’un fichier pour savoir si le bénéficiaire ouvre ou pas à un logement et le tri de ces mêmes dossiers par la brigade d’enquête constituée à cet effet, pour « orienter » la demande vers le type de logement souhaité. Le fichier renferme un ensemble de données concernant les bénéficiaires de toutes formes d’aide de l’Etat dans le domaine du logement. En le compulsant, le service chargé de traiter le dossier du futur bénéficiaire d’une aide ou d’un logement vérifie ainsi l’éligibilité à ce droit du demandeur. En tenant à jour et convenablement ce dossier et en faisant un tri rigoureux des demandes vers la forme d’aide ou de formules d’acquisition du logement désiré, on arriverait, selon la méthode de travail du chef de daïra de Aïn Bessem, à satisfaire toutes les demandes. Pour l’heure, celles-ci ont atteint 5100 dans les trois communes que la daïra chapeaute : 4000 demandes pour Aïn Bessem, 600 pour Aïn Laloui et 500 pour Aïn El Hadjar. Sous le slogan un peu pompeux de « Guerre à l’habitat précaire », une opération de relogement qui sera lancée prochainement par la daïra comportera l’attribution de 30 logements sociaux à Aïn El Hadjar, 50 à Aïn Bessem et 30 à Aïn Laloui. A propos des 50 logements sociaux de Aïn Bessem le responsable de la daïra donne libre cours à son embarras : « A qui attribuer des F1, s’agissant des familles nombreuses dans cette opération ? » L’autre point soulevé au cours de notre entretien avec ce responsable a trait au vide juridique constaté par lui, pour engager des poursuites à l’encontre de ceux qui ayant bénéficié de logements sociaux les sous-louent à d’autres. A son sens, la mesure qui fait passer le logement participatif (LSP) de 80 millions à 140 millions, par exemple, et où l’Etat participe à hauteur de 50 millions en laissant le reste à la charge du bénéficiaire, n’a de raison que de décourager les spéculateurs qui avaient jeté leur dévolu sur cette formule exploitée éhontement aux dépens des bourses modestes.

El Watan > Ali D. > 11 janvier 2005

Aïn-Bessem. Miralès, une dame au grand cœur

C'est le portrait saisissant d’une Française gagnée à la cause algérienne bien plus encore que celui de la convertie à l’islam qui nous est dressé de Mme Miralès Angel, ayant choisi de vivre, de mourir et d’être enterrée à Aïn Bessem.

Ce portrait prend d’autant plus de relief et de couleurs qu’il est fait par un patriote et un révolutionnaire qui a eu à travailler avec elle pendant la guerre de Libération et, qui, pris et torturé à cette époque, a eu la vie sauve grâce à elle. Née à Miliana, mariée à un Français dont elle a eu une fille - Marie Ange - elle était venue s’installer bien avant la guerre de Libération à Aïn Bessem où elle avait tenu d’abord une pension familiale avant d’ouvrir un café-bar-restaurant, dénommé la chaumière. La qualité de service y était excellente et sa tenancière dont le nom a même figuré dans une revue gastronomique anglaise était un cordon-bleu. Le fait que des personnalités politiques et diplomatiques fréquentaient après l’indépendance cet établissement original n’empêchait pas qu’il soit ouvert aux plus humbles citoyens de la ville qui voulaient y prendre place. L’archevêque Duval, surnommé par les colons Mohamed Duval pour ses positions en faveur de la cause algérienne, était un habitué des lieux, selon notre source. Cette femme au grand cœur qui aimait l’Algérie s’était enflammée pour les principes de la Révolution de 1954 en apportant son aide matérielle aux combattants de l’ALN. « Je me chargeais de porter les couffins de vivres et d’effets vestimentaires qu’elle me donnait pour les remettre à un agent de liaison du FLN du nom de Mohamed Benaïssa », raconte encore notre source. Entre 1960 et 1961, témoignait S., elle a caché chez elle un groupe de moudjahidine qui venaient d’effectuer une opération commando au niveau du glacis. Le matin, une fois le bouclage de la ville terminé, le groupe de commandos a pu regagner le maquis sain et sauf. « Des faits de ce genre, je peux en raconter beaucoup, assure S. Un jour, elle m’a sauvé la vie. C’était en 1960 ou 1961. Ce soir-là, nous avions à écrire avec la peinture des slogans du type : ‘‘vive l’Algérie, vive le FLN’’, dans les rues. J’opérais pour ma part au bas de la rue Meghribi, sous la surveillance des fidayine. Tout s’est passé selon notre plan. Mais au matin, des soldats français, informés mystérieusement, frappèrent à la porte de la maison. La tache de peinture sur mon pantalon m’avait trahi. Je fus embarqué au régiment d’artillerie aérienne (RAA), au fameux 410 où je fus torturé. » L’intervention de Mme Miralès auprès du capitaine Vignou a permis d’obtenir la libération du jeune détenu. Cette bonne patriote aimait l’Algérie au point que dans ses dernières volontés, elle exprima le désir d’être enterrée dans sa ville et qui plus est dans un cimetière musulman.

