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Les enseignants s’insurgent contre les agressions... - Les enseignants du technicum Barbar Abdellah de Aïn Bessem, à l’ouest de Bouira, ayant tenu samedi dernier une assemblée générale suite à l’agression de deux de leurs collègues dans l’enceinte même de l’établissement, ont décidé à l’unanimité de passer à la vitesse supérieure et ce, en lançant un préavis de grève qui prendra effet à partir du dimanche prochain, apprendon. Ainsi, la situation qualifiée de délétère par certains enseignants que nous avons rencontrés ne manque pas de les faire réagir, surtout que les responsables au niveau de la direction de l’éducation semblent ne pas se presser pour prendre des sanctions envers les présumés agresseurs. Les faits incriminés portent, selon les déclarations de nos interlocuteurs, sur deux agressions dont la première est physique sur un enseignant qui aurait été pris à partie par un groupe d’élèves de cet établissement, la seconde est une agression verbale dont a fait l’objet une enseignante de la part, cette fois-ci, d’un adjoint d’éducation censé donner l’exemple en matière d’éducation et de respect de la discipline sur les lieux. Suite à ces incidents pour le moins graves, les enseignants ayant protesté devant la direction de l’établissement, ont demandé à ce qu’une commission d’enquête soit dépêchée afin de faire la lumière sur ces événements fâcheux qui ne cessent de gangrener les espaces éducatifs. Une revendication qui avait été satisfaite, puisque la DE avait dépêché, en date du 6 février dernier, une commission d’enquête pour relever les infractions. Mais depuis, les espoirs des enseignants quant à la prononciation de sanctions à l’encontre des fautifs, se sont estompés d’autant qu’aucune mesure n’avait été prise, affirme-ton. Cela même qui ne manquera d’arriver au bout de la patience de ces enseignants qui se disent touchés dans leur amour- propre, et que le fait que les fautifs ne soient pas sanctionnés peut être perçu comme étant un laisser-aller qui encouragera, à coup sûr, les atteintes à l’enseignant. Une situation qui ne doit être tolérée puisqu’il n’échappe à personne que depuis quelques années, la violence dans les établissements éducatifs ne cesse de prendre des proportion pharaoniques au point que dans certains établissements, ni l’enseignant ni les staffs administratifs n’arrivent à gérer les choses de façon convenable. Une dérive qui emporte dans son sillage l’essence même de nos établissements qui, dans certains cas, se transforment en fabriques de fauteurs de troubles au lieu d’être des lieux où on forme des générations de cadres.
Le courrier d' Algérie > 05/03/08 > Lyazid Khaber
BOUIRA - Celui-ci répondant aux initiales M.I., âgé de 28 ans, marié, originaire de Aïn Bessem, a été arrêté par les services de sécurité à bord d’un véhicule, lors d’un contrôle de routine, sans aucun document prouvant qu’il en est le propriétaire.
Et après avoir fouillé le véhicule, les éléments de la police ont trouvé des documents, dont une pièce d’identité d’une autre personne, S.M., 28 ans, résidant à Lakhdaria et un certificat d’assurance automobile d’un autre véhicule, portant le nom de B.S., demeurant à Bouira. Après investigations auprès des services de police, il s’est avéré qu’une plainte pour vol du véhicule a été déposée en date du 24 février 2008 par S.M., auprès des services de la Gendarmerie nationale de Aïn Turk. Une autre plainte a été déposée au niveau de la brigade de la gendarmerie de la commune de Kadiria par B.M. originaire de Kadiria pour le même motif. Le mis en cause, présenté devant le procureur près le tribunal de Aïn Bessem, tout en reconnaissant les faits retenus contre lui, a avoué qu’il faisait partie d’un groupe spécialisé dans ce genre de vols. Il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et vol qualifié.
L'expression > 04/03/04 > Ali CHERARAK
Deux officiers de police devant le parquet d'Aïn Bessem - Décidément, l’affaire de l’attentat suicide avorté grâce aux efforts conjugués du chef du centre opérationnel (CO) de la sûreté de wilaya et du responsable des services techniques de la téléphonie mobile n’a pas fini de défrayer la chronique.