El Watan > Ali D. > 7 juin 2005

Souk El Khemis - Une daïra gérée à distance

La virée à Souk El Khemis en cette matinée d’août n’a rien d’excitant, mais elle s’impose. Bien qu’elle ne soit qu’à 13 km au nord de Aïn Bessem, la daïra de Souk El Khemis, qui ne compte que deux communes, est cependant l’une des plus déshéritées de la wilaya sinon du pays.

En 1977, les premiers cas de choléra étaient apparus à Souk El Khemis avant de s’étendre à toute la wilaya, et en février dernier une manifestation ne devait-elle pas paralyser sa gestion qui fonctionne aujourd’hui cahin caha ? Le transport Aïn Bessem-Souk El Khemis se fait à bord d’un fourgon antédiluvien, aux vitres bloquées et aux sièges usés jusqu’à la corde. La route, passées les plaines fertiles d’El Hamzaouïa (daïra de Aïn Bessem), fait brusquement un coude vers la gauche et commence le défilé des collines schisteuses où ne poussent généralement que les arbres rustiques tels que l’amandier, le figuier et l’olivier. Les quelques chaumes rachitiques de cette région montagneuse, témoignent des maigres récoltes engrangées. Enfin la route amorce une descente et apparaîssent les premières maisons du village, devenu par nécessité administrative, daïra. Le fourgon s’arrête. Le plan du village est simple : au bas du raidillon, quelques commerces, quelques cafés, le CEM et de part et d’autre de la route, le siège de l’APC, le centre culturel, le centre de santé, le bureau de poste, la garde communale, le siège de la daïra, des maisons, tout au plus cinq bâtiments (à l’exception d’un seul, plus ancien) nouvellement habités. La pharmacie ouverte il y a trois mois et la subdivision agricole qui fait face au siège de la daïra, complètent le décor.

La population se rebiffe

Une chose à savoir : les autorités se souviendront toute leur vie durant d’un certain jour de février de l’année en cours. Dépitée du fait des conditions de vie difficiles, la population s’était soulevée ce jour-là pour crier son refus d’une gestion qu’elle juge défaillante, laxiste, arbitraire, corrompue. La fronde a eu pour point de départ le mécontentement provoqué par l’augmentation du tarif décidée par les transporteurs publics. De 15 DA, la place est passée à 20 DA. Cela qui a mis le feu aux poudres. Barricadant la route et mettant le feu à des pneus, la foule d’émeutiers ne s‘était calmée que vers le soir, après qu’on a répondu favorablement à ses revendications. Parmi ces dernières, il y a le départ du chef de daïra, du secrétaire général de l’APC, de deux filles recrutées à la daïra dans le cadre de l’emploi de jeunes alors qu’elles ne sont pas de la commune, ni de la daïra et enfin de la vétérinaire de la subdivision agricole. Les plus excités des manifestants ne désarmèrent pas pour autant. Assiégeant la daïra, ils ne cessaient d’en bombarder les locaux de toutes sortes de projectiles. Insulté, blessé, le chef de daïra, qui s’ était retranché dans son bureau, n’a pu être soustrait à leur vindicte que grâce à l’intervention de la Gendarmerie. Conséquence : la daïra est gérée aujourd’hui à partir d’un bureau au sein du siège de la wilaya.

Problème d’eau

Néanmoins, aujourd’hui, du tableau que certains habitants brossent de la situation, ressort une absence d’écoute attentive à leurs préoccupations. Au sujet de l’emploi, un jeune montre de l’autre côté de la route le mur de clôture du CEM, hérissé d’aspérités : « Qu’on nous le rende plus lisse au moins pour qu’il ne nous blesse pas quand nous nous y adossons, c’est tout ce que nous demandons. » Rires. « Vous voulez savoir comment je gagne ma vie ?... En vendant de la limonade », dit Hamid, ingénieur-architecte. « Ils sont plus d’une dizaine de diplômés universitaires à se tourner les pouces », confirme un autre jeune. Et l’emploi de jeunes, à quoi sert-il ? « Trimer toute la journée pour qu’au bout du compte on touche 2000 DA en 5 mois ? Très peu pour moi », rétorque un jeune homme. Pas de structure sportive ou de loisirs, mais cela n’est rien pour les habitants par rapport à l’AEP qui constitue un véritable calvaire. « Je fais plus de 3 km à pied pour aller chercher de l’eau d’un puits », nous confie un autre jeune homme. Un commerçant nous montre un seau où l’eau a séjourné pendant deux jours, la décantation n’ayant pas pu s’opérer, le liquide a conservé son aspect trouble. De l’avis de tous, l’eau n’est distribuée qu’un jour sur deux et jamais plus de dix minutes.Et en plus, dans beaucoup de foyers, l’eau n’arrive pas. L’APC y remédie au moyen de citernes que le consommateur paye 2000 DA le trimestre ! L’autre grand problème a trait à la santé. Il y a bien un centre de santé, mais selon nos jeunes interlocuteurs, le service laisse à désirer. « On ferme le centre à 12h », dira un habitant. Un autre nous montre sa carte de diabétique du type 1 avec la mention « évolution limite ». « Je n’ai plus de médicament et on ne m’en donne pas ici », se plaint-il. Un troisième exhibe son pied blessé bandé d’un pansement neuf : « On m’a dit qu’on n’a plus de pansement, on m’a dit aussi d’aller acheter ça à la pharmacie d’en face. » Et il nous invite à aller vérifier ses propos au centre.

Responsables injoignables

Nous nous sommes heurtés au refus de communiquer de son responsable, qui aurait reçu sûrement des consignes de ses supérieurs hiérarchiques. En revanche, nous avons pu vérifier l’exactitude des dires des jeunes à propos du centre culturel. Nous avons pu visiter le centre. Dans les salles de jeux et de projection, trônent un micro en panne depuis plusieurs jours, un billard et une table de tennis sur laquelle deux jeunes se disputaient une partie. Nous passons à la bibliothèque qui ne devait jamais servir en tant que telle, sinon pour des cours de dessin aux écoliers ; leurs productions personnelles tapissent les murs. Les 300 ouvrages recensés traitent tous de l’histoire et de la science. En plus, ils sont en langue française. Pour une jeunesse peu formée dans cette langue et en quête de loisirs, on comprend qu’on ne se bouscule pas au portillon du centre culturel.

El Watan > Ali Douidi > 21 août 2004

 

 

Aïn Bessam au bord de l’asphyxie

Une des rares villes d’Algérie à n’avoir pas porté de nom colonial, c’est Aïn Bessem. Le chef-lieu de la commune de 50 000 âmes, aux rues larges et propres, droites et ombragées, mais malade de son économie, ne sourit plus. Et pour cause ! Ayant fait de l’agriculture sa vocation première, elle a subi les contrecoups d’une conjoncture nationale défavorable et d’une décennie de sécheresse sévère.