Alors que l’on croyait l’incident clos et que l’enquête ouverte à ce sujet ne serait qu’une simple formalité, qu’est-ce qu’on apprend ? Le chef du CO a d’abord été suspendu de ses fonctions. Placé en garde à vue depuis mercredi dernier, il n’a retrouvé la liberté que pour être présenté, avant-hier, au parquet avec l’autre officier chargé de la communication à la sûreté de wilaya. L’instruction judiciaire ouverte dimanche dernier à 14h au tribunal de Aïn Bessem où les deux officiers ont été présentés n’a pu être menée à terme que vers 18h30. Après quoi, nous apprenons de l’avocat du chef du CO que son client a été placé sous contrôle judiciaire. L’officier chargé de la communication a bénéficié lui d’un non-lieu. Précisions que les deux officiers, lors de ce point de presse sur l’attentat suicide avorté, ont clairement spécifié que le terroriste arrêté près de l’école Bourebache à Lakhdaria, 4 heures après avoir lancé son message d’attentat suicide, ne possédait que son portable. Ce n’est que lorsque l’animateur de la conférence a déclaré que le terroriste a parlé d’un simple canular qu’un de nos confrères a demandé pourquoi n’avoir pas patienté pour le prendre sur le fait. C’est alors que le chef du CO a répondu à notre confrère en lui expliquant ce qui arriverait si une fille kamikaze conduisant un véhicule bourré d’explosifs ou ayant une ceinture explosive foncerait sur une sûreté… avant de conclure que les nouvelles méthodes pour contrer ce genre d’attentats intègrent les paramètres de rapidité et d’efficacité.
El Watan > 19/02/08 > Ali D.
Le drame s’est produit avant-hier vers 14h30 à la cité Bachir Saïd, à proximité du stade communal de Aïn Bessem. Il a pour origine une fuite de gaz.
Le logement où s’est déclarée la fuite était occupé par un jeune couple nouvellement marié. L’homme, un aviculteur, selon nos sources, est mort asphyxié. Son épouse a été évacuée vers l’hôpital, sans connaissance. Hier, où a eu lieu l’enterrement de la victime de ce sinistre, elle a repris ses esprits, mais elle a dû être retenue en observation. Selon la Protection civile qui reprend les explications fournies par Sonelgaz, la fuite de gaz provenait d’un chauffe-bain. L’absence d’issues pour l’aération a conduit à une forte accumulation de gaz à l’origine de ce drame.
El Watan > 13/01/08 > Ali D
Les boulangers de la ville d’Aïn Bessam sont en grève illimitée depuis vendredi. Ils revendiquent l’amélioration des conditions d’approvisionnement.
Lors de notre passage au niveau de cette ville située à 25 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya, nous avons constaté que quelques boulangers assurent encore le service minimum. Au niveau des commerces d’alimentation générale, aucune baguette n’est disponible. Selon un boulanger : “Nous demandons l’intervention des pouvoirs publics afin de nous assurer un meilleure approvisionnement, et ce, tant en prix qu’en qualité.” Pour la raison de la contestation, “le prix de la farine est fixé par un lobby de grossistes qui impose son diktat. Le produit existe mais nous l’achetons en deuxième main. Parfois nous devons faire le trajet jusqu’à Sétif pour nous approvisionner”. un autre boulanger souligne, de son côté, avoir acheté jeudi de la farine à 2 600 DA le quintal en deuxième main, en plus de mauvaise qualité. “Les propriétaires de minoteries privilégient les grossistes. Ces derniers nous vendent à des prix élevés, sans facture et dans des sacs de 25 kg au lieu de ceux de 50, chose qui fait flamber le prix jusqu’à 2 700 DA, dépassant de loin celui subventionné par l’État”, dit-il. Les initiateurs de cette action de protestation sont déterminés à faire entendre leur voix.
Liberté > 13/01/08 > A. DEBBACHE
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