Erigée en commune en 1914, elle regroupe sous sa juridiction 18 fractions sur une étendue de 126 km2. De 10 milliards, le budget consacré à son fonctionnement a été ramené de façon draconnière à 4 milliards, d’où la ruine de ses ressources provenant essentiellement des terres abandonnées par leurs propriétaires et les multiples crises induites par les flux migratoires successifs auxquels la ville fait face depuis plus d’une décennie. Une économie à demi-ruinée. Un des coups les plus sévères portés à l’économie de la commune a été, il y a vingt ans, l’arrachage de la vigne. Celle-ci, selon le président de l’APC, faisait autrefois la fierté et la prospérité de la contrée, appelée les Arribs. Les vignobles, selon lui, couvraient 25 000 ha et produisaient le meilleur cru du pays. Témoignage de l’importance accordée à la viticulture : le pressoir gardé précieusement comme une relique et auquel aboutissait alors la production des vendanges des communes limitrophes. Ce n’est pas sans nostalgie que le responsable de cette commune évoque cette époque pleine de faste : « La viticulture, pour les nombreux soins qu’elle réclame durant toute l’année, créait beaucoup d’emplois et de richesse. » Aujourd’hui, les céréales et la pomme de terre ont remplacé la vigne sans pour autant permettre le décollage économique escompté. Les cultures céréalières sont guettées par la sécheresse et les maladies comme la rouille jaune qui a ravagé plus de 5000 ha de blé tendre pour la seule commune de Aïn Bessem, déplore l’élu local. La production de la pomme de terre, faute d’installations frigorifiques pour sa conservation et sa régulation sur le marché, ne peut être envisagée sur une superficie de plus de 1000 ha. Avant que certaines entreprises communales, comme l’Ecotraba, l’EIT ne fassent faillite, la situation économique était assez bonne, mais depuis, la situation s’est dégradée et des centaines d’ouvriers se sont retrouvés au chômage.

Fief du terrorisme

Qui a oublié ces années sombres entre 1993 et 1995 ? Circulant en plein jour dans les rues de la ville, les groupes terroristes assassinaient en toute impunité des innocents et faisaient régner la terreur imposant leur loi. L’avènement d’un pouvoir théocratique semblait proche, le terrorisme avait institué sa propre police (police islamique) et levé ses propres impôts, interdisant du coup ceux prélevés par l’Etat. S’il ne nous a pas été permis d’avoir une idée sur les dégâts occasionnés par ces hordes aux établissements et édifices publics ; en revanche nous avons pu avoir les chiffres en pertes humaines ! On estime à 71 le nombre de personnes assassinées, celui des enlevées à 12 et celui des blessées à 30. La sécurité ayant été rétablie dans la ville, celle-ci eut à soutenir un exode rural comme elle n’en a jamais connu. Les habitants des 18 fractions menacés dans leurs biens et leur personne ont fui leurs terres en direction du chef-lieu de commune, devenu pour eux un havre de paix.

Stop aux flux migratoires

C’est dans le but d’endiguer le processus migratoire vers la ville et d’encourager le retour des paysans vers leurs terres qu’a été mise sur place la politique de l’habitat rural. Et c’est conformément à l’esprit de cette politique que deux sites ont été retenus, l’un à Sidi Makhlouf pour la construction de 70 logements et l’autre à Cheboulia pour la construction de 50 logements, dans le cadre de l’habitat rural groupé. Cependant, ces opérations restent insignifiantes par rapport aux milliers de personnes ayant fui la campagne devenue incertaine pour eux. Beaucoup, aux dires mêmes du président de l’APC, ne peuvent prétendre à l’éligibilité de telles mesures, car vivant sur des terres indivises, ils ne peuvent, par conséquent, justifier aux yeux de l’administration leur état de propriétaire terrien afin de bénéficier de l’aide à l’habitat rural. En plus ayant été désarmés pour des raisons de sécurité, ils n’ont toujours pas repris leurs armes en dépit de leurs fréquentes revendications. Comment pouvoir retourner sur leurs terres connaissant les risques que leur retour pose ? Au sujet du problème des terres indivisées, le président de l’APC avoue qu’« une grande partie de la commune n’est pas cadastrée ». Même si des opérations de l’habitat rural groupé suscitent quelques engouements, comment séduiraient-elles tout le monde vu les problèmes que rencontrent nombre de fellahs ? Problèmes dont la résolution reste tributaire des lourdeurs administratives et bureaucratiques.

Marasme, marché noir et chômage

Les maigres ressources qui existent proviennent, selon notre interlocuteur, du petit commerce, lui-même fortement concurrencé par le marché noir qui gagne de l’ampleur. Cependant, Aïn Bessem connaît une fois par semaine, grâce au marché hebdomadaire du vendredi, une animation particulière. L’étalage qui s’étend jusqu’aux grandes artères laisse penser que la ville est riche. Mais l’illusion se dissipe vite. Dès la fin de journée, on s’aperçoit alors que l’essentiel vient d’ailleurs et que le marché est alimenté essentiellement par des produits non-imposés. Le fait aussi que le marché se tient vendredi écourte beaucoup sa durée. En effet, bien avant 13 h, il ne reste généralement rien sur la place à cause de la prière. Un vrai casse-tête pour les autorités locales, le chômage fait rage avec l’arrivée incessante de nouveaux jeunes sur le marché du travail frappé lui aussi de marasme par l’absence totale de débouchés. Le nombre de diplômés, universitaires surtout, est estimé par le président de l’APC entre 500 et 600. Le taux de chômage représente 40 % de la population active. Certes, il y a ces dispositifs sociaux mis en place par l’APC : dans le cadre de l’emploi de jeunes, on a créé 45 postes face à 1000 demandes et dans le filet social 130 pour plus de 1000 demandes. Le facteur démographique a fait aussi que certains services publics comme les P et T et la santé soient débordés et n’assure qu’une prestation médiocre. Rendre à la ville sa splendeur, qui fut autrefois prospère et belle avec d’aussi faibles moyens, peut paraître utopique. Cependant, le président de l’APC ne désespère pas d’y arriver. ioEtant convaincu que la richesse de la commune tient pour une large parti à la viticulture et après avoir soudé les agriculteurs sur sa réhabilitation, il lance un appel aux autorités du secteur agricole pour appuyer sa politique agricole pour la commune qu’il pense rendre ainsi à son activité traditionnelle. En attendant, il fait avec les moyens dont il dispose. Et d’abord place à l’aménagement urbain et aux logements sociaux. Ainsi, la cité urbaine dans la ZHUN a bénéficié de plusieurs opérations liées au URD, à l’éclairage public et à la création d’espaces verts et de trois aires de jeux. Le lotissement Salah Arad connaît les mêmes travaux ainsi que la cité Ali Senouci. Redorer le blason de la ville Au plan du logement, les efforts entrepris paraissent dérisoires au regard de l’ampleur de la demande qui est de l’ordre de 4000 logements. Ainsi en 2002, 140 logements sociaux ont été distribués contre 203 logements sociaux en 2004. En attendant l’étude des dossiers, 150 logements sociaux attendent d’être distribués. Concernant les logements promotionnels, 600 unités réceptionnées en 1998 n’ont pu trouver acquéreurs. C’est pourquoi, le P/APC recommande leur reconversion en logements sociaux. Une moitié obéissant à cette politique de prestige, une autre inspirée par la situation créée par le voisinage du barrage d’Ouled Lakhal, lequel sert à l’alimentation en eau potable de la ville en même temps à l’irrigation de la plaine des Aribs et où meurent chaque année deux baigneurs au moins, selon le P/APC, celui-ci veut doter Aïn Bessem d’une piscine communale. Mais ce projet se heurte au problème de financement que la commune ne peut résoudre avec un budget réduit. De même que le peu de moyens dont elle dispose ne lui permet pas de prendre en charge les travaux de réparation, nécessités par l’état lamentable des 25 écoles recensées dans la commune. Enfin, réalisée en 2003, cette stèle au milieu du carré des martyrs, en face du siège de l’APC datant de 1932 et où reposent 630 chouhada dont 200 au moins natifs de la commune. Et puis comment penser à rendre à la ville ses lettres de noblesse sans songer à rendre son équipe de football, El Hamzaoui, qui brillait au zénith de son ciel ? L’APC, malgré ses modestes moyens, s’y emploie ardemment. Car sans elle, comme sans ses 25 000 ha de vigne à reconstituer sans ses 20 entreprises en liquidation, Aïn Bessem ne serait que l’ombre d’elle-même.

El watan > Ali Douidi >  1er août 2004

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